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    La Bête de guerre
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    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Nous sommes en Afghanistan en 1981. La guerre fait rage entre les Russes et les Moudjahidines. Dans ces contrées isolées et désertiques, il n'y a pas de place pour la pitié. Le film s'ouvre sur le massacre et la destruction d'un village par des tanks soviétiques. Les maisons sont détruites, les villageois massacrés, les animaux abattus, le puits empoisonné, les résistants torturés. Nous voilà plongés dans l'horreur de la guerre, celle qui prend aux tripes, barbare et inhumaine. Film de guerre atypique, "La Bête de Guerre" nous fait suivre un tank russe qui s'est perdu de son escouade et qui erre dans le désert, son fuel et son huile fuitant, poursuivi par un groupe de Moudjahidines qui clament vengeance. L'originalité du film vient avant tout qu'il est américain et qu'il ne met pas en scène la bravoure de son pays. Au contraire il s'attarde sur deux camps que tout oppose (si ce n'est une ferme croyance en Allah pour les uns et en le communisme pour les autres) et qui sont tous deux composés de salauds et gens biens. Parmi les Moudjahidines, il y a les braves qui veulent se battre avec honneur et il y a ceux qui détroussent les cadavres et qui tuent gratuitement. Parmi les soldats composant le tank égaré dans le désert, il y a les intellectuels et les brutes, le sergent commandant le tank s'avérant être un véritable salaud n'hésitant pas à fusiller ou à abandonner ses hommes quand bon lui semble, croyant fermement pouvoir tout accomplir avec son char. Ce qui frappe surtout dans "La Bête de Guerre", c'est qu'il évite le manichéisme. Des salauds il y en partout. Le film dénonce cette violence absurde et barbare avec virulence et raconte l'histoire d'une traque, d'un affrontement digne de David contre Goliath. Il bénéficie surtout d'une ambiance incroyablement pesante que Kevin Reynolds distille sans peine, aidé par les paysages magnifiques écrasés par le soleil. Chaque plan est d'un esthétisme soigné et renforce la puissance d'un scénario qui ne cesse de nous surprendre sans se censurer. Dans certaines scènes, on n'est pas loin d'une imagerie fantasmagorique (le tank brûlant tout autour de lui en pleine nuit), presque hallucinatoire. Reynolds, à travers sa mise en scène, raconte bien l'épuisement de ses personnages, écrasés aussi bien par la chaleur du désert que par cette violence qui horrifie ou qui finit par rendre complètement insensible. Souligné par la composition musicale de Mark Isham et par des interprétations à fleur de peau (Jason Patric et George Dzundza en tête), "La Bête de Guerre" est de ces films inoubliables et traumatisants qui hantent nos nuits et qui laissent dans notre imaginaire de cinéphile des images marquées à vie. La photographie est splendide, la violence affreuse, l'idéologie stupide, le film désormais incontournable.
    Henrico
    Henrico

