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mickael l.
41 abonnés
90 critiques
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2,5
Publiée le 11 septembre 2021
Rare de voir Gabin décevant. Je trouve ce film mou , sans âme. Grangier nous avait habitué à mieux. Raymond Gerome je ne le supporte pas dans ce film . Alclair toujours juste comme à son habitude. Monod fait du Monod . Le couple Flon Gabin ne fonctionne pas ce coup ci . L'idée était bonne mais pas assez approfondie. Puis encore un film de 1h17 ..... trop court
Sous le signe de l'inquiétude. Ce long-métrage prend son envol et se crash sans trop attendre. Ce n'est que du blablatage sous une intrigue trop faible. Il faut savoir que Sous le signe du Taureau est l'un des plus gros échecs commerciaux dans la carrière de Jean Gabin.
Gabin est très bon ici, dans ce film qui, hélas pour lui, sera un retentissant bide commercial (sauf erreur, son plus gros bide) et est désormais totalement tombé dans l'oubli, je ne sais pas à quand remonte la dernière diffusion TV, mais ça date. Très court (moins de 80 minutes, comme "La Horse" et, je crois, "Le Pacha"), c'est une comédie dramatique parfois un peu maladroite, que j'avais noté bien mieux que ça (et les 4 étoiles actuelles que je donne sont, déjà, pour ce film, au regard des autres avis sur le site, une note exceptionnelle), que j'avais en fait surnoté, dans une tentative de redorer son blason. Tout en reconnaissant que ce n'est pas un grands cru, je ne peux m'empêcher d'adorer ce film que je surnote encore, donc, pour la beauté du geste. Même son édition DVD est au rabais, qualité d'époque, non restauré, sans bonus...
Un bon film qui raconte l'histoire d'un chef d'entreprise qui fait passer sa passion de l'aéronautisme avant les bénéfices et que tout le monde laisse tomber quand sa société est en grandes difficultés.
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3,0
Publiée le 25 janvier 2024
Alors qu'il termine un prototype de stato-rèacteur qui s'apprête à exploser en plein ciel, un patron d'une usine de l'aèronautique est bousculè par ses commanditaires qui ne veulent plus lâcher un sou [...] « Opèration survie » pour Jean Gabin qui marquait là sa treizième collaboration avec Gilles Grangier, rèalisateur privilègiè de l'acteur. "Sous le signe du taureau" (1969) n'est pas la plus connue des associations et n'a pas fait que des heureux chez les critiques! Pourtant ce cinèma de papa cher à Grangier suggère plus qu'il ne dit la force et l'actualitè de ce cinoche là. « Ce ne sont pas les idèes qui manquent, c'est le pognon ! » Dialogues èvidemment savoureux de Michel Audiard (« Quand on prèpare un coup de jarnac, on trouve toujours des mots nouveaux. ») et musique jazzy de Jean Prodomidès! Du Gabin sur mesure qui dèbite le dialogue et qui a passè l'âge des mutations...
Tout va mal pour Albert Raynal (Jean Gabin), fabricant de fusées : un de ses prototypes explose, les financiers lui coupent les vivres, et sa femme veut divorcer. Grangier respecte ici la règle des trois unités, et bâtit une intrigue linéaire, ramassée, au rythme néanmoins un peu nonchalant. Tout repose sur les épaules d’un Gabin désabusé, vieilli, cabotinant malgré tout avec un plaisir évident ; le personnage agace et touche à la fois. Les financiers sont en ligne de mire, ce qui est logique en cette période d’après soixante-huit, mais trouve des résonnances actuelles inattendues. Le couple Gabin-Flon fonctionne bien, peut-être avec moins de force que dans « un singe en hiver » tourné sept ans auparavant, mais on les croit vraiment mariés depuis vingt ans. Beau ballet de personnages secondaires, dialogues d’Audiard sans panache mais à la hauteur, et final rempli d’émotion. Cette dernière collaboration Gabin-Grangier est donc plutôt réussie, servie par une technique certes traditionnelle, mais maîtrisée.
