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this is my movies
697 abonnés
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4,0
Publiée le 27 novembre 2016
Film méconnu du grand public mais très apprécié par les connaisseurs, ce film montre l'étendue du talent plastique de K. Reynolds, aussi à l'aise dans des scènes d'action spectaculaires et âpres que pour évoquer la psychologie de personnages opposés, chacun doté de caractère assez cliché ce qui ôte assez souvent pas mal de suspense. Il nous entraîne au cœur du combat idéologique entre 2 hommes, le tout au milieu d'une guerre ignoble, parfaitement résumé par une réplique entrée au panthéon du cinéma. Si la guerre est clairement identifiée, le fait que le film soit tourné en anglais lui donne un côté universel. Interprété avec force, talent et intensité par des acteurs très impliqués (J. Patric excellent, G. Dzundza comme vous l'avez rarement vu, S. Bauer bluffant et charismatique), un film de guerre qui prend aux tripes, visuellement brillant, très violent, plastiquement très beau (K. Reynolds est un esthète brillant, ce que sa future carrière confirmera malgré des films inégaux). Rempli de poussière, de rage et de puissance, le film accorde un rôle assez inédit aux femmes au cours d'un scénario assez réussi, posant des questions intéressantes, nous donnant à voir la folie des hommes dans toute son horreur au cours de quelques scènes sidérantes. Un choc. D'autres critiques sur
Dans le genre, voilà un film de guerre qui paye pas de mine mais qui a beaucoup à offrir. Réalisé avec peu de moyens, bourré d'idées, claustro comme rarement (tout se déroule dans un char d'assaut sillonnant des zones désertiques et peu accueillantes d'Afghanistan), La bête de guerre de l'excellent Kevin Reynolds mérite visionnage ou re-visionnage. Un classique je vous dis, un peu comme Das Boot pour les sous-marins.
Avec peu de moyen, Kevin Reynolds a réalisé un film prenant et assez spectaculaire. Basé sur la défaite de l'URSS lors de la guerre d'Afghanistan entre 1979 et 1989, ce film montre comment des hommes déterminés peuvent venir à bout d'un adversaire trop sûr de sa force. Plein de rebondissement, on pourra cependant critiquer des personnages trop caricaturaux.
Ce film ne vous apprendra pas grand chose sur le conflit entre l'URSS et l'Afghanistan. Aucune perspective sur la situation géopolitique de l'époque, aucune explication sur les raisons de cette guerre et les implications de chaque camps. Rien sur le rôle joué par les Etats-Unis dans un affrontement qui a ravagé l'Afghanistan pendant dix ans. "La Bête de guerre" est un film primaire qui se base sur un scénario simpliste et manichéen sans grand intérêt. Le tout est moyennement interprété et filmé au milieu d'étendues désertiques assez saisissantes. C'est cependant insuffisant pour recommander ce long métrage qui pêche par trop de facilité et de maniérisme dans la narration et dans sa présentation des protagonistes de ce conflit majeur de la fin du 20e siècle.
J'ai vu ce film pour la 1ere fois il y a une vingtaine d'année ,j'étais pré-ado, et ça m'avait beaucoup marqué...je sentais bien que je voyais un film émouvant et violent et pouissiereux... je sentais bien que ce film se démarquait...
Je le revois pour la 2eme fois en 2013 et j'ai bien ressenti les mêmes émotions... même si maintenant je peux être plus critiques...le début du film est écrasant...les tanks russent ne font pas de quartier...mais ce qui me fait un peu sourrire au début du film c'est de découvrir certain acteurs qui interpretent des rebelles afghans...ne sont rien d'autres que des acteurs americains...mais on s'y fait assez vite ...ils ont bien préparé leur rôles...
Je crains un moment que le film devienne une sorte de film de propagande pro reaganien et anti-communiste ...assez typique des 80s... mais en faisant une critique de la guerre d'une manière généralisée il évite ce piège, parce que l'on devine en filigrame que le film critique aussi le Vietnam... et puis le fait que le probable "héros" du film soit un soviétique (interpreté par Jason Patric) nous ôte les derniers doutes qu'il sagit d'un film partisan.