    167 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2009
    4 étoiles ne suffisent pas car on est en présence ici d’un chef d’oeuvre. Tout, en effet, est exceptionnel dans ce film. L’histoire d’abord. Apparemment simple. Un tank alternativement se retrouve chassé puis pourchassé dans le désert. Mais avec de nombreux coups de théâtre, logiques, mais tous très inattendus rendant le suspense dense et permanent. Les protagonistes, joués par de brillants acteurs parviennent à conserver une formidable intensité, servis par une psychologie finement dessinée se dévoilant au fil de leurs déboires. Un chef d’oeuvre se mesure aussi aux questions philosophiques qu’il soulève. Entre autre, l’Islam est il un vecteur de libération ou d’arriération ? Les moyens déployés par les soviétiques pour faire sortir les populations afghanes de l’obscurantisme n’allaient ils pas à l’encontre de leur intention civilisatrice ? Il n’est pas étonnant que les « critiques patentés » du Nouvel Obs, de Libé, de l’Huma, de l’Express, Le Monde, et consort aient timidement vanté l’œuvre. Elle mettait en cause la sempiternelle équation impérialisme = Amérique. Massacre de civils, violence gratuite, racisme, aucune horreur de la guerre impérialiste, ne nous est épargnée. Mais ici, les horribles ne sont pas yankees, mais des ressortissants d’un pays socialiste, qui pendant les 10 ans de cette sale guerre, n’a jamais fait descendre dans les rues de nos capitales européennes la moindre foule, n’a jamais scandalisé aucun de nos étudiants ou intellectuels « engagés ». Cet embarras est d’autant plus lamentable que les questions posées par le film transcendent le contexte sovieto-Afhan. Elles prennent un aspect universel. Ce sont les croyances religieuses et culturelles et le principe impérialiste des puissances économiques qui étaient critiqués. Après un tel chef-d’œuvre Kevin Reynolds semble s’être hélas reposé sur ses lauriers.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2009
    un des meilleurs films de guerre jamais réalisé...massacre de civils, vengeance de la population, portrait psychologique de soldats, alliance et trahison pour survivre...le tout dans un rythme endiablé du très grand art
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2021
    Un film de guerre méconnu mais impressionnant qui, par un point de vue strictement américain, revient sur le conflit entre la Russie et l'Afghanistan pendant les années 80. Un long-métrage qui s'inscrit parfaitement dans la lignée du cinéma de genre, remarquable pour la force de son récit, pour sa violence graphique, assez prégnante, pour ses scènes de combat impeccablement chorégraphiées et son rythme captivant malgré quelques petites longueurs. Un casting magistral d'acteurs de second plan de Jason Patric à Steven Bauer porté par un George Dzundza qui offre là l'un de ses plus électriques prestations, magnifique en chef d'unité despotique et dérangé. Une découverte forte, un coup de coeur.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    162 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2015
    Outre le fait que le film n'apprend rien sur la géopolitique du conflit et que les américains adressent un message aux soviétiques qu'ils devraient surtout s'adresser à eux même, La Bête de Guerre est un des meilleurs films de guerre qui existe. Récompense du meilleur film au Festival de Cleveland en 1988.
    Une ouverture grandiose, un scénario simple et limpide, une photo splendide, caméra en place, plans larges,mouvement fluides, rien de surfait, rien de superflu, un film efficace. Les paysages afghans servent d'écrin à ce bijou qui mériterait une restauration en version Blue-Ray.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Un vrai coup de coeur façon annèes 80 par un cinèaste inestimable et maudit! Un tournage èpuisant, onèreux jusqu'à la folie, tournè dans des dècors naturels à couper le souffle! Avec "Fandango" qui a malheureusement connu un bide aux Etats-Unis, c'est sans doute le meilleur film de Kevin Reynolds, futur rèalisateur de "Robin Hood: Prince of Thieves" et mondialement connu pour avoir signè l'un des plus grands fiascos du siècle dernier, "Waterworld", toujours avec Kevin Costner! Sorti en 1988, "The Beast" (rebide pour ce film, dècidèment) se dèroule pendant l'intervention soviètique en Afghanistan où un èquipage de char est harcelè par les rèsistants! George Dzundza campe un personnage dèsespèrè et vaincu qui lutte avec tenacitè pour quelque chose qui n'existe plus, dans un pays hostile! Sa prestation, hallucinante, vaut son pesant d'or! A ses côtès, Jason Patric est parfait et il est dommage qu'un acteur de cet trempe ne soit pas plus connu aujourd'hui! Une rèhabilitation s'impose donc tant cette histoire haletante d'un char russe perdu sur les terres afghanes fascine et ne manque pas d'images ètonnement fantasmagoriques et violentes...
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 131 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2010
    Avec une première partie époustouflante de réalisme qui nous met face à l'horreur de la guerre, The Beast vient tomber dans le mielleux des bons sentiments avec une deuxième partie typique de la mentalité américaine qui dénigre haut et fort le communisme. Un peu trop simpliste, un peu trop facile, un peu trop bien pensant et manipulateur, The Beast se transforme en un film de propagande visant à salir la réputation de l'URSS. Dommage car le début était plus que convaincant.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Parfois on regarde un film et l’on s’attend à passer un bon moment et c’est déjà ça de pris mais parfois on constate que le film que l’on regarde s’avère excellent. C’est le cas avec Bête de guerre, très bonne histoire prenante et intelligente menée par des acteurs bien dirigés par Kevin Reynolds, des scènes d’action qui vous prennent par les tripes, un cadre original la guerre russo-afghan (le Vietnam des Soviétiques). Bête de guerre est une très bonne surprise, c’est un des meilleurs films de guerre que j’ai eu l’occasion de voir (je le positionne à côté du magnifique Croix de fer de Sam Peckinpah). A découvrir de toute urgence, à avoir en DVD.
    Eselce
    Eselce

