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landofshit0
274 abonnés
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2,5
Publiée le 28 juin 2013
John Wayne reprend le rôle du shérif Rooster Cogburn qu'il jouait dans 100 dollar pour un shérif. Seulement ici le film est loin d’être aussi réussit,ce n'est pas une suite mais une nouvelle aventure de ce personnage fort en gueule. Les dialogues sont moins percutant et donc John Wayne est moins drôle,le film tient pour son duo d'acteurs car pour le reste c'est le calme plat.
C'est un excellent film. Il est presque parfait. La seule chose que je lui repproche un peu, c'est qu'il est un petit peu trop long. J'ai dû essayé de le regarder cinq fois pour le terminer.
Long métrage datant du milieu des années 70, une bible et un fusil est un western d'honorable facture. Le duo principal est constitué de John Wayne ( pour l'un de ses derniers rôles au cinéma ) qui nous offre une solide interprétation et de Katharine Hepburn qui est étonnante dans le rôle de la prédicatrice. L'histoire fait dans le déja-vu et le scénario n'a rien d'extraordinaire, mais la mise en scène de Stuart Millar est tout de même agréable, notamment sur certaines séquences de fussilades qui sont brillamment filmées. Ce n'est pas non plus un western qui peut prétendre à faire partie des classiques ( car il souffre de quelques problèmes au niveau de la narration ), mais je l'ai trouvé attachant et il est à visionner au moins une fois.
Western pas loin d'être acceptable. S'il tient debout c'est pas par son scénario, faut juste se contenter d'interminables dialogues entre John Wayne et Katharine Hepburn, Tantôt plaisant, tantôt pesant. Des petites scènes d'actions qui soulage un peu notre manque. Pas mémorable en somme.
Une Bible et un fusil serait un western quelconque sans la présence de John Wayne et de Katharine Hepburn qui s'en donnent à cœur joie, l'un en vieux shérif borné et bourru et elle en bonne sœur ayant un caractère bien trempé. Un western divertissant se laissant voir, manquant de force dans les scènes intimistes mais efficace dans les scènes de fusillades.
L'intérêt unique de voir ce western incontestablement mineur : la seule et unique rencontre entre deux monstres sacrés, John Wayne et Katharine Hepburn. John Wayne reprend son savoureux personnage de shérif borgne, très porté sur la bibine mais rusé de l'excellent "Cent dollars pour un shérif". Face à lui, Katharine Hepburn n'en est pas moins savoureuse en fille de pasteur très portée sur la religion mais qui sait très bien aussi buter un méchant à plusieurs mètres avec un fusil. Autrement l'histoire se contente de prendre des sentiers déjà bien battus et la réalisation ne dégage pas la moindre once d'originalité ou de grand cinéma, donc rien à l'horizon à ce niveau-là... Résultat, à voir uniquement pour le grand Johnny et la grande Katharine.
Il est vrai que “Une bible et un fusil” a tout du film préfabriqué, véhicule pour donner une suite au fameux “Cent dollars pour un shérif” (1969) d’Henry Hathaway sorti sur les écrans six ans plus tôt qui valu son seul Oscar à John Wayne et aussi occasion unique de confronter pour la première fois deux immenses stars nées la même année (1907). C’est Hal B. Wallis, l’un des plus grands producteurs d’Hollywood déjà présent sur “Cent dollars pour un shérif” qui effectue pour l’occasion son dernier ouvrage permettant à sa femme l’actrice Marthe Hyer d’écrire le scénario. Le scénario justement tente de proposer un mariage entre une suite presque revendiquée de “Cent dollars pour un shérif” et un remake à peine voilé de “L’odyssée de l’African Queen” (1951) de John Huston. Il faut avouer que la tentation était grande, John Wayne étant sous une autre forme qu’Humphrey Bogart, la représentation idéale du mâle américain de l'époque. Katharine Hepburn si elle n’est pas sœur missionnaire comme chez Huston n’en n’est pas très loin. Il n’y avait donc plus qu’à ménager les affrontements sémantiques entre les deux acteurs ce que ne se prive pas de faire Martha Hyer. A ce jeu, John Wayne qui est dans la toute dernière ligne droite de sa carrière semble très heureux de pouvoir cabotiner à qui mieux mieux. Katharine Hepburn certes plus sobre lui renvoie la balle avec dextérité et non sans malice. Le film a été largement critiqué pour un abus de facilité au détriment d’une histoire sacrifiée sur l’autel de la soupe à servir aux deux stars. Ce n’est pas complètement faux mais aussi un peu injuste car le film une fois annoncé ne promettait sans doute pas autre chose. Avec le recul, “Une bible et un fusil” s’avère tout-à-fait sympathique si encore une fois on ne lui demande pas ce qu’il ne promet pas.
