La Boum : les secrets du tournage

La Boum, sur tous les films sortis en 1980, est le long métrage ayant réuni le plus de spectateurs cette année-là : 4 378 430 entrées, soit devant L'Empire contre-attaque. Sorti en décembre 80, le film ne connaît pourtant pas de suite un grand engouement, n'étant que 6e au box-office la première semaine. Mais le film devient ensuite n°1 pendant un mois, et allait quitter l'affiche au bout de trente cinq semaines.

Si Claude Brasseur interprète le père de Sophie Marceau dans La Boum et La Boum 2, les deux acteurs entretiennent une relation amoureuse devant la caméra de Francis Girod pour les besoins du thriller Descente aux enfers en 1986.

Comment parler de La Boum sans évoquer le slow devenu culte, Reality ? Son interprète, Richard Sanderson, fait la rencontre peu avant le tournage du compositeur Vladimir Cosma, et est dès lors sélectionné pour chanter le titre-phare du film, qui devient un énorme succès : Reality est n°1 des ventes dans une quinzaine de pays en Europe et en Asie, et plus de 8 millions d'exemplaires seront écoulés. A noter que le titre avait d'abord été proposé à Gilbert Montagné, qui a préféré ne pas l'interpréter, le morceau ne correspondant pas à sa tessiture.

La comédienne qui interprète la jeune Pénélope, Sheila O'Connor, a bien failli devenir Vic. Trois semaines avant le tournage, c'est elle qui devait tenir le rôle de la jeune écolière. Mais l'arrivée au dernier moment de Sophie Marceau provoqua des changements de casting.

Denise Grey, qui interprète la grand-mère fantasque de Vic, faisait à l'occasion de La Boum son grand retour sur grand écran dix ans après La Maison de campagne (1969), de Jean Girault. Cette grande comédienne était en effet restée exclusivement télévisuelle durant les années 70, et le rôle de Poupette l'a largement réhabilitée sur le devant de la scène cinématographique.

La révélation de La Boum reste sans conteste la jeune interprète de Vic, Sophie Marceau, pour qui c'était le premier film. C'est le début d'une carrière prolifique, amenant la jeune femme à tourner pour les plus grands réalisateurs français (Maurice Pialat dans Police en 1985, Bertrand Tavernier pour La Fille de d'Artagnan en 1994), connaissant même une envolée internationale importante, notamment dans Braveheart (1995) et Le Monde ne suffit pas (1999).

La Boum marque la première rencontre professionnelle entre Sophie Marceau et Claude Pinoteau. Les deux artistes se retrouveront en 1982 grâce à La Boum 2 puis en 1988 pour L'Etudiante.

Face à l'énorme succès rencontré par La Boum, une suite verra le jour. La Boum 2, en 1982, réunira à nouveau Sophie Marceau face à la caméra de Claude Pinoteau.