    1 418 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2015
    Très bon film de guerre. La poursuite d'un char russe à travers le désert et suite au massacre d'un village. On se demande qui va gagner jusqu'à la fin. Un bon suspens et pas mal de saletés dans les scènes de guerre. Ce film ne vieillit pas.
    videoman29
    videoman29

    251 abonnés 1 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2020
    En 1988, le réalisateur Kevin Reynolds (« Robin des bois, prince des voleurs », « Waterworld ») jette un œil acéré sur la guerre d'invasion menée par les Russes en Afghanistan. Sans réellement prendre parti pour un camp ou pour l'autre, le cinéaste se contente de dérouler son scénario, en faisant bien attention à le garder le plus réaliste possible. Du coup on assiste à une traque insensée, menée par quelques « moudjahidins » déterminés pour détruire un char d'assaut isolé de sa section et perdu dans le désert. Les forces sont évidemment disproportionnées et la « Bête de guerre » paraît invulnérable, armée jusqu'aux dents et caparaçonnée d'acier. L'intérêt du film repose en grande partie sur le comportement des soldats des deux nationalités, menés par leurs intérêts et leurs croyances propres mais diamétralement opposés. Évidemment, bien que les faits qui nous sont présentés se déroulent en Afghanistan, le sujet peut être transposé sur tous les théâtres d'opérations où des êtres humains s'affrontent envers et contre toute logique philosophique ou humanitaire. Il en résulte un film fort, féroce et parfois d'une rare cruauté mais qui laisse aussi sa chance à la part d'humanité qui reste au fond de chaque combattant. Un film de guerre méconnu, mal accueilli à sa sortie, mais qui mérite largement d'être redécouvert.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    Ce film est un souvenir télévisuel de la fin du siècle, celui d’un tank en plein désert, une histoire intrigante et la fin étrange en queue de poisson est maintenant en entier, plus d'appréhension pour cette production série B. L’intrigue se déroule pendant la guerre historique Soviet-Afghan, une invasion avortée du géant militaire de la région, le début est prenant, plutôt réaliste, l’emballement du char soviétique, par la suite de la mise en scène, ça devient moyen. C’est une vision du cinéma américain de ce conflit, ce qui parait normal, avec beaucoup d’idée reçue à l’égard du régime soviétique pas exempt de tout reproche dans l'art de la guerre, un regard manichéen et sentimental, la sympathie non avouée de la réalisation en faveur de la résistance afghane, l’ennemi de mon ennemi est mon ami tel l’adage populaire. On ne saura pas plus sur la géopolitique, de déterminer pourquoi le favori Goliath n’a pu vaincre l’outsider David dans cette terre aride de poussière montagneuse, des errances du scénario où l’URSS ressortira bredouille d’Afghanistan à l’image des États-Unis au Vietnam.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Par bien des aspects, La Bête de guerre est une oeuvre remarquable, surprenante aussi, tant elle parvient à admirablement retranscrire ce qu'est l'horreur de la Guerre, ses boucheries et sa difficulté, avec ici le cadre du conflit opposant l'Union Soviétique à l’Afghanistan dans les années 1980.

    Kevin Reynolds, qui n'a alors que mis en scène le sympathique Fandango auparavant, nous emmène au cœur d'un sanglant conflit, et il ne va pas chercher à édulcorer le récit, ce qui n'est guère surprenant dans cette période où le cinéma Américain n'hésite pas à accabler la Russie. Il s'intéresse particulièrement à une petite troupe soviétique qui va se retrouver perdue dans le désert et poursuivie par une résistance afghane en quête de revanche.

