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    Willard
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Willard" et de son tournage !

    Du roman à l'écran

    Glen Morgan a adapté un roman culte, Ratman's Notebooks de Stephen Gilbert, qui est paru en 1968 aux Etats Unis. En 1971, Daniel Mann avait réalisé le premier long métrage Willard inspiré de cette oeuvre. Stephen Gilbert, en personne, avait même écrit le scénario sous le nom de Gilbert Ralston.

    Du côté de Hitchcock

    L'influence du maître anglais semble très présente dans Willard. James Wong, producteur fu film, va plus loin dans la comparaison. "Glen est à l'évidence un grand fan de Hitchcock. Willard a été conçu comme un classique. Il en a la puissance de mise en scène et la richesse de scénario. Willard n'est pas sans rappeler Psychose pour les relations avec la mère et Les Oiseaux pour l'omniprésence animale menaçante. Mais les choses vont ici beaucoup plus loin..."

    La création d'une ambiance

    Pour ce film au climat particulier, le directeur de la photo, Robert McLachlan, et le chef décorateur, Mark S. Freeborn, ont dû s'adapter aux particularités de l'histoire et du tournage avec les rats. Ce dernier raconte : "La maison de Willard a été conçue en s'inspirant de ce genre de bâtisses que l'on construisait en Nouvelle-Angleterre à la fin du dix-neuvième siècle. Les pièces sont petites et l'agencement labyrinthique. Autre point important: d'une manière générale, nous avons dû concevoir tous les décors pour accueillir les rats. Nous avons porté une attention particulière au bas des murs, aux parquets et aux sols."

    Et Robert McLachlan de d'ajouter :"Les rats nous posaient de nombreux problèmes. Ils bougent souvent de manière imprévisible, surtout lorsqu'ils sont en groupe. Nous devions avoir un éclairage homogène couvrant une surface assez large pour englober leurs éventuels écarts de mouvements. Nous devions aussi prendre garde à ne pas trop les éclairer parce qu'en pleine lumière, ils deviennent tout simplement mignons et n'ont plus rien de redoutables."

    Des rats par milliers

    L'élément le plus étonnant de Willard est sans aucun doute la multitude de rats qu'on peut voir à l'écran. Afin d'arriver à ce résultat, les créateurs du film ont eu recours à un mélange de techniques traditionnelles et des effets spéciaux les plus modernes qui existent. Boone Narr qui avait déjà travaillé sur Entre chiens et chats et Stuart Little a donc reçu pour mission de recruter et d'entraîner les véritables rats qui jouent dans le film. Au total, plus de huit cent rats ont été utilisés pour le besoin du film. A peu près deux cents d'entre eux avaient un "vrai "rôle ne se limitant pas seulement aux scènes de groupe ou à la figuration. Boone Narr a donc d'abord dû les mettre en confiance pendant une période qui a duré près de cinq mois. A l'issu de ces cinq mois, le dresseur a pu réaliser des scènes d'une complexité prodigieuse.

    Un rat pas comme les autres

    Le plus dur pour l'équipe de dresseurs a été de dénicher des rats qui puissent interpréter les deux rôles principaux: ceux de Big Ben et de Socrate. Pour incarner l'impressionnant spécimen de Big Ben en particulier, pas moins de huit animaux différents ont été requis, car ses mouvements étaient tellement complexes qu'ils nécessitaient la réunion des talents combinés de ces différents rats. Le personnage de Big Ben étant en plus d'une espèce extrêmement rare, les dresseurs ont dû effectué un travail de titan afin de trouver les "perles rares". Le dernier rat n'a été trouvé que quelques jours avant le tournage. Boone Narr, le responsable des animaux, est alors allé jusqu'à vivre avec ce rat vingt quatre sur vingt quatre pour ne pas s'en séparer!

    Animatronique et effets spéciaux

    De nombreux rats robotisés et manipulables à distance ont té créés pour les besoins du film. La difficulté a été double pour les responsables de l'animatronique: d'abord rendre les créatures le plus crédibles possible pour que le public ne repère pas le subterfuge, ensuite pouvoir introduire tous les rouages mécaniques dans des créatures d'à peine vingt centimètres de long.

    Quant aux images de synthèse générées par ordinateur, elles sont, aux dires du producteur James Wong, révolutionnaires. Les technologies numériques les plus pointues ont servi à produire les expressions faciales des rongeurs. Néanmoins, le réalisateur Glen Morgan a tenu à ne pas en abuser dans un souci constant de réalisme.

    Glen Morgan révèle la vérité

    Glen Morgan et le producteur du film, James Wong ont fait un gros travail sur la série X-Files pendant les deux saisons où ils ont officié en tant que producteurs exécutifs. Dans Willard, les deux compères ne pouvaient pas s'empêcher de truffer le film de petits clins d'oeil à la série. Voilà pourquoi le malheureux chat roux de Laura Elena Harring se nomme Scully.

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