Votre avis sur La Petite Voleuse ?
3,0
Publiée le 1 janvier 2025
La Petite Voleuse de Claude Miller est un film ancré dans les années 50, où les chants scouts, omniprésents, apportent une touche d'authenticité et de nostalgie. Certes, ces airs un peu "old school" peuvent sembler datés, mais ils participent au charme du témoignage d'une époque révolue. Charlotte Gainsbourg, fidèle à elle-même, livre une performance qui respire le naturel, mais sans grande surprise : elle fait du Charlotte Gainsbourg, quoi. Cependant, malgré sa sincérité, le film manque d'ampleur et reste un peu plat, ce qui explique pourquoi il est tombé dans l'oubli. Ce n'est pas un grand film, mais il a sa place pour les amateurs d'un certain réalisme d'époque.
4,0
Publiée le 11 août 2024
Une bien belle interprétation de Charlotte Gainsbourg mais aussi des seconds rôles. Une histoire originale écrite à l'origine par Truffaut qui est décédé et n'a malheureusement pas eu le temps de tourner son film. Les années 50 sont dépeintes ici telles qu'elles étaient. Les décors sont bien choisis et on passe un super moment.
3,5
Publiée le 19 avril 2024
J'ai vu ce film à sa sortie en 1988 et, pour autant que je m'en souvienne 35 ans après, j'avais bien apprécié la fraîcheur et la spontanéité de Charlotte Gainsbourg, alors âgée de 14 ou 15 ans, qui contraste atrocement avec sa " grande fatigue" et son début de décrépitude dans son dernier film, " Les Leroy " avec José Garcia (avril 2024).

Dans ce film, j'avais apprécié l'atmosphère petit village français années 50...

Un gentil petit film " bien de cheux nous "...
3,5
Publiée le 19 avril 2024
Claude Miller réalise un portrait sensible et juste d'une adolescente dont la cleptomanie est un trait particulier du caractère, un de ceux par lesquels se manifestent le déséquilibre affectif de la jeune fille.
Miller met en scène une scénario co-signé par François Truffaut; rien d'étonnant alors à ce que Janine, "la petite voleuse" interprétée par Charlotte Gainsbourg, présente quelque analogie et lien de cousinage avec l'Antoine Doinel des "400 coups" du même Truffaut, deux personnages dont les histoires et les expériences respectives diffèrent mais que rapprochent de semblables carences affectives et l'instabilité qui en découle.
Janine, abandonnée par ses parents, ne rêve que de s'échapper de son existence rurale et solitaire entre un oncle et une tante pas précisément aimants. Le film est le récit des diverses tentatives et expériences sentimentales et sociales de l'adolescente, une histoire dont l'intérêt et la cohérence psychologiques n'excluent ni la fantaisie ni la spontanéité. Le portrait de Janine est celui d'une jeune fille résolument moderne qui s'intègre parfaitement dans une reconstitution minutieuse de la France de la Libération. Cette forme rétro, associée à la modernité du personnage principal détermine l'originalité et le charme du film. Très bien entourée, Charlotte Gainsbourg, tour à tour timide et pleine d'aplomb, est formidable.
3,0
Publiée le 27 septembre 2021
Prévu à l'origine pour François Truffaut (qui eut quand même le temps de rédiger le scénario avant son décès), le projet fut repris par Claude Miller, sans doute effectivement l'un des réalisateurs les mieux placés pour reprendre le travail d'un des pères de la Nouvelle Vague. J'avoue être assez mitigé : d'un côté, notamment pendant la première partie, j'ai eu du mal à m'identifier (et donc à m'intéresser) au personnage principal, souvent irritant, dont on ne comprend pas toujours les motivations, sœur pas si éloignée de « L'Effrontée », réalisé trois ans plus tôt par le même Miller, auquel toutefois s'ajoute ici un contexte historique important.

C'est d'ailleurs, à mon sens, clairement ce qui fait la différence ici : le cinéaste retranscrit avec élégance et talent le parfum qui se dégageait de ces années d'après-guerre sentant vraiment le vécu, la reconstitution se révélant tout aussi impeccable. Heureusement, le film trouve sa vitesse de croisière par la suite, les personnes rencontrées (dont l'excellent Didier Bezace et Nathalie « Hasta siempre » Cardone par la jeune héroïne lui apportant, chacun, un regard différent sur la vie, ses joies, ses déceptions, laissant entrevoir une jeune femme pour qui l'âge adulte, sera, sans doute, une nouvelle histoire, où celle-ci se sera assagie.

