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    Diabolo Menthe
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2024
    Pour son premier long métrage, Diane Kurys pose les bases tant narratives qu’esthétiques du geste cinématographique qu’elle prolongera par la suite : soit le souci de retranscrire au plus juste une vie quotidienne qu’incarnent de jeunes interprètes fort talentueuses, figures de liberté et d’émancipation contraintes de supporter des adultes injustes voire, concernant les enseignantes, détestables. En effet, la salle des profs propose une collection de grotesques des plus réjouissantes, anticipation de la bande dessinée Les Profs. Le néoréalisme d’ensemble occasionne quelques beaux moments, notamment la complicité unissant deux amies, la furtivité d’un regard qui dit tout là où la bouche reste close ; pourtant, la réalisatrice peine à dynamiser son récit et procède par la répétition du même, soit un assemblage de vignettes que la mise en scène articule de façon fluide mais sans grâce ni rythme. On regarde Diabolo Menthe comme on tourne les pages d’un album de photos ; et c’est peut-être l’ancrage autobiographique qui nuit au recul nécessaire à l’universalité des thématiques traitées et des émotions diffusées. Dès lors, la matière historique, puisqu’il s’agit d’articuler la grande histoire à la petite, apparaît forcée à grands coups d’événements importants amenés sans subtilité.
    Fessydelabre Jacqueline
    Fessydelabre Jacqueline

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2024
    ET OUI C'était comme çà:
    peinture très réaliste des années 60, en 1963 j'avais 13 ans et j'allais moi aussi au Lycée Jules Ferry, je retrouve tout à fait l'ambiance de ces années lycée, les copines, chouchou ( qui se souvient de chouchou) SLC salut les copains, les profs plus ou moins respectés, la carte de sortie, les premiers collants., les surboums Enfin tout est vrai , en tout cas tel que je l'ai connu . La musique d'Yves Simon est à la fois douloureuse et douce, elle représente à merveille l'époque. Nostalgie quand tu nous tiens!....
    francine S.
    francine S.

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2024
    J'ai l'impression de faire un retour en arrière de 63 ans (eh oui !). Tabliers bis avec noms brodés en rouge, premiers émois, parents, idées des années 60. Copie conforme. Quelle émotion qd je revois ce film. C'est moi que je revois. CHEF D'OEUVRE. Reconstitution, actrices, musique, bref TOUTY EST.
    Merci, Diane Kurys
    SociN
    SociN

    11 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Un film juste qui montre bien le passage de l'enfance à l'âge adulte. Les jeunes actrices jouent bien. Le bouillonnement des années 60 avant la déferlante 68 est également bien montrée. Aujourd'hui, près de 50 ans après sa sortie, on a toujours plaisir à le revoir.
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Comédie dramatique, écrite et réalisée par Diane Kurys, dont c'est le premier long-métrage, Diabolo Menthe est un très joli film. L'histoire débute à la fin de l'été 1963 et nous fait suivre Anne, treize ans, et sa grande sœur Frédérique, quinze ans, qui rentrent en train de vacances de chez leur père pour retourner vivre chez leur mère et commencer leur année scolaire dans un lycée parisien pour jeunes filles. Ce scénario nous fait donc tout simplement suivre leur quotidien durant toute une année scolaire pendant sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. Le récit est d'une simplicité sans nom, ne possède pas vraiment d'intrigue, ni d'enjeu, mais parvient tout de même à être prenant grâce aux thématiques qu'il aborde à travers ces scènes alternants cours collectifs et tracas individuels. Car oui, le métrage parle avant tout de l'adolescence avec justesse mais également de sujets d'actualités permettant de façon intelligente au récit de s'ancrer dans son époque. Le ton est très particulier puisqu'il mêle maturité et candeur, lui permettant d'être aussi amusant que touchant. L'équilibre étant très bien trouvé entre aspect comique et dramatique. Si on prend tant de plaisir à visionner cet apprentissage tourmenté, c'est en grande partie grâce aux deux jeunes filles particulièrement attachantes et très bien interprétées par Éléonore Klarwein et Odile Michel, aux visages aussi angéliques que malicieux. Anouk Ferjac incarne pour sa part une mère inquiète, protectrice et aimante. Le reste de la distribution comporte beaucoup de