    Ce qui va notamment l'intéresser, c'est comment cette petite garnison centrée autour d'un char de combat va s'organiser et faire face à cette dure situation. Si les personnages ne sont guère approfondis, ils n'en restent pas moins intéressants, à l'image du commandant tyrannique ou des intellectuels, et Reynolds parvient à créer un climat assez fort autour d'eux, limite angoissants par moment et régulièrement sous tension. Il mêle le spectateur aux déboires de ces gars, faisant même ressentir la sensation d'être à leurs côtés.

    La Bête de guerre demeure aussi assez surprenant dans sa façon de montrer les faillites d'une occupation étrangère, comme en témoigne le traitement réservé au civil, les moyens utilisés par le pays riche pour éduquer, ou du moins tenter de faire sortir une population de l'obscurantisme ou encore la violence gratuite, comme les terribles images du puits empoisonné. Finalement, et lorsqu'on voit les événements qui ont suivi, et même ceux passés, Reynolds démontre implacablement que cette guerre impérialiste n'est que le reflet de celles menés par le pays de l'Oncle Sam depuis maintenant plusieurs décennies. Il met sur le même pied d'égalité les horreurs guerrières venant du capitalisme et celles venant d'un pays socialiste, dénonçant ces guerres absurdes qui détruisent les vies et les cerveaux.

    Toujours à la limite d'être manichéen, au point de parfois la dépasser, Kevin Reynolds parvient à habilement faire oublier ça grâce à sa maîtrise de la caméra et des grands espaces. C'est la force de La Bête de Guerre, cette façon de nous immerger dans ces longues plaines désertiques, il sublime une parfaite reconstitution, joue remarquablement avec l'espace et monte parfaitement son film. Les effets spéciaux sont de qualités, tout comme la direction d'acteur, tandis que de nombreux plans et séquences en deviennent mémorables, à l'image des magnifiques paysages écrasés par le soleil, participant à l'atmosphère âpre et tendue du film.

    Quelques années avant de connaître un franc succès avec Robin des Bois, Kevin Reynolds met en scène La Bête de Guerre où il démontre implacablement les horreurs humaines, mettant en avant sans concession ces boucheries, dans une atmosphère tendue, âpre et écrasée par une soleil plombant.
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2012
    Excellent film sur la première guerre d'Afghanistan. Le scénario tient sur une ligne: Une course poursuite enter des moudjahidines afghans et un char d'assault russe. Mais l'histoire n'est pas le plus important dans "La bête de guerre" et c'est l'ambiance qui prime ici. Outre une bonne mise en scène et des acteurs au top, une atmosphère se créée trés vite et on en vient presque à sentir la tension ressentie par chacun des protagonistes ou encore la chaleur du désert.
    La captivité de Koverchenko chez les afghans et sa relative intégration n'est pas sans rappelé l'admirable "L'étoile du soldat" sortit 18 ans après.
    Thibault L
    Thibault L

    131 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2008
    Sympa, si on prend en compte la date à laquelle il a été réalisé c'est du bon travail. Parralèlement l'histoire ressemble avec " DUEL " le film de Steven Spielberg.
    L'intensité du film passe bien et on regarde tout cça avec curiosité.
    pfloyd1
    pfloyd1

    135 abonnés 2 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    La bete de guerre est un trés bon film qui rappel Danse avec les loups pour son coté fraternel avec les peuples sois disant ennemis. L'action se déroule lors de la terrible lnvasion russe en Afghanistan et ses massacres de population scandaleux bien réels. L'histoire aurait pu exister tant la situation est vraie sauf qu'un tankiste rejeté par les siens se lie d'amitié avec les rebelles et traque à son tour la bete de guerre. Quelques scenes sont délicates mais jamais gratuite, on se rapproche des personnages si bien interprété crédité d'une trés bonne réalisation. Un film à voir et à garder dans sa dvdtheque.
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