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Votre avis sur Les Neuf Reines ?
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this is my movies
Un petit polar qui se veut plus malin que le spectateur et qui propose une intrigue bourrée de manipulations, de faux semblants, d'arnaques et de rebondissements. La maîtrise est évidente, aussi bien en termes d'écriture que de mise en scène, avec des acteurs excellents et quelques scènes vraiment efficaces et je dois dire qu'on se laisse facilement entraîné dans cette histoire roublarde. Du coup, si vous êtes fan du genre, vous prendrez un vrai plaisir à visionner ce film qui n'apporte certes pas grand chose de neuf dans le genre mais qui est bien ficelé et suffisamment malin pour captiver.
C'est sans doute le premier film argentin que je vois et, quelle que soit la qualité de la production argentine, celle-ci a peu de chance de percer en France vu les choix des exploitants français et la priorité donnée aux films américains. C'est d'autant plus dommage que bon nombre de films américains sortis cette année et bénéficiant d'une campagne marketing énorme n'arrivent pas à la cheville de celui-ci. J'ai particulièrement apprécié, dans le scénario de ce film, le fait d'intégrer de nombreuses petites "arnaques" crédibles tout en faisant progresser la grosse arnaque. Et ce qui est aussi très bien vu, c'est d'intégrer la réalité économique argentine actuelle, si particulière, dans le scénario du film. Cette intrigue, très bien construite, pleine de rebondissements et de retournements de situation, m'a beaucoup fait penser aux films de David Mamet (surtout "La Prisonnière Espagnole" (The Spanish Prisoner) et dans une moindre mesure au récent "Braquages" (The Heist)) - un peu trop d'ailleurs par moment et l'effet de surprise n'agit pas autant si vous avez vu "La Prisonnière Espagnole" ... on se laisse toujours autant "manipuler" mais un peu moins surprendre désormais ! -. Le seul vrai défaut que je vois aux "Neuf Reines" est un léger manque de rythme par moment. Mais à part ça, c'est vraiment un film très agréable à regarder. Il y a en plus un zeste d'humour de qualité dans de nombreux dialogues et des acteurs excellents. Alors si vous faites l'effort de sortir des sentiers battus (les "blockbusters" américains si bien distribués), vous ne serez pas déçu par ce film original et plein de suspense.
Une épicerie (insalubre), une arnaque (un peu minable) : est-on dans un film social qui a révélé son réalisateur parce qu'il était honnête plutôt que créatif ? Non : Bielinsky a une cinématographie courte mais il avait déjà l'expérience de la créativité quand il a fait son Nueve Reinas, qui a très justement eu l'effet d'une bombe.
Il a bien des airs de film indépendant, mais rien qui soit visible, technique, ou concret d'une quelconque manière. Nueve Reinas respire l'amateurisme parce qu'il est au naturel, capturant sa fluidité dans une ville vivante qu'on n'interrompt pas. Le tournage semble avoir tenu dans une poche, ce qui lui donne un certain charme et ne laisse pas soupçonner ses atouts derrière sa formelle sobriété : ses acteurs, et surtout son scénario.
Le monde de l'arnaque se prête bien aux rebondissements, mais encore faut-il savoir les écrire. Puisant dans les préoccupations économiques argentines, Bielinsky forge un déroulé fluide où tout a sa place et qui ne jure que par la quantité d'évènements qui sont pressés les uns contre les autres ; la crédibilité de leur amoncellement n'est pas toujours au rendez-vous et la suspension d'incrédulité est menée à rude épreuve. Toutefois, le scénario ultra-satisfaisant nous réconcilie en continu avec les apparents débordements, si bien qu'on ne se retrouve plus qu'avec le grief éventuel suivant : ce n'est pas un peu le modèle nord-américain, ce genre d'histoires, dites ?
Nueve Reinas est en effet le House of Games sud-américain : une œuvre qui respecte son cadre et s'en nourrit autant qu'elle peut pour faire tenir un scénario en béton. Mais quand la recette marche, il ne faut pas s'étonner de la voir sur plusieurs continents ; ce n'est d'ailleurs pas donné à tout le monde d'être adapté à la fois à Hollywood et Bollywood.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Il a bien des airs de film indépendant, mais rien qui soit visible, technique, ou concret d'une quelconque manière. Nueve Reinas respire l'amateurisme parce qu'il est au naturel, capturant sa fluidité dans une ville vivante qu'on n'interrompt pas. Le tournage semble avoir tenu dans une poche, ce qui lui donne un certain charme et ne laisse pas soupçonner ses atouts derrière sa formelle sobriété : ses acteurs, et surtout son scénario.