Un film réalisé et interprété sans la moindre conviction, même Jean Gabin fait le strict minimum. Les dialogues de Michel Audiard sont beaucoup moins savoureux que d'habitude et l'ensemble est plutôt mou alors que l'idée de départ était idéal pour faire un grand film. Seule la toujours excellente Suzanne Flon apporte un peu d'intêret à l'ensemble. En bref, un film qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
le personnage incarné par Jean Gabin n a pas de chance. C est un inventeur qui rate toujours ses expériences et pourtant à chaque fois il y croit dur comme fer. Mais là il est découragé. Il est ruiné et tout le monde menace de l abandonner y compris sa femme (Suzanne Flon) alors il va chercher du réconfort auprès d une amie de longue date Colette Deréal dans un rôle court mais elle est tellement lumineuse dans ce film qu on a l impression qu on l a vue depuis le début jusqu à la fin. Encore un film que j aime beaucoup
Pour la douzième et dernière fois, Jean Gabin tourne sous la direction de Gilles Grangier et toujours en compagnie de Michel Audiard qu’il vient de retrouver pour « Le Pacha » (Georges Lautner en 1968) après une brouille de cinq ans. Le film est une adaptation d’un roman de Roger Vrigny (« Fin de journée » paru en 1968). L’acteur incarne un ingénieur aéronautique ayant consacré sa carrière à la recherche grâce à l’immense fortune de son épouse (Suzanne Flon) qui lui a jusqu’alors ouvert les portes des financements nécessaires à la prise de risques industriels. Mais après une dernière déconvenue, les investisseurs, jusqu’alors réticents mais dociles, décident de retirer « leurs billes ». L’affaire tombe d’autant plus mal que Madame Reynal songe sérieusement au divorce. Gabin est ici sur du velours, seul contre tous et prêt à aucune concession sur ses principes. Un rôle qu’il affectionne. La description du capitalisme de l’époque, certes peu scrupuleux quant au devenir des exécutants mais encore empreint de certaines manières, est tout à fait juste et parfaitement illustrée par les dialogues de Michel Audiard qui place les mots qui font mouche dans la bouche d’un Gabin dont le personnage fait figure d’anarchiste dans un milieu où la discipline de classe est la règle. Entouré des Michel Auclair, Suzanne Flon (pour la troisième fois son épouse à l’écran), Colette Deréal, Raymond Gérôme, Fernand Ledoux, Jacques Monod et Louis Arbessier, le grand acteur en fin de carrière est encore une fois à son meilleur, déployant toute l’humanité dont il était pétri pour incarner cet ingénieur certes très séduisant mais aussi parfaitement autocentré et peu habitué à devoir céder du terrain. Le film de très bonne tenue a été bizarrement mal accueilli à sa sortie et pour cette raison occupe une place un peu en retrait parmi la douzaine de films d’une collaboration qui fut très fructueuse. À voir absolument pour les amoureux de Jean Gabin qui ne connaissent pas « Sous le signe du taureau ». Les Rouennais apprécieront les vues intérieures et extérieures de la Gare SNCF Rive Droite avant sa restauration.
Un homme fait le point sur sa vie après un échec professionnel. En clair, il disparaît des sphères publiques et privées pour chercher ce qui pourrait le faire rebondir. Gabin reprend les manières des films policiers qui ont fait sa renommée mais les dialogues n’aident pas à changer le style qu’on aurait voulu différent pour un sujet pas mal au final.
Albert Raynal est un scientifique de renom dans le domaine de l'aérostatique (?) mais, lâché par les banques, il se met en quête d'un investisseur. Pas d'intrigue policière ni d'effets dramatiques ou spectaculaires dans ce film court d'une rare sobriété -si l'on excepte les envolées de Michel Audiard contre la haute finance- mais une satire corrosive de la bourgeoisie et des nantis. Grangier oppose l'intégrité de Raynal, convaincu d'aller au bout de son projet, à des capitalistes cyniques et hypocrites. Le personnages de Jean Gabin ne rencontre que des banquiers timorés, des faux amis et de vrais arrivistes. L'aspect conjugal, avec Suzanne Flon, est discret mais pas sans intérêt. Le haute bourgeoisie, univers feutré mais impitoyable, ne sort évidemment pas grandie de cette démonstration désabusée. Il n'en demeure pas moins, en définitive, que la principale faiblesse du film tient à une interprétation encore monolithique de Gabin, pas toujours crédible en scientifique.
Pour en finir avec la charnière 1968 (il faut bien parler de ce qui est important), c'est avec ce film qu'un équilibre est retrouvé, faisant le compromis du vrai Gabin avec les temps qui changent. Et on ne saura trop souligner les avantages de cette prise de décision si on apprécie l'acteur ! Conclusion : 1968 aura pour lui été un creux de la vague dans la houle du cinéma.