Derniers Avis sur Fantômes en fête

Bill Murray porte un peu sur ses larges épaules tout le poids de cette comédie noire et il relève le défi brillamment, ce rôle de chef prétentieux, arrogant et égoïste lui va comme un gant.
Coté scenario c'est un peu faiblard et peu original mais on passe tout de même un agréable moment grâce à la prestation de Bill Murray.

Une adaptation moderne du conte de Dickens avec Bill Murray en Scrooge, totalement en roue libre, il en fait des tonnes, en devenant insupportable dans un ensemble qui a des airs de nanar, sans compter que les excès font place à de la mièvrerie. Heureusement il y a quelques gags, effets et la ravissante Karen Allen pour sauver le naufrage.

Une comédie lourdingue, Bill Murray en fait des tonnes, et la réalisation est bien moins reussi que les précédents films du réalisateur, sorte d'un Tim Burton, mais en plus grotesque. Les heures trente sont véritablement longue. Il y a tous de même un sacré casting, mais ça ne suffit pas. Une sorte de rédemption, sur un homme riche et célèbre, dénouer d'humanité est rediriger par le fantôme des Noël passé, présent et futur. Qui lui fait faire des cauchemars éveillés. Et qui avec de bonne attention, gagne dans le coeur des gens.

Adaptation moderne du conte Un Chant De Noël de Charles Dickens, Fantômes En Fête n'est malheureusement pas très réjouissant. L'histoire nous fait suivre Frank Cross, un directeur de chaîne de télévision cynique et égoïste prenant un malin plaisir à terroriser ses collaborateurs, qui à l'approche de noël va se retrouver hanté par trois fantômes venus lui rendre visite afin qu'il prenne conscience de sa méchanceté. Malheureusement ce scénario peine à démarrer et une fois lancé fini par partir dans tous les sens. En conséquence, on sent clairement passer sa durée de plus d'une heure et demie. Pourtant, le synopsis est attrayant mais dans les faits le mélange entre comédie et fantastique ne prend pas. Le ton méchant est usant à la longue et plombe totalement l'ambiance festive que représente les fêtes de fin d'année. La faute au personnage principal interprété par un Bill Murray impeccable, mais dont le rôle est détestable. Cet homme est imbuvable et il est donc impossible de ressentir de l'attachement et ou l'empathie pour lui. Au contraire, il est juste insupportable. Les autres protagonistes ne sont pas beaucoup plus sympathiques et ont du mal à exister à côté de lui. Résultat, les relations entretenues par tout ces individus ne procurent absolument aucune émotion. Ce n'est ni drôle, ni touchant, juste agaçant. Cela est également dû à des répliques inintéressantes et même pas amusantes, surtout que ça hurle beaucoup ce qui devient vite pénible. L'ensemble est tout de même bien réalisé par Richard Donner dont la mise en scène se veut dynamique et efficace même si elle se perd un peu parfois. L'univers est plutôt réussi, entre des décors variés appréciables et des effets-spéciaux convaincants. Un visuel accompagné par une b.o. hélas sans charme et peu marquante. Cette cacophonie offre une dernière partie interminable avant de se conclure sur une fin insipide et attendue. En conclusion, Fantômes En Fête possède peu de qualités et s'avère décevant au vu de son affiche prometteuse.

Un an après le succès phénoménal de "L'Arme fatale", Richard Donner s'attaque au grand classique de Charles Dickens "Un chant de Noël" en 1988. "Fantômes en fête" marque le retour de Bill Murray dans un premier rôle depuis "SOS Fantômes". Étrillé par la critique à sa sortie, il s'est refait une santé en vidéo où il a fini par acquérir une réputation de film culte. L'ensemble est séduisant en effet, d'abord par l'actualisation du conte de Dickens. En lieu et place du XIXe siècle, nous voici dans l'Amérique des années 1980 et son producteur de cinéma sans scrupules, Frank Cross. Donner réalise une mise en abyme intéressante, en faisant par exemple entrer dans l'universalité du conte de Dickens certaines problématiques contemporaines comme le sort afro-américains. Les fantômes sont beaucoup moins solennels et beaucoup plus rock and roll. Un film déjanté et jouissif à reconsidérer. Les histoires de fantômes ne peuvent que bien aller à Bill Murray.