Le monde de l'arnaque se prête bien aux rebondissements, mais encore faut-il savoir les écrire. Puisant dans les préoccupations économiques argentines, Bielinsky forge un déroulé fluide où tout a sa place et qui ne jure que par la quantité d'évènements qui sont pressés les uns contre les autres ; la crédibilité de leur amoncellement n'est pas toujours au rendez-vous et la suspension d'incrédulité est menée à rude épreuve. Toutefois, le scénario ultra-satisfaisant nous réconcilie en continu avec les apparents débordements, si bien qu'on ne se retrouve plus qu'avec le grief éventuel suivant : ce n'est pas un peu le modèle nord-américain, ce genre d'histoires, dites ?
Nueve Reinas est en effet le House of Games sud-américain : une œuvre qui respecte son cadre et s'en nourrit autant qu'elle peut pour faire tenir un scénario en béton. Mais quand la recette marche, il ne faut pas s'étonner de la voir sur plusieurs continents ; ce n'est d'ailleurs pas donné à tout le monde d'être adapté à la fois à Hollywood et Bollywood.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Premier long métrage du cinéaste argentin Fabián Bielinsky, malheureusement décédé d'un infarctus en 2006, multiprimé, Les Neuf Reines est un excellent polar original au scénario précis et génial avec un excellent duo d'acteurs dont le remarquable Ricardo Darin, et une réalisation exécutée avec maestria. Les rebondissements s'enchaînent pour le plus grand malheur de Juan et Marcos, deux escrocs sur le point de réaliser un coup formidable. Il est très difficile de ne pas être séduit par ce duo d'antihéros se méfiant constamment l'un de l'autre et ne pouvant faire confiance à personne, chacun cherchant à doubler l'un ou l'autre, à croire que l'honnêteté n'existe pas en Argentine. Divertissant, prenant et très drôle, Les Neufs Reines sont à juste titre devenues un film culte et ont révélé un grand talent. Il est dommage que le cinéaste nous ait quittés aussi tôt.
Personnages étoffés et très bien interprétés (cependant je doute que le doublage puisse leur rendre justice). Très bon petit film qui retrace les péripéties de deux petits arnaqueurs. Le scénario est très bien ficelé, il y a une bonne dose d'humour et le résultat est plutôt surprenant. Il aurait mérité qu'on en parle plus.
Premier des deux seuls films que Fabian Bielinsky nous ait laissés, Les Neuf Reines et un véritable chef d’œuvre d’humour et de virtuosité. Le scénario est inventif, la caméra pertinente et la mise en scène aussi efficace que sobre. Le cinéma argentin a une fraîcheur inégalable et Bielinsky y tenait une place à part. Sa mort précoce laisse un vide immense. Allez voir et revoir ce film et précipitez-vous ensuite sur le second, El Aura… Bonne découverte à tous ceux qui ne connaissent pas encore ce cinéma si original.
Grâce à la seule copie de ce film passant en France en ce moment j'ai pu découvrir ce film argentin dont j'avais tant entendu parler.Fabián Bielinsky a réuni ici deux brillants acteurs qui sont Gaston Pauls et Ricardo Darin pour les deux premiers rôles, leur duo marche parfaitement, on sent entre eux une véritable complicité d'acteur, leurs échanges sonnent juste et paraissent naturels. Le souci principal du réalisateur a été de paraître réaliste, et c'est réussi grâce a son approche visuelle, certes pas forcement très esthétique mais se rapprochant plus de la réalité.
La première moitié du film se déroule sereinement tenant en haleine le spectateur avec toutes les manipulations( originales, malines et parfois drôles) de nos deux voleurs et les dialogues drôles et bien écrits; cependant la seconde moitié parait assez longue, le rythme est plutot lent ce qui crée une cassure à l'intérieur même du film. La fin, bien que surprenante nous révèle pas vraiment d'explication ( contrairement aux Ocean) et choisit peut etre une solution de simplicité même si les derniers plans sont très bien choisis et donne une forme a un fond limite ( je parle juste de la fin).
Je dirais donc que c'est un film qui est quand même à voir ( en espagnol !) mais qui ne laissera peut Ëtre pas de traces éternelles.
La première moitié du film se déroule sereinement tenant en haleine le spectateur avec toutes les manipulations( originales, malines et parfois drôles) de nos deux voleurs et les dialogues drôles et bien écrits; cependant la seconde moitié parait assez longue, le rythme est plutot lent ce qui crée une cassure à l'intérieur même du film. La fin, bien que surprenante nous révèle pas vraiment d'explication ( contrairement aux Ocean) et choisit peut etre une solution de simplicité même si les derniers plans sont très bien choisis et donne une forme a un fond limite ( je parle juste de la fin).
Je dirais donc que c'est un film qui est quand même à voir ( en espagnol !) mais qui ne laissera peut Ëtre pas de traces éternelles.
Très bon moment de cinéma, un scénario très fin et très haletant !
