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Estonius
3 343 abonnés
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3,0
Publiée le 29 mars 2022
Le film est peut-être parfois maladroit, mais il a deux atouts majeurs qui se rejoignent, sa sincérité et la présence magique de Chantal Lauby qui a 50 ans déborde de charme, de joie de vivre et de vitalité. Elle est entourée de personnages pittoresques (Rossy De Palma, Bernard Menez…) Ce n'et pas un film comique, mais un comédie romantique parfois drôle, parfois touchante et surtout d'un réalisme rare en ce qui concerne les sentiments ("Est-ce que tu m'aimes ?" demandera-t-elle à son flirt. "Pour l'instant, oui !" Répondra-t-il)
Le spectateur est invité à suivre une artiste dans un moment de remise en question. L'âge, le célibat, le départ de la fille du cocon familial et une vie sans projection à long terme laisse tous les chemins possibles dont elle abuse pas. Se lancer va lui redonner gout à la vie. Les situations comiques ne sont pas nombreuses, du coup on peut s'ennuyer.
Une honte, j'ai dû évidemment arrêter, un naufrage à moindre coût vu les décors.. Lamentable, pitoyable, les mots me manque pour décrire ce navet ! Il ne se passe rien
Laisse tes Mains sur mes hanches reste à ce jour le seul passage derrière la caméra de l’actrice Chantal Lauby, et c’est bien dommage. Car son premier long métrage atteste une vitalité qui jamais ne s’essouffle, aidée par un casting bien choisi et savoureux, mention spéciale à Rossy de Palma. La mise en abyme théâtrale permet d’emblée à Lauby de se peindre sous les traits d’une actrice, dimension métadiscursive que prolongent d’ailleurs son nom et les allusions empruntés à La Cité de la peur : or, l’illusion théâtrale protatique tend à s’élargir, la vie sentimentale d’Odile devenant à son tour une vaste scène sur laquelle s’activent des types de personnages conscients d’être des caricatures, du forain ténébreux au meilleur ami gay. Du théâtre à la fête foraine, c’est un désarroi amoureux qui se concrétise, la scène de conflit tant répétée avec insulte et gifle mutant en tranche de vie tant espérée puisqu’elle indiquerait une vie conjugale. La réalisatrice investit le drame sentimental par le biais de son humour, un humour tout droit sorti des Nuls, si bien que l’ensemble est à la fois désopilant et touchant ; elle réussit à raccorder les petites choses et les petites gens à leur potentiel féerique premier, à l’instar de cette séquence magnifique au cours de laquelle Odile tient compagnie à sa concierge et siffle sa liqueur de prune pendant que Myriam se lamente, affalée sur le canapé. La mise en scène propose de nombreux choix intéressants : le travelling incarne à l’écran la naissance ou la mort d’un espoir de rencontre amoureuse, la composition du cadre privilégie l’intervention incongrue d’un objet du quotidien pour annoncer une séparation à venir, comme ce robinet qui coupe symétriquement le plan de repas (purée poulet) pour créer deux volets enfermant chacun mère et fille. Armé d’un humour original et audacieux, Laisse tes Mains sur mes hanches constitue une très bonne surprise et revisite avec modestie la comédie sentimentale sous la forme d’un conte. De quoi se laisser séduire.
L'affiche présente le gag le plus comique de tout le film. Le reste étant une bluette qu'on voit suivre les chemins éculés de la comédie romantique dont le final se susurre dès la deuxième minute entre spectateurs, avec tout de même quelques rappels de l'excellentissime La Cité de la Peur : les invités Alain Chabat et Dominique Farrugia, le personnage de Chantal Lauby qui s'appelle Odile... Les fans de la première auront de quoi se rappeler de leur film chéri ! Mais pour parler de Laisse tes mains sur mes hanches, on ne peut pas dire que le fou-rire soit au rendez-vous : au mieux on sourit, et on s'attendrit tout juste lors du final prévisible. Le démarrage sur la liste de gros mots qui dure trop longtemps pour être drôle nous donne une mauvaise impression quant au niveau de l'humour du film...dommage car ce n'est pas le cas par la suite. On aura aussi le luxe de se taper plusieurs fois la chanson-titre (le grand-père a aimé, les plus jeunes ont pensé aux mots "daté / kitsch"). A voir une fois en passant si vous aimez cette chanson, si vous voulez une comédie légère et sans surprise, ou si vous voulez quelques références aux Nuls.
