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ManoCornuta
275 abonnés
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3,5
Publiée le 21 décembre 2022
Avec le truculent Anthony Quinn devant la caméra d'Henri Verneuil, c'est un étonnant western, pas dans le sens où il sortirait des sentiers battus, mais bien plutôt parce qu'une espèce de French Touch parvient à s'y glisser pour faire vivre un récit des plus communs, à savoir les pauvres gens harcelés par des voleurs. Ça ne manque ni de sel ni d'entrain, et le spectacle s'avère fort distrayant, à coups de bons mots et de scènes d'action assez bien gérées.
un western avec une histoire plutôt intéressante ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas dans les films de ce genre , qui se contente en générale de faire toujours la même chose . Un peux de différence ne fait jamais de mal . Des acteurs (Anthony Quinn , Charles Bronson ) sont au rendez vous est tienne bien leur rend de vedette ainsi que acteur charismatique de talent , réalisées par Henri verneuil , plus une musique signe Ennio Moriccone on ne peux pas penser trouver mieux . Le film plutôt divertissant mais qui traîne en longueur a certains moment bien précis de histoire , mais un scénario plutôt convaincant .
résumer :
Poursuivi par les troupes gouvernementales, le hors-la-loi Léon Alastray trouve refuge dans la vieille église franciscaine du père Joseph. Malgré les ordres répétés de ses supérieurs, ce dernier refuse de le livrer aux autorités et se voit bientôt exilé, en guise de sanction, à San Sebastian, un village perdu situé sur le territoire des Indiens Yaquis. Alastray l’accompagne. Mais quand les deux hommes parviennent à destination, ils découvrent un village désert, entièrement dévasté par les indiens Yaquis, menés leur chef "Lance d'or", et son bras-droit, le métis nommé Teclo.
Un film un peu mineur dans le genre western, dont le fait le plus notable est de réunir Henri Verneuil à la réalisation, dirigeant Anthony Quinn et Charles Bronson. L'histoire est très proche des "Sept Mercenaires", mais à la place des mercenaires on a un fugitif s'improvisant homme d'église. A ce titre Quinn endosse un rôle où il fait largement étalage de son charisme. Pas exceptionnel ni marquant, en partie à cause d'une réalisation très classique, le film est surtout remarquable par ses beaux décors. Et par une bataille finale assez impressionnante.
Anthony Quinn incarne ici l'un de mes antihéros préférés au cinéma, à savoir un hors-la-loi résolument athée et faux prêtre malgré lui. L'histoire ressemble au film "Les sept mercenaires" de John Sturges en plus riche (spoiler: critique des pontes de l'Église, etc. ). J'aime beaucoup le générique de début avec la musique d'Ennio Morricone et les arrêts sur image, ainsi que la manière dont Henri Verneuil filme la saleté et les ruines, sans oublier les fusillades.
Un western sympathique avec de 2 grands acteurs à savoir Anthony Quinn et Charles Bronson et une belle BO signée Ennio Morricone mais qui souffre de la comparaison avec le chef d'oeuvre Les 7 Mercenaires de John Sturges de part ses décors et surtout de part son intrigue puisque que l'on voit un individu aider des mexicains à lutter contre des bandits extérieurs qui viennent piller leur village. A voir tout de même.
Pourquoi bouder son plaisir et toujours chercher à critiquer Henri Verneuil ? Il y a tout lieu d’être fier de cet unique grand western français dont l’excellent scénario nous ramène à nos études lycéennes. Il est impossible de ne pas voir durant les vingt premières minutes Jean Valjean dans Léon Alastray et Monseigneur Myriel dans le père Joseph. Il est aisé pour tous, petits et grands, de suivre le déroulement de l’histoire. Il est plus difficile de retenir les nombreuses leçons de morales qui parsèment son cours et plus difficile encore de philosopher sur la personnalité du héros qui a tout d’un personnage biblique et pourtant restera totalement athée. Tout cela dans une vraie ambiance westernienne qui ne contient que des défauts mineurs par rapport à ses qualités de narration et de clarté visuelle. Anthony Quinn est excellent de bout en bout alors que Charles Bronson déçoit (s’ennuierait –il ?), Anjanette Comer surprend par sa simplicité et tous les autres acteurs semblent heureux de participer (Notre Fernand Gravey dans un western, il faut le voir pour le croire). Les extérieurs des ‘’sept mercenaires’’ y trouvent logiquement leur place et les années 1740 sont soigneusement rendus tant par les costumes que par les armes. La bataille de San Sébastien est un film à revisiter avec des yeux neufs pour de nombreuses raisons toutes valables
Un grand film signé par le plus américain des cinéastes français , Henri Verneuil , qui mele faste , cruauté et ironie . Le casting est excellent , Anthony Quinn et Charles Bronson , deux acteurs a ne plus présentés....a voir.