Quel film,un film subtil sur 2 malfrats qui vont de malchance en malchance,avec une pointe d'humour Les Neufs Reine est une satire social Argentine.Et comble du comble une fin totalement inattendue.
La fin style "Usual suspects" a été bien pensée et distillée.
Reste un film à l'ensemble honnète , bien joué , avec quelques bonnes surprises .
Reste un film à l'ensemble honnète , bien joué , avec quelques bonnes surprises .
Un film d’arnaques savoureux, au scénario plein de faux-semblants et de rebondissements, où l'on ne sait plus qui manipule qui, porté par une interprétation convaincante.
Fodscraft
Un vétéran de l’arnaque prend sous son aile un jeune novice et le teste avec de petites escroqueries. Comme le complice se montre fiable, il décide de faire un plus gros coup avec lui : vendre à un philatéliste des copies de timbres pour 450 000 dollars.
C’est un policier retors plein de rebondissements que nous propose Fabian Bielinsky, réalisateur argentin. Difficile de choisir entre le jeu et la paranoïa…
C’est un policier retors plein de rebondissements que nous propose Fabian Bielinsky, réalisateur argentin. Difficile de choisir entre le jeu et la paranoïa…
Grand prix du festival du cinéma policier de Cognac, " neuf reines" (2000) est le premier opus du cinéaste Argentin Fabian Bielinski dont la carrière fut brutalement stoppée par son décès prématuré en 2006.
Le cinéaste eut le temps de signer un second opus après "neuf reines". A sa sortie le titre fut encensé par la critique et sa nouvelle vision permet d'évaluer sa pérennité.
Ce premier film de Bielinski qui repose sur des dialogues foisonnant qui laissent peu de place pour respirer au spectateur, pris à la gorge pendant toute sa durée.
Il faudra en effet être particulièrement attentif à cette histoire d'arnaque à tiroirs ( sinon il faudra revoir le film pour en saisir tous les détails) manipulateur, qui à l'instar du scénario de "usual suspect" de J.Demme produit son effet de surprise ( indéniable) dans la dernière scène.
Les points faibles du titre sont les décors ( on sent que le cinéaste avait un budget serré) et la photo qui n'ont vraiment rien de formidable.
On verra avec plaisir Ricardo Sorin dans un premier rôle ou il est encore jeune avant l'éclosion de sa carrière internationale.
Le cinéaste eut le temps de signer un second opus après "neuf reines". A sa sortie le titre fut encensé par la critique et sa nouvelle vision permet d'évaluer sa pérennité.
Ce premier film de Bielinski qui repose sur des dialogues foisonnant qui laissent peu de place pour respirer au spectateur, pris à la gorge pendant toute sa durée.
Il faudra en effet être particulièrement attentif à cette histoire d'arnaque à tiroirs ( sinon il faudra revoir le film pour en saisir tous les détails) manipulateur, qui à l'instar du scénario de "usual suspect" de J.Demme produit son effet de surprise ( indéniable) dans la dernière scène.
Les points faibles du titre sont les décors ( on sent que le cinéaste avait un budget serré) et la photo qui n'ont vraiment rien de formidable.
On verra avec plaisir Ricardo Sorin dans un premier rôle ou il est encore jeune avant l'éclosion de sa carrière internationale.
Fabián Bielinsky n'a pas la maestria d'un Joseph L. Mankiewicz pour nous foutre sur le cul avec un final qui tue vraiment puisqu'en toute franchise on voit venir le truc, mais cela n'empêche pas le film d'être très plaisant. La première demi-heure nous montre des méthodes très habiles et intéressantes pour arnaquer son prochain (en espérant que son prochain n'ait pas vu le même film !!!) avant d'entrer vraiment dans le vif du sujet. Le tournage, parfois en caméra cachée, dans les rues de Buenos Aires, le jeu des comédiens (dont Ricardo Darin que j'avais déjà croisé dans l'excellent et émouvant "Dans ses yeux" !!!) et la rapidité qui prend le pas au fur et à mesure que l'intrigue avance donnent tout ce qui faut pour constituer un très bon divertissement.
Tres bon film !
Le scénario est excellent et le réalisateur se joue de nous du début jusqu'à la fin ! même si depuis le début on peu deviner comment cela se finit, on est à fond jusqu'à la fin car on reste accrocher à des dizaines de dénouement possible ! Les acteurs y sont vraiment excellent !
Je regrette qu'encore les states aient décidé de faire un remake plutôt que de promouvoir ce bijoux.
Le scénario est excellent et le réalisateur se joue de nous du début jusqu'à la fin ! même si depuis le début on peu deviner comment cela se finit, on est à fond jusqu'à la fin car on reste accrocher à des dizaines de dénouement possible ! Les acteurs y sont vraiment excellent !
Je regrette qu'encore les states aient décidé de faire un remake plutôt que de promouvoir ce bijoux.
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