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philmon2
37 abonnés
234 critiques
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4,5
Publiée le 27 janvier 2014
Il arrive parfois que vous tombiez sur une pépite rare par hasard. C'est alors la même émotion que le chercheur d'or découvrant un filon. On prie pour qu'il y en a encore. Là, les dés ont été pipés, dans la mesure où l'on m'a recommandé ce film. Mais cela n'enlève rien au plaisir de découvrir le feu réalisateur Fabián Bielinsky dont le talent d'écriture était parfaitement réel. Quand on sait qu'il n'arrivait pas à faire financer son film et qu'il a cherché pendant 2 ans un producteur, et qu'il a finalement obtenu le budget en gagnant un concours, il y a de quoi rester pantois ! Son écriture est pourtant très bien rodée, on devine un scénario subtil, on s'attend à un twist et à être manipulé, sans savoir toutefois à quelle sauce on va être mangé ! Le résultat est fort agréable, le film est fluide, captivant, les acteurs sont crédibles et l'histoire se déroule devant nous pour notre plus grand plaisir. A voir d'urgence avant que les américains nous polluent ce scénario en pondant un remake insipide doté d'un budget mirobolant et une myriade de scènes inutiles et clinquantes...
un bon moment de divertissement à regarder jusqu'au bout histoire de profiter un maximum du scénario. PLV : acteurs non connus et pourtant un très bon moment.
Venu tout droit d’Argentine, ce petit film noir se fait tranquillement sa place dans le domaine du thriller manipulateur grâce à son scénario qui réussit à capter la sournoiserie avec laquelle les deux personnages principaux mettent au point leur escroquerie. Malheureusement, ce genre de films d’arnaque étant devenu synonyme de rebondissements finaux bluffants, la conclusion des Neuf reines en devient prévisible dès les premières minutes et donc terriblement décevante. Il n’empêche que la première partie, qui nous fait découvrir les méthodes de ces deux voleurs atypiques interprétés par l’impeccable Ricardo Darín et le jeune Gaston Pauls est passionnante et pleine d’humour noir. La suite en revanche, nous faisant suivre leurs difficultés à dérober une planche de timbres (un enjeu plus important aurait sans doute rendu l’action plus palpitante), devient plus redondante et moins captivante. C’est finalement moins dans la mise en scènes du mode opératoire de ce vol que dans la façon de décrire la délinquance et la situation économique de son pays que Fabián Bielinsky a parfaitement réussi son coup.
Série noire habile et rusée qui était pourtant le premier film du regretté Fabian Bielinsky, "Les neufs reines" est une excellente surprise venu d'Argentine et qui a parcouru le monde depuis. Parfaitement écrit, bien réalisé avec des interprètes de qualité, ce film "d'arnaque" est devenu un modèle du genre jouant habillement sur les codes du genre tout en faisant le portrait désenchanté d'un pays frappé par une crise économique dévastatrice.
Faut faire attention à tous les détails ou le revoir car le scénario, quoi que bien ficelé, reste assez compliqué. Ce film uruguayen est avant tout un film sur l'argent et les arnaques, donc assez cynique et peu enclin à croire à la bonté humaine. Toutefois si on fait abstraction de ce triste constat, l'histoire intrigue, amuse, et surprend agréablement au final. On a une comédie sur la comédie pour mieux arnaquer, donc une sorte de mise en abyme intéressante.
Un excellent tour de passe-passe au scénario certes ni très novateur ni franchement imprévisible mais malin et aucune faute dans la mise en scène. Simple, efficace et franchement sympa à regarder. Ricardo Darin et Leticia Bredice sont tous deux excellents. Du polar comme on les aime.
Pour moi c'est un bon film. Hélas, la fin tordue qui se veut une surprise gâche beaucoup le film à mon humble avis. Dommage, car les dialogues sont bons et font vrais, et les acteurs sont naturels.
Un assez bon film qui se laisse regarder et qui surprend par son dénouement final. Mais, voilà, c'est le genre de films qu'on oublie aussitôt qu'on a fini de le visionner.
Un bon film sur quelques petites arnaques et une plus grosse. Bien ficelé avec de nombreux coups simples à réaliser. A défaut de donner des idées, ce film a le mérite de nous mettre sur nos gardes et de vérifier qu'on a bien toujours le portefeuille rempli dans la poche. Ne faites pas ça chez vous !
Fabian Bielinsky malheureusement trop tôt disparu à l'âge de 47 ans d'un infarctus réalise avec "Les neuf reines" son premier long métrage. Il n'aura que le temps d'en réaliser un second en 2006 avec "El Aura", suspense beaucoup plus sombre où Ricardo Darin plus mature tient encore la vedette. Bielinski qui avait écrit lui-même le scénario des "Neuf reines" doit à un concours de scénarios organisé par la société Patagonik Film Group de pouvoir concrétiser un projet qui depuis deux ans n'arrivait pas à se monter. Très inspiré par le cinéma hollywoodien sans renier ses origines sud-américaines, Bielinski opportuniste s'inspire de la manière de balader le spectateur qu'avaient si ingénieusement utilisée Bryan Singer et Christopher McQuarrie son scénariste dans le "cultissime" "Usual suspects" sorti en 1995 et qui provoqua une sorte de révolution copernicienne au sein de la petite communauté des passionnés de films à suspense. Tout le monde à l'époque s'interrogeait à la sortie du film sur la réelle identité de Keyser Söze (Kevin Spacey), ce qui avait grandement contribué au bouche à oreille. spoiler: C'est sans doute le léger petit problème de ce film un peu trop référentiel dont on comprend assez vite sa volonté de nous embarquer dans une histoire ressemblant fortement à la célèbre fable de La Fontaine "le corbeau et le renard" . Ricardo Darin en arnaqueur roublard dont le jeu enfiévré s'inspire indéniablement de celui d'Al Pacino, renforce encore l'impression que le film a du mal à vraiment trouver sa propre identité. Les ficelles si elles sont un peu trop visibles n'entravent tout de même pas l'efficacité du film qui vaut par la nervosité de la mise en scène de Bielinski et l'attente jouissive d'un final pourtant prévisible. Plus moraliste et moins virtuose que le film de Singer, "Les neuf reines" sorti six ans après "Usual suspects" a su contenter l'attente des spectateurs redevenus gourmands des films d'arnaque (Steven Soderbergh sortira la même année "Ocean Eleven") et s'en trouvera récompensé dans nombre de festivals dédiés au genre comme celui de Cognac en 2002. Le film a acquis depuis une réputation un peu surfaite. Ricardo Darin quant à lui se fera un nom désormais reconnu en Europe. On notera au passage la présence de la très sensuelle Leticia Brédice.
Un polar amusant plus profond que ce qu’il laisse paraître au premier abord. C’est un film qui parle d’arnaques et qui joue sur l’arnaque en permanence avec ses couches qui se superposent, ses fausses indications et le doute qu’il instaure en permanence chez le spectateur. Bien joué, bien mis en scène il offre quelques passages vraiment savoureux.