Voilà, désolé pour cette critique assez sommaire mais pour être tout à fait honnête j'ai vu « La Petite voleuse » il y a seulement quelques mois et l'ai déjà oublié dans les grandes lignes, si ce n'est pour vous écrire qu'il s'agit d'un film fait avec soin, rompant de façon plutôt intéressante avec l'académisme si souvent de rigueur dans l'Hexagone, à défaut de nous toucher réellement faute d'une héroïne marquante (du moins dans le bon sens du terme).
4,0
Publiée le 17 août 2021
Qu'est ce qu'elle a donc fait la petite hirondelle ?
Elle a volé son monde pour survivre socialement dans un nouveau monde édulcoré après des années de guerre, de privation, de "on a pas le droit de ..." son culot pulsionnel qu'elle porte presque inconsciemment, c'est sa petite pulsion de vie de Janine Castang, qui garde les traces d une timidie effrontée qu on a connu aussi.
Le personnage de Janine est touchant comme agaçant, sa soif d'être acceptée par le monde des grands et du beau, où sa seule règle est : si tu m aimes, si tu m acceptes je te suis que cela soit bien pour moi ou pas... elle est quand même incarné de manière très juste par Charlotte Gainsbourg.
3,5
Publiée le 21 mai 2021
La Petite Voleuse est un scénario sur lequel François Truffaut travaillait lorsque s’est déclaré la tumeur cérébrale qui lui sera fatale peu après. Il ne put donc jamais mettre en image ce film. Cependant, 4 ans après la mort du cinéaste, ce dernier vit le jour sous la caméra de Claude Miller. Malgré certaines références au cinéma de Truffaut spoiler: (Janine aime le cinéma, Mon amant de Saint-Jean qui avait été utilisé dans Le Dernier Métro résonne à deux reprises…)
, Miller ne fait pas un copier-coller du père des Quatre cents coups et adopte un style propre. On peut imaginer que, si ce dernier avait mis en scène le film, l’émotion ressentie par le spectateur aurait été plus forte et l’ensemble aurait paru moins scolaire mais Miller a eu l’excellente idée de confier le rôle de Janine à Charlotte Gainsbourg, actrice qu’il avait dirigé trois ans plus tôt dans L’Effrontée. Celle-ci fait preuve, à 17 ans, d’une sensibilité d’actrice évidente et offre une véritable âme au film et à un scénario tournant autour d’elle. La Petite Voleuse est donc un film réussi sur l’étude d’une jeune fille un peu perdue qui rappelle le cinéma de Truffaut sans en être un plagiat.
4,0
Publiée le 1 avril 2021
Un remake féminin des 400 coups, prétexte à une reconstitution efficace des années 50 (fascination de la culture américaine, lingerie, méthode Ogino, dactylos formées à Pigier, JOC, Photomaton…) à travers une jeune paumée au bon cœur mais sans repères, excellement incarnée par Charlotte Gainsbourg débutante. Des scènes violentes (échange de l’appareil photo vs avortement).
1,0
Publiée le 21 mars 2021
La Petite Voleuse est encore un autre fantasme masculin français typique avec des connotations de lolita distinctes. Pour être juste on ne peut pas parler de lolita car Gainsbourg a 17 ans et joue le rôle d'un jeune de 16 ans. L'autre problème du film c'est qu'il n'est pas facile de s'identifier ou de compatir donc de s'intéresser aux épreuves aux tribulations et aux mésaventures d'une petite fille pour la plupart antipathique, menteuse, voleuse, dévergondée et à la limite de l'arriération. Il faut peut-être être étudiant en cinéma pour rire d'une bombe lancée sur un troupeau de vaches. Et de qui Gainsbourg a-t-elle appris à s'introduire dans des maisons fermées à clé. Le réalisateur a-t-il essayé de nous présenter une jeune délinquante ou nous a-t-il donné un aperçu de la vie d'un criminelle en devenir. Elle doit être complètement aliénée et je citerais bien des poèmes de Bob Dylan si seulement je me souvenais des paroles de ce charlatan...