noms entre les professeurs autoritaires tournés en dérision et les camarades de classes des deux sœurs. Tous ces rôles entretiennent des relations d'une belle sincérité, procurant beaucoup d'émotions, aussi bien tristes que joyeuses. Des échanges soutenus par des dialogues d'une grande authenticité. Sur la forme, la réalisation de Diane Kurys s'avère assez académique. Cependant, sa mise en scène évolue dans des lieux ayant une véritable personnalité entre un bâtiment scolaire fourmillant de chahuts et un appartement familial plus intime et calme. Surtout, la période pendant laquelle se déroule l'histoire est très bien retranscrite à l'écran. Ce visuel empreint de mélancolie est superbement accompagné et aidé par une b.o. elle aussi pleine de nostalgie entre ses magnifiques notes touchantes et ses titres aux paroles qui raisonnent en accord avec le propos. La chanson de fin signée Yves Simon est pour sa part tout simplement mémorable et donne une âme musicale encore plus personnelle au métrage. Une fin qui s'avère simple mais appréciable, à l'image de cette œuvre. Car oui, Diabolo Menthe est la carte postale d'une époque, une ode au désir et à l'émancipation réjouissante, et pour tout cela, est un film méritant grandement d'être visionné.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2024
    Une juste et sympathique chronique, plus ou moins autobiographique, des années 60 ayant obtenu le prix Louis Delluc. Au passage Diane Kurys traite des problèmes des adolescents, caricature le monde enseignant avec un humour incontestable, et rappelle les évènements de l’époque avec une grande sensibilité (Charonne). Un film tendre, une juste chronique qui a mérité son succès avec une mention particulière à la craquante Eléonore Klarwein alors âgée de 13 ans. BO bien adaptée de Yves Simon.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Le film « Diabolo Menthe » de Diane Kurys, qui célèbre aujourd'hui ses 45 ans, reste un classique intemporel et culte pour toute une génération. Je me souviens de la fraîcheur incroyable de ses actrices, de la sincérité touchante de son propos et de cette nostalgie d'une époque révolue. La bande-son d'Yves Simon ajoute encore à l'ambiance unique du film. Situé en 1963, il offre une chronique adolescente pleine de délicatesse, évoquant avec justesse les premiers émois, larmes et autres rites de passage à l'âge adulte, sans oublier les tensions sociales de l'époque. Les performances d'Eleonore Klarwein et des autres acteurs sont inoubliables, m'attachant profondément à leurs personnages. Malgré le passage des années, « Diabolo Menthe » garde tout son charme et sa pertinence, me rappelant que certaines œuvres parviennent à capturer l'essence d'une époque avec une authenticité et une émotion rares. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 812 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Diabolo menthe nous plonge dans un Lycée de filles des années 60 (collège aujourd'hui) avec un certain charme et une excellente interprétation de ses actrices. Dans un premier temps la comédie se veut légère et le pari est réussi. Mais la seconde partie bifurque un peu plus dans une forme de tristesse, voire de mélancolie, dont on peine à cerner le fil directeur, alors qu'on quitte davantage les salles de classe pour se retrouver dans des appartements ou en vacances. L'ensemble est tout de même plutôt satsfaisant, mais il aurait été sans doute préférable de choisir entre comédie légère ou une évocation plus timorée de ce passage difficile que constitue l'adolescence.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Diane Kurys fait défiler une année scolaire de son adolescence, cet âge entre deux âges, délicat et un peu gris comme le sont ces années 62-63. L'existence de la jeune Anne n'a rien d'exceptionnel ni de pathétique, mais sa condition d'enfant de parents divorcés et de petite soeur que, négligemment, on considère encore comme une gamine, ne favorise pas son épanouissement.
    Surtout qu'on est en pleine époque gaullienne, dont Diane Kurys exprime le conformisme et la rigidité à travers son système scolaire. Sur le mode du souvenir et de l'anecdote, la réalisatrice dit des choses justes et sensibles sur l'adolescence, sur le vague à l'âme de l'adolescence, et ressuscite de façon convaincante le style et l'esprit des années 60. La tendre attention qu'elle porte sur une petite famille sans homme suffit à détourner cette très ordinaire chronique de la banalité.
