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Votre avis sur Intacto ?
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Vinz1
"Intacto" suit le parcours initiatique désespéré de deux marginaux, embarqués pour une étrange série d’épreuves et de défis les opposant à leurs semblables. Leurs chemins croiseront alors celui de Sara, femme meurtrie par la vie et celui de Samuel, personnage énigmatique pour jouer au plus mortel des jeux. Pour un premier coup d’essai, le cinéaste ibérique s’est plutôt bien débrouillé : le sujet est original car il fourmille d’idées novatrices (dont on peut d’ailleurs retrouver des bribes dans l’excellent « 13 Tzameti » de Géla Babluani), le film est également bien réalisé et servi par d’excellents interprètes, sans oublier les décors, qui sont sensationnels (notamment les regs et autres dunes désertiques) ce qui faisait alors de Fresnadillo un cinéaste à suivre. Ce qu’il confirmera plus tard en mettant en scène le très bon « 28 semaines plus tard ». Ce métrage est donc fortement conseillé !
Très bon film espagnol dont le scénario est articulé autour de la chance. Le scénario est vraiment bon et les acteurs aussi.
Je n'ai pas réussi à saisir l'intérêt de tout cette histoire. Jouent-ils à des jeux divertissants pour les riches. Sont ils juste des sadiques et peut-on le voler car le toréador l'a volé au flic je suis perdu. J'ai essayé de comprendre mais à chaque fois que je me disais que j'ai compris maintenant quelque chose venait tout chambouler. Pourquoi court il car il est venu avec une voiture. il devrait partir avec cette voiture s'il est si pressé. Où va-t-il il se met à genoux et sur la gauche il y a une longue ombre sur le sol et comme il n'y a pas de grande plante autour je soupçonne que c'était un membre de l'équipe de tournage du film. Et pourquoi diable brûlerait-il la photo de sa bien-aimée. Comment s'est-il retrouvé dans son appartement. Et où a-t-il acheté l'arme avec laquelle il l'a tuée. Si Intacto est un bon film alors je suis une pizza...
Henrico
A déconseiller formellement à ceux qui sont habituellement plus concentrés sur leur ingestion de pop-corns que sur le film visionné. En effet, Intacto demande une concentration totale dès les premières scènes. Mais quelle récompense!!! Passé le premier quart d'heure, on se rend compte qu'on est en présence de l'oeuvre d'un metteur en scène de génie. Aux nombreux festivals où Fresnadillo a présenté ses deux œuvres, les jurys ne s’y sont pas trompés. D’ailleurs, ce sont ces festivals qui, dépouillés des considérations mercantiles ou conjoncturelles dont leurs deux gras cousins cannois et hollywoodien sont boursouflés, révèlent les vrais créateurs. Ceux qui verront le film en dvd se délecteront de l’interview de l’auteur. Avec des mots fort simples, il nous fait voir la brillance de ses idées.
Il y a des films qui sont vides. Juste vides. J’ignore si c’est parce que le thème de la chance est imperméable aux esprits cartésiens, mais Intacto est un film qui leur demande énormément d’efforts pour commencer. Car la chance y est réelle. On l’a & on peut la voler, en touchant des gens ou en possédant une photo d’eux.
Déjà là, mon esprit m’arrête : & s’il y a plusieurs photos d’une personne, contiennent-elles toutes la même chance ? Et que cela signifie-t-il de la posséder ; faut-il l’avoir en main ? C’est sans compter que le scénario ne tente absolument pas d’éclaircir pourquoi la chance n’est pas considérée par tous comme quantifiable puisque c’est si facile de la capturer, & le personnage qu’on manipule pour se servir de la sienne est très vite convaincu (BEAUCOUP trop vite) qu’il ne s’agit pas d’un tour de passe-passe, ce qui reste à faire pour le spectateur.
À part le plus important, Fresnadillo explique tout avec un temps de retard & il semble oublier que certaines questions ne sont pas des détails qu’on est censés admettre pour bons, pour peu qu’on fasse l’effort de se connecter à l’histoire. Même ça, c’est dur : Max Von Sydow est le seul acteur qui ait la moindre personnalité. Il tient un monologue de quelques minutes qui l’excuse tout juste de paraître dans ce trafic de chance cherchant à être malsain sans parvenir à rien faire tenir.