L'ultime salaud toutefois reste bien Soviétique...ancien gamin de Stalingrad...pour qui la guerre est une forme de manière de vivre...joué par le trop méconnu George Dzundza...le personnage impressionne...on sait que souvent quand le salaud du film est vraiement travaillé et crédible alors le film à bien des chances d'être un réussite, ce personnage de chef qui perd le nord et qui perd le tête obsédé par la conquête à n'importe quel prix...est bien le reflet de Klaus Kinski dans Aguire (1972)...autre film encore plus mythique celui là.
Il est étrange de voir cet Afghanistan là d'il y a 30 ans avec les femmes encore plus ou moins dévoilée ...on sent que le pays à connu une transformation violente...comment pourrait-il en être differement quand ils ont été occupés par les 2 puissances mastodontes...l'Afghanistan c'est un peu un peuple sacrifié...et pourtant si combatifs...mais ils en ont bien payé le prix...et aujourd'hui pour ce peuple (ce David qui combattu 2 Goliaths) il ne faudra pas s'étonné dès lors que leur boussole se soit brisée...
Excellent film de guerre qui mérite très largement d'être re-découvert ; certainement ce qui s'est fait de mieux sur le conflit Russo-Afghan, aussi bien, sinon meilleur que l'"étoile du soldat" (de De Ponfilly) et le "9e escadron" (Fyodor Bondarchuk). Dzundza au mieux de sa forme dans ce voyage au bout de l'enfer Afghan...bref, petit chef-d'oeuvre de l'anticolonialisme Russe (made in USA...), et un suspense jusqu'à la dernière séquence.A voir d'uuuuuurgence, un régal!
Sur la forme c'est réussie pour le fond ça reste limité avec cette vision américaine condescendante sur les pays étrangers qui allait lui couter chère.
Le meilleur film de Kevin Reynolds, mais aussi et surtout un des meilleurs films de guerre jamais tournés. Avec des moyens relativement modestes, Kevin Reynolds met en scène un film intense et brutal, porté par des acteurs excellents: Jason Patric forme un duo attachant avec Steven Bauer, mais surtout George Dzundza est époustouflant en officier cruel et fanatique. Un film coup de poing, méconnu mais impressionant.
Un film de tanks par Kevin Reynolds, le spécialiste du film d'aventures. Les Russes ont dû avoir les oreilles qui sifflent. Entendre par la bouche d'un des soldats "cette fois, c'est nous les nazis", ce ne doit pas être très agréable. Il y a quelque chose d'incongru de voir ce char russe déambuler tout seul dans le désert afghan. Si, au départ, c'est lui le chasseur, il deviendra vite le chassé. Harcelé par des moudjahidines totalement dans leur élément dans cet univers inhospitalier : chaleur, poussière, montagnes, La Bête de guerre, c'est une réflexion sur la guerre et ses ravages quand elle est pris trop à cœur. Il suffit de voir comment le commandant perd les pédales et considère ses hommes presque comme ses premiers ennemis. Le cas de Constantin est plus ambigu. Là aussi, il y a matière à s'interroger. Suivre les ordres aveuglément aussi monstrueux soient-ils. Ou écouter sa conscience. Entre les deux, ceux qui ne font rien et se contentent de suivre. Ce qui n'est pas mieux.
Remarquable film de guerre. Nous suivons les pérégrinations de l’équipage d’un tank russe pendant la guerre d’Afghanistan. S ‘étant perdu dans une passe et étant incapable de communiquer avec sa base, l’équipage se retrouve complètement isolé en terrain hostile, sous la coupe d’un officier impitoyable et paranoïaque... C’est un film réaliste, dur, qui montre les horreurs commises par l’Armée rouge. Qui sait aussi adopter le point de vue des moudjahidin afghans, c’est un des points forts du film : relations tendues entre les différents clans de la résistance, rôle pas si passif des femmes afghanes, position inconfortable des communistes afghans qui servent dans l’Armée rouge, etc. George Dzundza est épatant en commandant sadique, tandis que Jason Patrick campe avec talent un conducteur de char de moins en moins convaincu de mener une guerre juste. Un film sans fausse note.
