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Nicothrash
367 abonnés
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3,5
Publiée le 30 octobre 2015
Lorsque le grand George Romero délaissait ses sempiternels zombies, ça donnait ça, un thriller surnaturel à tendance psycho de bonne facture. Pour ne rien gâcher les acteurs sont bons, la mise en scène efficace et le suspens est présent. Un gros travail a également été réalisé au niveau du dressage des capucins, impressionnant et les effets spéciaux pour les suppléer sont très corrects, ces adorables petits animaux qui s'avèrent ne pas l'être tant que ça ... La mise en place prend son temps mais l'on ne s'ennuie pas un instant et dès lors que le comportement du capucin change, la tension pointe son nez et notamment lors des faces à faces entre ce dernier et son maître, tension accrue par le fait que le personnage principal ne puisse véritablement se défendre. Ce n'est pas forcément une oeuvre majeure du réalisateur d'épouvante mais elle s'avère de qualité et surtout n'accuse pas vraiment le poids des années. Simple et efficace, à voir.
Le talent de réalisateur de George Romero est irréprochable ! Après avoir commencé sa carrière avec le culte et excellent « la nuit des mort-vivants », il arrive à hollywood et débute avec « monkey shines » ! Pour résumer, un homme lambda se fait renverser par un pickup un beau matin et par conséquent devient tétraplégique ! Son ami travaillant en laboratoire lui offre un singe génétiquement modifié et c’est à partir de là que la nouvelle vie (et nouvelles emmerdes) de notre héros commencent ! Un « la planète des singes » plus light sur le plan quantitatif et plus angoissant pour le reste ! J’en reviens au talent irréprochable de Romero, c’est qu’à travers un jeu d’acteur pas toujours convaincant et un postulat pas forcément alléchant niveau suspense, on est emportés par l’histoire aussi vite que l’accident de notre héros survient, pour un final pétri d’angoisse et de suspense à la manière d’un « misery » ! Très bon film du regretté excellent George Romero !
Le thème est ultra intéressant, les dérives de la science toujours voulant aller plus loin dans la manipulation génétique. Mais Roméro ne l’aborde pas d’une façon juste. Le film n’est pas intéressant. Il est long. Les premières et deuxièmes parties sont cependant meilleurs que la troisième partie complètement irréaliste. Le final est plus que décevant beaucoup trop convenu ce qui n’est pas l’habitude de Romero.
Monkey Shines est le premier Romero que je vois, un nom illustre du cinéma de genre et un des réalisateurs que j’avais le plus envie de découvrir. Les 5 premières minutes du film m’ont quand même refroidi d’entrée de jeu, l’accident est complètement raté et ridicule, ça ne commençait vraiment pas bien mais heureusement, le film s’est amélioré par la suite. La mise en scène, hormis cette intro ratée, est globalement bien pensée et très sympathique, j’ai bien aimé. Quelques passages en steady, des séquences en vue subjective, c’est assez réussi. La photographie n’est pas mauvaise sans être fabuleuse, disons qu’elle colle bien au ton du film. Le film connait un découpage scénaristique assez particulier aussi, ça commence par une partie dramatique pour ensuite avoir une partie plus fantastique et enfin ça vire vraiment dans l’horreur. D’ailleurs la tension est bien retranscrite et la fin joue pas mal avec les nerfs du spectateur. Niveau ambiance, atmosphère tendue j’ai été servi, sur ce point-là Romero ne déçoit pas. Romero donne également un côté plus psychologique avec cette relation entre l’homme et le singe même si ça parait quand même assez farfelu scientifiquement parlant. Honnêtement, même si c’est nécessaire d’aborder ce point pour la suite des évènements du film je trouve que c’est léger, peu probable et expédié. Monkey Shines souffre de quelques faiblesses scénaristiques, ça plombe un peu le film mais au final on passe tout de même un bon moment car on a un mec qui maîtrise les techniques cinématographiques et qui sait nous filmer avec classe ce qu’il raconte. Les acteurs sont vraiment bons, j’ai beaucoup aimé l’acteur principal qui avait du charisme, de la présence et qui prenait son rôle au sérieux. Le reste du casting suit bien aussi, en conclusion Monkey Shines est un petit film de genre sympathique et pas prétentieux pour deux sous avec quelques moments bien tendus et bien rendus, vraiment pas mal.
Aux Etas-Unis, les capucins peuvent être de bonne utilité pour les personnes paraplégiques. Ce film part de ce fait réel pour prendre une trajectoire sur le fantastique. Singe fais moi peur. Rien à dire au niveau du jeu de la petite bête poilu, c'est vraiment le plus saisissant. Parce qu'en dehors de ça, des longueurs surtout sur le final qui devient interminable. Incident de parcours pour un super sujet de départ.