3,5
Publiée le 16 mars 2021
Reprenant un scénario que François Truffaut, mort prématurément, n’avait pas eu le temps de mettre en images, Claude Miller réalisait La petite voleuse en 1988. Trois ans après L’effrontée, il choisit à nouveau Charlotte Gainsbourg pour le rôle principal. Avec ses 17 ans, la jeune Castang (elle partage le même nom de famille dans les deux films) n’est désormais plus une jeune fille mais plutôt une jeune femme qui rêve d’indépendance. Ce portrait doux, sensible et émouvant d’une adolescente abandonnée par ses parents, malheureuse et inadaptée à sa petite vie provinciale, semble être un alter égo féminin du Antoine Doinel des 400 coups. Sa découverte de la vie, de l’amour, du renoncement des adultes et de l’émancipation dans cette France d’immédiate après-guerre est racontée avec intelligence et délicatesse. Charlotte Gainsbourg, extraordinaire dans son rôle de femme-enfant, est pour beaucoup dans la réussite de l’entreprise.
3,0
Publiée le 2 février 2021
Le genre de films intournables en 2020, il y aborde la liberté, la sexualité et la liberté d’une adolescente de 16 ans pas farouche qui fait sa crise d’adolescence. C’est acerbe, aiguisé comme sait le faire le duo Miller / Truffaut, pour cela, ils reprennent l’effrontée fille de l’autre et elle éblouit l’écran. Une ode à la liberté qui fait du bien dans cette tendance rétrograde et conservatrice actuelle.
3,0
Publiée le 1 février 2021
Elle vole de la marchandise dans les magasins, elle chaparde de la lingerie, des chaussures, des clopes! Elle fauche aussi l'argent du Bon Dieu! Bref, Janine fait dans le mensonge très grave et c'est aussi une bonne menteuse! Eclosion de Charlotte Gainsbourg qui fait les 400 coups chez Claude Miller, d'après un film fantôme de François Truffaut, ècrit avant sa mort! Audacieuse et timide, candide et dèsinvolte, Charlotte confirme son talent d'actrice après son Cèsar du meilleur espoir pour "L'effrontèe" du même Miller! Un film èmouvant, portè par la hardiesse, la fèminitè fremissante et le tout en contraste de son actrice principale! On apprècie ègalement Didier Bezace et surtout le jeu naturel du regrettè Simon de La Brosse qui joue le petit copain passionnè de moto-cross dans la seconde partie! Un ècorchè de la vie parti trop tôt...
4,0
Publiée le 1 février 2021
La petite voleuse. C'est la fille au génie de Serge Gainsgourg. Charlotte Gainsbourg, avec sa taille et ses longues jambes. Elle débute très tôt au cinéma. C'est la fille d'un génie et c'est une magnifique actrice elle-même. C'est un très beau film, l'histoire d'une France d'après guerre. Une vie difficile et un renouveau de la société imminent.
3,5
Publiée le 11 novembre 2020
Miller filme les 400 coups au féminin avec une actrice qui crève l’écran.
Superbe Charlotte dans ce drame de la jeunesse où les désirs sont battus par la société.
4,0
Publiée le 28 septembre 2019
Un drame réalisé par Claude Miller en 1988. Avec un peu d'humour, beaucoup de tendresse et de poésie, il nous offre des dialogues charmants et une belle reconstitution de l'ambiance de l'époque. Son scénario, coécrit avec François Truffaut, nous conte une histoire à la fois dure et dramatique ; les péripéties de Janine, 16 ans, vivant chez son oncle crémier et sa tante. Sa mère est en Italie, ayant a eu quelques problèmes à la libération. L'histoire se déroule en France en 1950 : Janine est espiègle ; elle aime : le cinéma, les dessous chics, les mensonges et les rencontres.
La réalisation nous offre un joli casting avec une très émouvante et lumineuse Charlotte Gainsbourg (Janine Castang "La petite voleuse") et Didier Bezace dans le rôle de Michel Davenne l'homme marié.
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