D’une police énucléée par une policière amorphe à des magouilles concoctées sans qu’on sache comment par un instigateur dont on ne sait rien, en passant par un brigand qui se laisse recycler sans scepticisme ni prudence ni scrupules, bref : c’est une catastrophe inintéressante qui rappelle beaucoup Cold Souls (Sophie Barthes, 2009), où c’est l’âme qui est matérialisée identiquement, sans contextualisation & avec un soin inexistant pour le minimum de fascination que la narration devrait exercer.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Déjà là, mon esprit m’arrête : & s’il y a plusieurs photos d’une personne, contiennent-elles toutes la même chance ? Et que cela signifie-t-il de la posséder ; faut-il l’avoir en main ? C’est sans compter que le scénario ne tente absolument pas d’éclaircir pourquoi la chance n’est pas considérée par tous comme quantifiable puisque c’est si facile de la capturer, & le personnage qu’on manipule pour se servir de la sienne est très vite convaincu (BEAUCOUP trop vite) qu’il ne s’agit pas d’un tour de passe-passe, ce qui reste à faire pour le spectateur.
À part le plus important, Fresnadillo explique tout avec un temps de retard & il semble oublier que certaines questions ne sont pas des détails qu’on est censés admettre pour bons, pour peu qu’on fasse l’effort de se connecter à l’histoire. Même ça, c’est dur : Max Von Sydow est le seul acteur qui ait la moindre personnalité. Il tient un monologue de quelques minutes qui l’excuse tout juste de paraître dans ce trafic de chance cherchant à être malsain sans parvenir à rien faire tenir.
D’une police énucléée par une policière amorphe à des magouilles concoctées sans qu’on sache comment par un instigateur dont on ne sait rien, en passant par un brigand qui se laisse recycler sans scepticisme ni prudence ni scrupules, bref : c’est une catastrophe inintéressante qui rappelle beaucoup Cold Souls (Sophie Barthes, 2009), où c’est l’âme qui est matérialisée identiquement, sans contextualisation & avec un soin inexistant pour le minimum de fascination que la narration devrait exercer.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Pas toujours très compréhensible au niveau de son scénario, "Intacto" est un thriller fantastique espagnol qui ne marquera pas le genre d'autant que la mise en scène de Juan Carlos Fresnadillo manque de suspense. Reste la présence d'un solide casting où l'on retrouve notamment le mythique Max von Sydow !
Film étrange sur la passion pour des jeux absurdes reposant sur la chance qui rappelle un peu Quintet de Robert Altman. Atmosphère mystérieuse et prenante, excellents interprètes et quelques beaux paysages qui donnent de l'ampleur à ce film assez bizarre. Le scénario n'est pas tout à fait à la hauteur, il comporte quelques incohérences et on chercherait vainement la moindre trace d'humour, même noir, et de second degré. Le pathos final sur l'histoire d'un survivant d'un camp nazi n'ajoute rien, sinon un certain malaise.
J'ai rarement vu un si bon premier film. Preuve si besoin est que le cinéma hispanique demeure bien vivant, quel que soit le genre usité. Une réflexion sur la chance, un film d'anticipation, une critique sociale... il y a presque tout dans ce premier essai qui fait se croiser chanceux et malchanceux, au gré d'un scénario véritablement original, truffé de nombreuses bonnes idées (le survivant d'un accident d'avion, l'épreuve dans la forêt, le faux duel final...). Pour son deuxième film, le réalisateur a sacrifié ensuite aux sirènes du succès en acceptant de tourner "28 semaines plus tard", diablement efficace ceci dit. Un film à découvrir véritablement, un métrage déjà culte et c'est compréhensible.
"Intacto" ;e premier film (officiel) de Juan Carlos Fresnadillo à qui l'on doit "28 semaines plus tard", suite du film culte de Danny Boyle, "28 jours plus tard".
spoiler:
Le postulat de départ de ce long-métrage est assez original puisqu'on nous explique dès les premières minutes que les survivants des crash aériens et les miraculés en général sont en fait des dérobeurs de chance qui ont la possibilité d'amasser de fortes sommes d'argent en participant à des jeux étranges
. C'est ce que décide faire Tomas, seul survivant d'un crash aérien en suivant Federico dans les méandres de cet univers pas comme les autres. Particulièrement énigmatique et étrange, "Intacto" laisse une impression indéfinissable à la fois décevante pour certaines maladresses scénaristiques mais aussi très marquante du fait de certaines scènes. J spoiler: e pense par exemple à la course que les "dérobeurs de chance" entament en pleine forêt les yeux bandés dans laquelle le vainqueur est celui qui parvient à rester debout et à éviter tous les obstacles.
