Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Stéphane C
63 abonnés
389 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 4 février 2013
Probablement un de mes films préférés, cette comédie douce-amère sur l'adolescence a marqué ma jeunesse même si je suis un garçon !! Ma fille est une voleuse ..... !!!!!! lol
un beau film sur les années lycées, belle musique de fin, actrices convaincantes (Éléonore Klarwein en tete). Cela change des teen movies debiles a l'américaine, ici on est dans l'ame des ados bien caracteristique. De plus le cadre des années 60 est bien rendu (film sorti en 1977)
J'ai découvert ce film à l'adolescence, et malgré les 30 années qui nous séparaient, je me suis sentie très proche du personnage de Anne, de ses doutes, de ses envies, de ses joies et de ses peines. Le lycée, les profs qu'on aime ou qu'on déteste, les affinités avec les copines qui changent au fil du temps, les relations avec la famille... tout sonne tellement juste ! Diabolo menthe, c'est un dosage parfait d'humour et de nostalgie, de petites joies et de vague à l'âme. La musique d'Yves Simon (et surtout son magnifique générique de fin) finissent de nous tirer une petite larme qu'on verse sans trop savoir pourquoi... comme quand on avait 13 ans...
Quel jolie chronique autobiographique de Diane Kurys!Se remémorant ses années adolescentes dans un lycée de jeunes filles à la discipline stricte,elle parvient à diffuser un sentiment de nostalgie,naturellement,par petites touches subtiles d'une époque révolue.Sa peinture d'une France de 1963,vue à travers les yeux de 2 fillettes de 13 et 15 ans,est touchante,car étonnamment sincère.Kurys a gardé des souvenirs vivaces de cette période mouvementée,entre premiers émois,colères d'incompréhension,et rébellion contre les enseignantes et les parents,sans oublier les mutations de la société et la redéfinition du rôle des femmes.Les jeunes filles sélectionnées jouent toutes de façon vraiment juste.Malgré toute cette bonne volonté,on n'évite pas toujours les lieux communs,où la trivialité des situations peut parfois se confondre avec l'ennui.L'adolescence prend un pli mélancolique,et passer le cap pour devenir adulte ne peut se passer sans des expériences douloureuses,voire des humiliations.La belle chanson d'Yves Simon se charge d'ancrer "Diabolo Menthe" dans une ère figée,que chacun connaît.
Cette chronique sur les ados sur l'époque des yéyé est remarquable, et pour moi le meilleur film justement sur les années 60.Prix L.Delluc 1977;il est également l'une des oeuvres majeurs de D.Kurys,sortie àprés le nul des nul 'A ns les petites anglaises'et avant la boom 1 culte avec Sophie Marceau .Je pense que ce type de sujet touche tt le monde,vraiment délicat comme Eléonor Klarwein alors àgée de 13 ans et puis d'une maniére perso, il est un souvenir indélébile de ma vie .... à toi Cécile nos tendres années snif.
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 29 mars 2022
Le film culte d'une gènèration fête aujourd'hui ses 45 ans! Mais si vous savez...cette comèdie de moeurs à succès de Diane Kurys dont on se souvient pour la fraîcheur de ses actrices, la sincèritè du propos et la nostalgie d'une èpoque rèvolue! Et on arrête les trous de mèmoire car "Diabolo Menthe" (1977), c'est aussi la chanson titre de Yves Simon! Avec pour toile de fond une chronique adolescente sage et corsetèe à peine troublèe par le massacre sanglant de Charonne comme le soulignera si justement Corinne Dacla! Nous sommes en 1963! En France, on va voir "Il sorpasso" au cinèma, on admire la cool attitude de Steve McQueen dans "The Great Escape" et on pleure la mort de Kennedy dans une classe! Le mètrage a juste ce qu'il faut de moquerie (la prof de maths jouèe par Dominique Lavanant), de dèlicatesse (l'anniversaire surprise offert à la mère par ses filles) et de cruautè (le maquillage interdit en cours de dessin) pour qu'on s'attache vraiment à Anne (Eleonore Klarwein, inoubliable, avec sa frange un peu trop longue) et aux personnages entre premiers èmois, premières larmes et premiers collants! Le chef d'oeuvre de Kurys...
Joli film sur l'adolescence. La force du film est sans doute des avoir coller au plus près d'une vérité même si on a l'impression d'être dans les années 70 plutôt que des années 60 notamment dans les relations enfant-parents. La nostalgie et le retour à cette époque sont parfaitement retranscrise. Cependant la chronique manque de style ; pas vraiment comédie, pas non plus un drame, le tout manque vraiment de caractère.
Un très bon film qui se passe à une époque que je n'est pas connu, mais qui est justement intéressant dans la manière avec laquelle il dépeint ce début des années 60s... A réserver tout de même à ceux qui sont nostalgiques de cette époque ou qui comme moi, aurait voulu la connaître.
Il faut d'abord rappeler que le film tourné en 1977 fait revivre une période (1962) qui fait figure de préhistoire en matière d'éducation. Pourtant, pour l'avoir revu 30 ans après sa sortie, il tient la route car il était sincère à l'époque et ça, la sincérité, c'est qq chose qu'on ne peut pas retirer et qui traverse les années. Chaque scène sonne juste. Que les petites filles (oh! pardon, jeunes filles) du 21ème siècle regardent et donnent leur avis. Il me semble qu'il est intemporel.
J'ai toujours adoré ce film, ça rapelle la rentrés des classes, c'est sûr c'est une période un peu ancienne pour moi, mais malgrès ça, il laisse un goût mélancolique sur les années "lycée". Bref, à voir absolument.
" Diabolo menthe " ou une évocation nostalgique de l'adolescence, lointaine et vivace, à fleur de chair pourrait-on dire. Très joli film, où l'atmosphère rend bien compte du souvenir et de la sensation. Belle chanson d'Yves Simon - indissociable du film - images et scènes de vie au lycée pour deux jeunes filles oscillant entre joies et mélancolie. " Diabolo menthe ", moment où le temps s'arrête, la gorge se serre un peu et le coeur bat. L'émotion est intacte et Dieu sait combien ce mot galvaudé et bafoué a perdu de sa valeur de nos jours...