On touchait presque au chef d'œuvre avec une mise en place parfaite et un déroulement dramatique sans faute pendant plus de 90 minutes. Pourquoi fallut-il alors que la dernière scène dans l'appartement soit si stupide ? Et comme si ça ne suffisait pas, le film s'achève dans la pire sucrerie hollywoodienne. Mais on pardonne, Romero nous aura scotché au fond de notre fauteuil pendant plus d'une heure et demie. Et d'abord il est mignon comme tout ce petit singe !
Des singes génétiquement modifiés donnent d'immenses êtres intelligents devenus enragés, ce sont des rebelles qui ont en marrent de servir de cobayes, étant une intrigue extrêmement intéressante passionnément et aussitôt amusante. Ils prennent le pouvoir toujours dans la fiction pessimiste, c'est incroyable, les humains de sciences comploteurs n'ont qu'à bien se tenir.
Tout est excellent en un film, l'aléa d'un accident touchant un grand rêve brisé, une paralysie angoissante dans cette mise en scène, malin comme l'animal et ses pirouettes girouettes, les piqûres même pas mal soient futés ne sont bêtes les bêtes de laboratoire.
Romero peut-il se sortir des films de zombie ? La réponse est oui grace à ce petit film fait avec amour et tendresse. Bien sûr, aujourd'hui il ne ferait pas recette, mais dans le contexte de 1988, une grande claque dans le cinema de suspens. Les acteurs sont parfaits, attachants et on ne sait plus si on doit être pour le singe ou contre lui. Chapeau Romero, bien que ce film soit surement le seul non-zombie réussi de sa carrière.
le film a ses défauts mais c'est tout de même un bon petit Romero, qui prouve une fois de plus que le bonhomme sait faire autre chose que des films de zombies
Bon film d'animaux tueurs, plus basé sur le psychologique que sur les effets gores, des personnages et jeux d'acteurs tout à fait dans le bon tempo du film. Et bien sûr une très bonne mise en scène.
Ce n’est pas parce qu’il est surtout connu pour ses morts-vivants que les rares hors-série de George A. Romero ne valent pas d’y jeter un œil. Monkey shines, bizarrement traduit comme souvent alors, joue des peurs inspirées par les expériences sur le monde animal, cette science inconsciente qui dévoie la nature pour nourrir l’ambition de l’homme. Ici, un sapajou cobaye d’un chercheur se lie mentalement à un handicapé moteur. Cette attirance imprévue mue lentement en folie meurtrière, et le suspense ainsi a de quoi s’installer. Mutants génétiques, pulsions psychiques et connexions mentales, on n’est pas loin des plates-bandes d’un David Cronenberg ; mais le réalisateur préfère appliquer un traitement sobre et plutôt réaliste au roman qui lui sert de base. Celui-ci est signé d’un illustre inconnu, et il est probable qu’on ne le trouve plus désormais que dans quelques gares. Comme on ne reverra plus la plupart des membres du casting, d’ailleurs. Il faut prendre Incident de parcours pour ce qu’il est : une très bonne série B, au budget honnête et au pitch original, où rien ne semblera ni exceptionnel ni vraiment mauvais, et dont le relatif échec en salles ne doit pas vous empêcher de vous laisser tenter.
Quand George Romero quitte le cinéma indépendant pour Hollywood, cela donne "Incidents de parcours". Un choix pour le moins risqué pour le réalisateur mais qui se révèle finalement très bon. Fini les nombreuses fautes de raccord communes aux films du réalisateur. Fini également les petites débrouilles (certes charmantes) pour faire un film digne avec un budget microscopique. Romero réussi l’exploit de rendre son film attachant et nous livre une version beaucoup plus sombre et réaliste de "La planète des singes". Même si quelques petits points faibles viennent entacher le tableau (un acteur principal assez mauvais...), le film résume à lui seul le talent immense du réalisateur.
Le petit singe qui mute et devient un tueur en série. On n'est pas loin de la planète des singes sauf qu'on a affaire là à un singe qui devient presque l'alter ego de l'homme qui ne peut plus s'en débarrasser sauf à la fin mais je ne dis pas comment car c'est assez jouissif cette dernière scène. C'est pas mal et angoissant malgré le fait que le singe soit un peu mignon quand même. Ce n'est pas Chucky. Je regrette juste que le mec dans son fauteuil soit plutôt insupportable. Je déteste son personnage
"Incidents de parcours" marque les esprits par rapport aux dressages qui ont été fournis sur les capucins, notamment en ce qui concerne le singe Boo qui s'avère au début adorable pour ensuite devenir bien flippant. Ajoutons à cela une mise en scène qui propose des moments bien stressants, une interprétation de qualité ainsi que d'un script particulièrement novateur et vous obtenez une des oeuvre les plus réussis dans la filmographie de George A. Romero.