    Dans l'ambiance d'un collège de jeunes filles, comme dans les scènes plus intimes, la jeune Eléonore Klarwein, dont les regards silencieux sont aussi éloquents que les paroles, montre un talent et un naturel charmants.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2022
    Chronique de l'adolescence dans les années 60, entre la culture parentale encore omniprésente et les aspirations neuves de cette jeunesse en ébullition, que Diane Kurys restitue avec beaucoup de sensibilité. Le film a bien vieilli sur certains points, pas vraiment sur d'autres (notamment sa mise en scène plutôt plate), mais il réserve quelques jolis traits d'humour et de tendresse pour cet âge ingrat. Les jeunes acteurs (qui, pour le coup, ont vraiment l'âge de leur rôle) sont solidement dirigés et d'une justesse de ton irréprochable.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2022
    Voilà l'un des premiers (si ce n'est le premier) teen movie français, réalisé par Diane Kurys et sorti en 1977, qui n'est pas mal mais sans plus. Sorte de "Boum" sans boum finalement, le film fait état d'une jeunesse adolescente ; le récit étant d'ailleurs pratiquement autobiographique. Nous suivons donc ici l'histoire d'Anne, ainsi que de sa sœur, qui sont toutes deux au lycée. Voilà, ça ne va pas vraiment plus loin que ça et c'est bien le problème car entre les cours et les disputes domestiques, le film n'a finalement pas grand-chose à proposer ! Vous allez me dire que "La Boum" n'avait pas non plus grand-chose à proposer mais nous suivions au moins une sorte de fil conducteur alors qu'ici, j'ai eu plus de mal à le trouver. D'ailleurs, je ne pense pas que le film ait vraiment un but de raconter véritablement quelque-chose de précis, il fait plus, encore une fois, état d'une certaine jeunesse mais également d'une époque. Même si le contexte n'est jamais très clair car jamais explicitement mentionné, les personnages sont souvent confrontés aux réalités politiques et sociales qui les entoure, parfois violentes, sans qu'ils puissent s'exprimer librement. Et c'est très intéressant d'avoir un regard aujourd'hui sur ces années 60 pour constater d'une évolution (ou non d'ailleurs) des meurs. Seulement voilà, j'ai trouvé le film, au bout d'un moment, un peu lassant, surtout qu'il possède un ventre mou non négligeable ! Concernant le casting, nous retrouvons, entre autres, Éléonore Klarwein et Odile Michel dont le jeu naturel confère au film une certaine authenticité. "Diabolo menthe" est donc un film qui ne casse pas des briques mais qui reste, dans l'ensemble, sympathique.
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2022
    Ce film est une formidable explosion de nostalgie des années collège dans les années 60 - 70. Période ou tout ou presque était interdit dans l'enceinte de l'école, mais aussi à la maison. Ou les profs pouvaient vous humilier, vous bafouer sans que vous ne puissiez répondre. Ou l'école était un lieu d'enseignement forcé plutôt que de passage de connaissances etc...
    Pourtant, le scénario relèverait plus du documentaire que du film, mais voilà, la nostalgie nous étreint, les souvenirs remontent, les émois amoureux ressurgissent, et ce film vous embarque sans même que vous vous en rendiez compte. C'est vraiment là que l'on se rend compte de l'indicible force du cinéma.
    A voir obligatoirement par les gens qui ont eu 13 - 15 ans entre 1960 et 1979 mais les autres, les plus jeunes, sont fortement invités à le voir, ils pourront ainsi comparer leur époque à celle-ci, et peut-être, qu'après tout, cela n'a guère changé.
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Le premier long-métrage de Diane Kurys, sorti en 1977, aborde avec sensibilité le thème de l’adolescence. Comme souvent, la réalisatrice puise son inspiration dans ses propres souvenirs d’enfance. Si le film respire la nostalgie des années 1960, il demeure également très naïf avec un scénario qui n’a d’autre but que de raconter une tranche de vie. On appréciera néanmoins les apparitions de Tsilla Chelton en surveillante générale très stricte et de Dominique Lavanant en professeur de mathématiques sans autorité. Bref, une histoire banale mais sincère.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2021
    Ce qui apparaît au premier abord comme la réponse féminine française en termes de réalisation et de distribution aux 400 coups de Truffaut finit par avoir des niveaux plus profonds ne serait-ce que parce que a il y a deux sœurs et que la structure de ce film résolument épisodique est divisée entre la plus jeune dans la première moitié et la plus âgée dans la seconde il s'agit d'un film plus sociologique. Il y a des moments où la réalisatrice s'arrête Diane Kurys parmi les nombreux petits moments de la vie pour permettre à un personnage secondaire de monologuer ou de révéler quelque chose ce qui maintient le caractère dramatique du film au milieu de la légèreté et de la comédie. C'est un film avec des hommes qui semblent menaçants et accueillants la perversité est au coin de la rue mais l'innocence est maintenue malgré tout. Diabolo menthe est un film ludique, sombre, triste, délicieux, surprenant et plein de sagesse. Les actrices que je ne connaît pas sont naturelles et convaincantes même lorsqu'elles doivent pleurer ou faire semblant d'avoir mal au cœur ou quoi que ce soit. L'inconvénient de l'ensemble est qu'il est trop long mais bon mieux vaut en avoir trop que pas assez...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 février 2021
    Film assez pauvre que ce soit sur le fond, avec un scénario décousu, sans grande saveur, qui vivote tout le long sans jamais se trouver, ou sur la forme, avec une réalisation paresseuse et un montage très brouillon. Le manque de conviction, de rythme, et l'absence d'enjeux, plombent totalement ce long-métrage qui ne fait que survoler son propos.
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