Henri Verneuil cinéaste typiquement français, spécialisé dans le film policier après avoir tâté de la comédie et du drame dans les années 50 se prend le temps d’un film pour un Henry Hathaway ou un Howard Hawks . Avec des moyens somme toute limités il montre qu’il est en mesure de maîtriser un film d’action d’une certaine ampleur. Le ton picaresque du film est assez plaisant et Anthony Quinn incarne parfaitement ce rebelle un peu frustre qui par la force des choses va se retrouver curé de pacotille devant pousser un village opprimé à résister à l’occupant. Anthony Quinn n’a pas toujours été un acteur nuancé forçant quelquefois le trait. Ici il parvient à être touchant, portant sur ses larges épaules un film parfois un peu languissant. Verneuil pour son seul coup d’essai hollywoodien a tenté de montrer qu’un petit français d’origine arménienne pouvait se plier à la machinerie des studios. Essai unique mais quand même réussi.
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3,5
Publiée le 7 avril 2016
Barricades, pavès et cocktails molotov en mai 68! Loin de cette crise dans la capitale, Henri Verneuil revient en 1968 (et une fois de plus) au thème de la guerre (même si son film ressemble plus à un western) avec "La bataille de San Sebastian", interprètè ici par deux grandes stars: Charles Bronson et Anthony Quinn, charismatique en diable dans le rôle d'un bandit qui se fait passer pour un prêtre en dèfendant des villageois contre les Indiens! Un scènario bien construit (l'histoire lorgne vers "The Magnificent Seven") donne à l'ensemble un bon film à la fois dense et trèpidant où les pèripèties de ce faux prêtre sont filmèes avec une efficacitè qui leur donne un relief dans lequel leur dèroulement paraîtrait bien banal! Du Verneuil cousu main avec une bonne bagarre entre Quinn et Bronson aux abords d’un mini-barrage, une jolie Anjanette Comer aux yeux cèrulèens et les accords prècieux d'Ennio Morricone...
Un western qui est une petite curiosité réalisé par Henri Verneuil. L'histoire se situe au Mexique en 1746 qui est une époque rarement abordée dan ce genre cinématographique. Anthony Quinn en tête d'affiche tient son rôle, Charles Bronson dans celui du méchant est assez effacé. La bataille finale est plutôt bien tournée.
Un western atypique plutôt politiquement incorrect pour l'époque. Si la couleurs paraissent un peu fanées aujourd'hui, les scènes d'action sont réussies, notamment l'ultime attaque du village.
On a affaire ici à un western assez original d'Henri Verneuil,qui lorgne pas mal vers le film d'aventures et emprunte au western spaghetti.A l'image de la coproduction franco-italo-américano-mexicaine;"La Bataille de San Sebastian"(1967)semble s'éparpiller,et ne possède pas sa propre personnalité.Pourtant,Anthony Quinn impose sa présence physique et son visage carnassier,qui contrebalançent ses actes héroïques.Pourtant,Charles Bronson est un opposant délectable,en Indien qui cherche des noises aux habitants d'un petit village.Pourtant encore,le scénario a le mérite(au contraire de la plupart des westerns américains d'époque)de remettre en doute la valeur de la foi,qui s'apparente plus à une illusion qu'à un miracle.Pourtant enfin,il prend place au XVIIIème siècle,période rarement choisie.malgré tout,on a du mal à accrocher,avec cette impression de déjà vu,ce manque d'engouement pour l'histoire,avec un voleur s'improvisant prêtre puis soldat,et ces personnages mis en sourdine.De plus,la musique d'Ennio Morricone n'a pour le coup rien d'épatante.Rien de mémorable in fine.
Ce western se démarque de tous les autres quant à l'époque où il se situe, 1743. Il vaut surtout par l'excellente interprétation d'Anthony Quinn et celle de Charles Bronson, chef des Yaquis. Cet excellent film. peut se comparer aux "Sept mercenaires" de John Sturges.
Un bon western, dont l'histoire rappel celle des "7 mercenaires" et la superbe musique signé Ennio Morricone fait écho à ses meilleures partitions Leoniene ! Il s'agit également (me semble t' il hors western comique) de l'unique vrai western réalisé par un metteur en scène Français : Henri Verneuil...chapeau l'artiste !!!