Le Christmas Carol à la sauce "moderne" de 1988. Bill Murray au top, des scènes réjouissantes, des effets spéciaux tout à fait bons encore aujourd'hui, on passe un très bon moment. Seul bémol, c'est que malgré ces moments agréables, on ne va pas en retenir grand chose. C'est d'ailleurs ce qui a dû se passer après que je l'ai vu il y a de ça bien des années.

Une très bonne comédie fantastique. Un bon film sur Noël. Un film très marrant et tordant de rire. Bill Murray est un acteur exceptionnel.

Fantômes en fête c’est Scrooge à la sauce Bill Murray, ou celui qui n’aime pas Noël est un producteur télé avide de succès. Le film est très typé années 80 et pour le coup cela symbolise bien le propos du film de la réussite à tout prix. Bien sûr la moral est sauve et le personnage de Cross va se rendre compte que rien ne vaut la famille, l’amour et le partage et chose paradoxal ces valeurs deviennent presque aussi repoussante que l’égocentrisme du début. Fantômes en fête c’est quelques passages amusants, un aspect légèrement freak mais rien de bien extraordinaire.

Un coup de coeur personnel, que je prend toujours autant plaisir z regarder au moment des fêtes ! Bill Murray le roi !

Il est complexe de recevoir en France un film comme Scrooged, quintessence de la comédie dramatique de Noël made in the USA qui associe un mordant initial et superficiel à une niaiserie générale sur fond de rédemption et de réconciliation. Le titre français témoigne d’ailleurs de ce malaise, puisque la référence au personnage de Charles Dickens disparaît au profit des trois esprits qui n’occupent même pas le premier plan, faisant du fantastique non un registre parmi d’autres mais une atmosphère d’ensemble – impression confortée par la partition musicale de Danny Elfman. Le long métrage de Richard Donner oscille entre le burlesque décapant et la guimauve fondante sans choisir son camp ; il en résulte un rythme en dents de scie et un comique malmené par ces saccades tonales, qui invalident certaines séquences – la rencontre avec l’ancien patron momifié – ou en atrophient d’autres – le voyage en taxi –, au détriment de la cohérence du personnage campé par Bill Murray. Une demi-réussite, réhaussée par l’élégance de sa mise en scène et l’intelligence avec laquelle elle met en abyme le spectacle télévisé.

Bill Murray est comme toujours très bon, et certaines scènes sont très efficaces en matière d'humour. Film familial drôle et dynamique, qui sans être un chef-d'oeuvre est agréable à visionner. Bien aussi de voir Karen Allen aux côtés de Bill Murray.

Revisite du célèbre "Noël de Scrooge". Humour médiocre, histoire ennuyeuse à suivre et mauvais dialogues. Très décevant pour un film avec Bill Murray.

Un désastre ce film, Bill Murray s' agite énormément pour un résultat quasi nul.Il devient rapidement très énervant et malheureusement on ne peut pas y échapper il est omniprésent. De tout manière la réalisation plutôt pauvre n' a pas grand chose d'autre à proposer. Finalement le plus drôle reste Robert Mitchum.

Une comédie américaine avec la belle Karen Allen où Bill Murray incarne un personnage parfois un peu trop gesticulant, une adaptation moderne du "chant de Noël " de Dickens destinée à être vue le soir du réveillon avec un final un peu facile et déconcertant. Le film s' avère être un "Bill Murray show" spécial Noël. Il y incarne un rôle assez proche d' "Un jour sans fin", qui lui est une réussite, produit quelques années plus tard. Une vedette de la télé imbuvable qu'une intervention "surnaturelle" se chargera de remettre sur le droit chemin de l'amour et de la bonne moralité. Derrière le côté iconoclaste et féroce de "Fantôme en fête" se cache une morale cul-cul qui ne fait pas illusion et nous offre, après une première partie plus convaincante, un final assez décevant.

Tout repose sur les épaules de l'excellent Bill Murray et le film fait illusion dans une première partie assez féroce où il joue un ignoble personnage des plus réjouissant. Mais tout s'effondre dans la deuxième partie plus que laborieuse où la mièvrerie parvient même à prendre le dessus, dommage.