Voici donc le film qui permet à Sean Connery de se payer une belle retraite. Et c'est un très bon somnifère.
Le premier tiers du film montre le potentiel inexploité du film : avoir tous ces personnages plus ou moins connus (mais de fiction) se réunir dans une seule oeuvre pour lutter contre la première guerre mondiale qui s'annonçait imminente déjà en 1899, ben disons que ça a une certaine gueule, enfin sur le papier.
Après j'avoue avoir un peu de mal à voir tous ces personnages ensemble, mais sans doute car ils sont ratés du début à la fin. Donc pendant 40 min on voit le potentiel raté du film. On sent que ça rame dans la semoule, mais il y a toujours espoir.
Et puis ils arrivent à Venise. Et là, mon dieu, c'est carnaval, festival d'incohérences, d'effets spéciaux moches, de n'importe quoi, de trahisons pas du tout prévisibles, etc. Mais seulement c'est chiant, chiant parce que ça n'a aucun sens, aucune logique, aucun intérêt. Les personnages n'ont aucune profondeur et pourtant il y avait un début de potentiel.
Et la fin là c'est même plus carnaval, c'est juste ridicule et tellement con. Il n'y a même rien à quoi comparer ce déluge de conneries plus grosses les unes que les autres. Et ça en devient très pénible. Non mais ce combats de Hulk numériques trop moches ? Sérieusement ? Vraiment ? Putain vous avez osé ? De qui est-ce-que vous vous moquez ?
Cependant la première scène en Afrique me rappelle à quel point j'aurai aimé être un explorateur en Afrique (français ou anglais peu importe) et aller chasser l'éléphant dans la savane ! Maintenant si on bute un éléphant on la communauté internationale sur le dos.