Chantal Lauby réalise son premier film et il y a du bon et du moins bon. Film visiblement très autobiographique elle a conscience que sa carrière sera toujours marquée par le personnage d Odile Deray et qu'il n en restera peut être que cela. Elle assume cet état de fait totalement dans la première partie du film mais veut nous proposer un peu plus. C est la que cela se gâte un peu entre l'univers des amis qui tourne dans le microcosme du cinéma et du spectacle qui donne lieu à une galerie de personnages caricaturaux et déjà vu à de trop nombreuses reprises dans le cinéma français; on a aussi une histoire d amour pas toujours crédible et des acteurs pas tous au diapason. Il n empêche que certains passages sont réussis comme la scène du rendez vous entre Rosy DePalma et un inconnu dans un bar, ou les passages avec Jean Hugues Anglade.
13 713 abonnés
12 426 critiques
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2,5
Publiée le 4 mai 2019
« Mais laisse mes mains sur tes hanches, ne fais pas ces yeux furibonds. Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson »...chantait Salvatore Adamo au milieu des sixties qui joue ici son propre rôle dans le film. « Demain, j'arrête la bière » , rèpète Chantal Lauby, une chope à la main! C'est pour les besoins de son premier long-mètrage en tant que rèalisatrice-scènariste-actrice que l'ex-Nuls a le nez dans une mousse! En effet, le personnage qu'elle interprète est une fêtarde, qui aime lever le coude entre copines! En dehors de ces saines occupations, elle fait du plat à un forain tènèbreux pour se remettre du dèpart de sa fille, partie vivre chez son petit ami! A la question : « Y a t-il une vie après 40 ans pour les noceurs en solo ? » , Chantal Lauby rèpond donc « oui » sans l'ombre d'une hèsitation, via cette dèlicieuse comèdie romantique teintèe d'un humour plutôt dècapant! Le film s'accompagne ègalement d'une belle brochette de seconds rôles comme Jean-Hugues Anglade et Jean-Pierre Martins, trop rarement utilisè à l'ècran...
L’histoire est longue et ennuyeuse, le sujet est peu intéressant (la crise de la cinquantaine), les personnages ne sont pas du tout poussés (3/4 ne servent a rien). On est vite perdu (par ex : Odile a 50 ans mais ces amies paraissaient beaucoup plus jeunes, pourquoi ?) On attend tout le long le début de l'histoire... Enfin bref , un film qui vaut mieux éviter.
Chantal Lauby signe un film fort sympathique dont le casting est un des points forts, une petite crise de la cinquantaine assumée dont les nombreux clins d’œil font sourire, une photo très soigné, des dialogues travaillés, le film s'essouffle un peu au final mais l'on passe un bon moment.
Chantal Lauby sait faire un film. Ce qui est certainement ce qu'il y a de plus complexe à réaliser avec souvent un plantage à la clé. Là de toute évidence la maîtrise est étonnante, une réussite pour ce premier film. Film de femme, drôle et touchant. La photo est soignée, la mise en scène est propre, les acteurs bien choisis. La magnifique Claude Perron. L'extravagante Rossy de Palma. Il y a même Bernard Menez ! Le personnage de kader semble sous-joué, il y certes quelques longueurs, quelques maladresses mais rien qui condamne le film. Voilà une comédie romantique touchante qui aurait mérité meilleur accueil lors de sa sortie.
L'histoire n'est pas vraiment originale mais elle est drôle, de plus, le casting est plutôt réussi. Même si l'ensemble reste assez basique, Chantal Lauby joue juste et réalise un film sympathique et distrayant.
Une gentille petite comédie douce amère avec ce qu'il faut de situations et de choix esthétiques pseudo-branchés pour passer un bon moment. A priori autobiographique.