Je l'ai appris il y a pas longtemps mais j'ignorais que "Une bible et un fusil" était une suite de "Cent dollars pour un shérif" d'Henry Hathaway avec le mème personnage borgne et bourru du bon coté de la loi, je l'avais déjà vu mais je n'ai pas fait la comparaison. "Une bible et un fusil" est un Western réalisé en 1975 par Stuart Millar que je ne connais que pour avoir réalisé ce film mais auquel je trouve sa mise en scène agréable a regarder au visionnage avec de superbes paysages forestières (un peu comme "Cent dollars pour un shérif"), un scénario qui tient la route pour une suite avec le shérif, engagé pour retrouver de la nitroglycérine explosive , qui croise une femme d'église qui a vu son peuple tué par la mème gang que recherche le shérif, ces deux là vont faire chemin ensemble et c'est pas triste de s'entendre (rire), ils sont joués par John Wayne et Katharine Hepburn, deux comédiens vieillissants qui s'en donnent à coeur joie pour distraire le spectateur. Un Western pépère auquel on passe un bon moment.
Sans jamais atteindre des sommets du genre, "Une bible et un fusil" n'en demeure pas moins appréciable à plusieurs aspects. En effet, que ce soit pas son aspect clairement modeste ou encore ses dialogues plutôt savoureux, l'ensemble sait se faire relativement agréable de bout en bout, et même parfois assez touchant tant les deux monstres sacrés que sont John Wayne et Katharine Hepburn s'en donnent à coeur joie. On pourra alors toujours trouver cela un peu caricatural, d'autant que le film manque cruellement de méchant d'envergure, mais si vous voulez passer une bonne petite soirée sans prise de tête, nul doute que cette "Bible et un fusil" saura largement remplir son contrat. Plaisant.
Une bible et un fusil est certainement l’un des Western les moins réussi. Un prestigieux casting avec à l’affiche John Wayne, Katherine Hepburn ou encore Anthony Zerbe, une mise en scène de Stuart Millar irréprochable et un film qui est loin d’être ennuyeux. Cependant je suis loin d’avoir été conquis, j’ai trouvé le scénario mal travaillé et je n’ai pas accroché à 100% à l’histoire. Bref je suis un peu déçu, 10 / 20.
Dans "Une bible et un fusil", un western de facture archi classique, John Wayne retrouve le personnage de Rooster Cogburn qui lui avait valu un oscar dans "True Grit". Il y forme un duo émouvant avec Katherine Hepburn, avec qui il n'avait joué auparavant. Le film vaut surtout pour cette confrontation souvent jubilatoire.
Il est des suites qui font aussi bien que leur prédécesseur, d’autres qui font mieux, d’autres encore qui font pire, et d’autres enfin qui sont charmantes. Rooster Cogburn est de ces dernières, et son charme – paradoxal de parler de charme pour un western qui se plaît, a contrario, à travailler au corps un personnage bourru, alcoolique et à la gâchette facile – réside avant tout dans la confrontation de deux grands, très grands, immenses acteurs : John Wayne et Katharine Hepburn. Voilà un récit fort bien mené, mais sans fulgurances, un divertissement qui nous convie à partager l’intimité pour le moins agitée d’un couple malgré lui, couple délicieux parce que proche du buddy movie : deux tempéraments, deux visions du monde, deux origines américaines – Nord versus Sud –, deux sexes enfin qui s’affrontent pendant plus d’une heure et demie. Qui s’aiment également d’un sentiment d’amitié non loin de l’amour. Et ce qui rapproche ces deux personnages célibataires, au-delà des circonstances inhérentes à l’histoire, semble relever du métadiscours : d’une réflexion plus profonde sur le genre du western au milieu des années 70, faisant de ses deux tourtereaux les avatars d’un monde et d’un genre sur le point de disparaître. Rooster Cogburn est d’emblée désigné comme une relique de l’ancien temps, un vieux reste contraint d’abandonner ses armes et son étoile pour partir en retraite ; Eula Goodnight porte, quant à elle, un nom de famille attestant cette dimension crépusculaire. Ensemble, ils offrent au spectateur un dernier tour de piste et prouvent qu’ils ont encore de beaux restes, tout comme le genre qu’ils représentent. Les voir se séparer avant le générique de fin insiste sur le refus d’un retrait hors du monde et de l’écran, d’une tranquillité signifiant la mort du western. Ils en sont la mémoire vivante et les acteurs. Deux shérifs, en somme. On ne peut que s’en réjouir. Rooster Cogburn est un western de qualité doté d’un fond certain de nostalgie pour un âge d’or passé, porté en outre par la belle composition musicale de Laurence Rosenthal.
Scénario très prévisible et sans ambitions, des situations banales, des personnages cabots. Le western hollywoodien vit c'est dernières heures, film qui se regarde une fois et puis c'est tout.
La version restaurée livre une photographie magnifique à l'image des décors naturels de ce western sans grande originalité, si ce n'est la confrontation Wayne/Hepburn parfois jubilatoire. Pas du grand cinéma, mais du bon cinoche. Ce qui n'est déjà pas si mal...