Le sujet de la guerre entre l’URSS et l’Afghanistan n’a connu que deux films américains : Rambo 3 et La bête de guerre. Si le premier prend un parti-pris antisoviétique évident (que les américains regretteront plus tard), le film de Kevin Reynolds est beaucoup plus subtil puisqu’il nous place au sein d’une troupe de tankistes russes d’où va naitre une tension entre le sergent Daskal et le soldat Koverchenko, tous deux brillamment interprétés par George Dzundza et Jason Patric. Les exactions, au bord du crime de guerre, commises par ces militaires et la volonté de vengeance qui anime les moudjahidines face à eux donnent une image réaliste, et libérée de tout manichéisme, de ce conflit meurtrier pour mieux en dénoncer l’absurdité tout en prouvant que les méthodes d’invasion brutales souvent reprochés aux américains étaient les mêmes côté russe. Alternant entre des scènes en huis-clos dans l’énorme char d’assaut et les plans faisant profiter des immenses paysages désertiques, la réalisation de ce film de guerre atypique réussi à faire découvrir l’horreur d’un bourbier qui changera la face du monde.
Avec trois fois rien ou presque on peut faite un film de guerre c'est ce que le réalisateur nous prouve ici,car il n'y a pas grand chose. Si ce n'est quelques personnages,un char,des armes,un hélicoptère et le désert,c'est avec cette poignée d'éléments que Kevin Rynolds aborde le conflit en Afghanistan.
Le début du film est fort marquant,l'ambiance est vite en place avec cette destruction d'un petit village qui voit s'abattre sur lui les tirs des chars russes. L'attaque est impressionnante de violence,on ressent l'impact des tirs sur les petites maisons de terre qui volent en éclat. Et puis il y a cette scène avec cet afghan dont je ne dirais rien de plus ci ce n'est qu'elle restera graver un bon moment dans ma mémoire. Le bête de guerre est vraiment un film bien foutu,bon parfois c'est un peu trop marqué 80,enfin surtout dans la musique qui est parfois assez kitch il faut le reconnaitre,car pour l'image c'est bien correct,même si on sent de ci de là le poids les années,globalement l'image résiste aux poids des années. Le truc qui m'a tout de même gêner là dedans c'est d'avoir des acteurs américains pour jouer les russes,quand on les voient il est vraiment difficile de les prendre pour des russes. Enfin c'est un détails car le film passe tout de même bien,mais les visages russes sont tout de même assez différents de ceux des américains.
"La bête de guerre" ou quand "Rambo III" rencontre "Fury", le premier pour l'aspect géopolitique et le second pour la mise en scène en sorte de huit-clos dans un char d'assaut. Le réalisateur, Kevin Reynolds, au début d'une belle carrière nous livre un film de guerre sans concession dans lequel cette dernière, en Afghanistan, est réduit à son plus simple appareil à la faveur d'un affrontement sans merci entre des Afghans (civils et moudjahidin) et l'équipage d'un char russe. La scène d'entrée est saisissante, aussi violente qu'efficace et la suite sera du même acabit, très prenant et à la bande son envoutante. On appréciera de plus la quasi absence de jugement entre les deux camps même si l'on connait bien évidemment les tenants et aboutissants de cette guerre, on est simplement face à des Hommes, ni plus ni moins. Ce n'est certes pas reluisant côté russe avec surtout l'officier en chef campé par un très bon George Dzundza mais en face, on s'aperçoit déjà des ravages du fanatisme religieux en Orient même si en l'occurrence ils ne font que se défendre pour l'heure. C'est bien réalisé, très efficace et particulièrement bien joué, un métrage méconnu et pourtant très marquant et réussi, à découvrir absolument.
Méconnu et singulier, ayant comme toile de fond l’invasion russe en Afghanistan, « La Bête de Guerre » est un excellent film de Kevin Reynolds qu’il n’est pas trop tard de découvrir. La mise en condition est brutale, violente. C’est bien filmé, bien monté, bien joué, notamment par George Dzundza et Jason Patric, manque juste à ce "David contre Goliath" une extension plus psychologique des personnages pour en faire un petit chef d’œuvre.