Si les acteurs sont de parfaits inconnus, il faut tout de même signaler l'interprétation inquiétante de Max Von Sydow, habitué des films du genre, qui remplit parfaitement son rôle d'ennemi tout puissant et inapprochable. Il n'y a pas trop de longueurs et l'étrangeté distillée par Fresnadillo évite d'emprunter des chemins trop barrés pour le spectateur en suivant un déroulement linéaire. Sans crier au chef d'oeuvre, il faut avouer qu'"Intacto" intrigue suffisamment pour donne envie s'intéresser de plus près à la carrière naissante de ce Juan Carlos
. C'est ce que décide faire Tomas, seul survivant d'un crash aérien en suivant Federico dans les méandres de cet univers pas comme les autres. Particulièrement énigmatique et étrange, "Intacto" laisse une impression indéfinissable à la fois décevante pour certaines maladresses scénaristiques mais aussi très marquante du fait de certaines scènes. J spoiler: e pense par exemple à la course que les "dérobeurs de chance" entament en pleine forêt les yeux bandés dans laquelle le vainqueur est celui qui parvient à rester debout et à éviter tous les obstacles.
Si les acteurs sont de parfaits inconnus, il faut tout de même signaler l'interprétation inquiétante de Max Von Sydow, habitué des films du genre, qui remplit parfaitement son rôle d'ennemi tout puissant et inapprochable. Il n'y a pas trop de longueurs et l'étrangeté distillée par Fresnadillo évite d'emprunter des chemins trop barrés pour le spectateur en suivant un déroulement linéaire. Sans crier au chef d'oeuvre, il faut avouer qu'"Intacto" intrigue suffisamment pour donne envie s'intéresser de plus près à la carrière naissante de ce Juan Carlos
Thriller espagnol au scénario très original accompagné d'un ambiance mêlant sentiment d'oppression et un brin de magique. Les acteurs sont plutôt bons, le tout est bien filmé à un rythme bien emballé.
A voir
A voir
Film au scenario très original. Une ambiance oppressante et Lynchienne.Des acteurs sobres et mystérieux. Une variation sur la chance, la destinée, le hasard, autour de scènes ou les épreuves sont toujours différentes. Une grande mise en scène, des images très fortes, un très grand film, captivant et percutant ( c'est le cas de le dire pour la dernière scène ).
Partant d'une excellente idée, le résultat se dévoile au final décevant et brouillon.
Le scénario se veut direct et calibré à 101%, mais nous sommes loin du résultat voulu, tant de nombreuses questions restent en suspend et maltraitent l'intrigue.
... Pas de chance...
Le scénario se veut direct et calibré à 101%, mais nous sommes loin du résultat voulu, tant de nombreuses questions restent en suspend et maltraitent l'intrigue.
... Pas de chance...
Ce film espagnol a tout de la facture d'un blockbuster, du thème au visuel en passant par un bon casting "internationalisé" par la présence de Max Von l'histoire est poussive et ne va nulle part. Dommage!
le pitch avait l'air alléchant, malheureusement la mise en scène trop appuyée, les incohérences et errances scénaristiques ainsi que certains passages tirés par les cheveux massacrent totalement le film.
Les nombreuses intrigues parviennent quand même à le rendre un peu intéressant.
Les nombreuses intrigues parviennent quand même à le rendre un peu intéressant.
Long et lent, faire tout un film juste pour savoir qui est le plus chanceux du monde,... bof, ça ne suffit pas, car l'enjeux est débile et la longueur et lenteur du film, mais surtout le vide scénaristique (car il ne se passe rien) n'aident à donner du poids à ce jeux de voleur de chance qui dès le début paraît complétement ridicule.
Trop creux pour un film du genre "pseudo-fantastique" au rabais, et ni l'ambiance, ni la bande son, ni la faiblesses des rares événements qui se déroulent ne réussissent à nous plonger dans ce pseudo-monde fantastique de la chance.
Trop creux pour un film du genre "pseudo-fantastique" au rabais, et ni l'ambiance, ni la bande son, ni la faiblesses des rares événements qui se déroulent ne réussissent à nous plonger dans ce pseudo-monde fantastique de la chance.
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