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Gonnard
241 abonnés
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5,0
Publiée le 20 octobre 2009
Jubilatoire ! Le premier quart d'heure est un déluge verbal, les répliques d'anthologie pleuvent comme les obus en 1916 à Verdun. C'est presque trop, à peine vous avez digéré un phrase qui tue, qu'une seconde vous arrive dans la tronche. Un vrai régal. Et dans la bouche de Jean Gabin, c'est encore mieux. La réalisation est excellente, pas incroyablement génialissime, mais on ne peut que constater sa qualité. La musique a été parfaitement choisie et donne du dynamisme au film, bien sûr il ne faut pas être allergique au classique. Robert Hossein et Michèle Mercier pour accompagner Jean Gabin, excusez du peu, ils sont parfaits. Seul nuage dans ce ciel ma foi très dégagé, c'est la baisse de rythme dans le dernier tiers du film. On entre alors dans une phase plus moralisatrice, Jean Gabin disparaît et l'intérêt du film avec lui. Mais ce coup de mou n'entache en rien l'excellente impression que donne ce véritable chef d'oeuvre. A voir, et surtout à écouter, absolument.
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3,0
Publiée le 25 septembre 2024
Très caractèristique du style de Denys de La Patellière, "Le Tonnerre de Dieu" (1965) a plutôt bien vieilli rèunissant d'excellentes comèdiennes : la jolie Michèle Mercier, la touchante Lilli Palmer! Côtè mâle : Robert Hossein, Georges Gèret et, surtout, Jean Gabin, bourru, parfois insupportable mais tellement humain! Dialogues aux petits oignons de Pascal Jardin fait pour un Gabin souvent rond, paillard et fâchè avec le Bon Dieu qui nous règale avec son bagou habituel! il ne faut voir ce classique des « Films Copernic » que pour son èblouissant numèro d'acteur! Au passage, Gabin donne une claque monumentale à Hossein qui retrouve la jolie Mercier, sa partenaire dans la saga « Angèlique » . Quatrième collaboration du tandem Gabin / de La Patellière, le noir et blanc, le château de Bois Chevalier (44) et la musique de Garvarent! Bref, il y a de quoi prendre son plaisir sans aucune retenue...
Jean Gabin, Michèle Mercier, Robert Hossein, c'est le casting alléchant. Gabin joue un misanthrope ayant toujours eu ses propres idées sur les valeurs de son pays. Le film bien que datant de 1965, déjà en son temps Gabin pu dire des textes comme je cite "la France en l'an 1000 est en baisse alors attend de voir la merde de l'an 2000". La vérité avant l'heure.
Une histoire simple mais très bien écrite, et parfaitement mise en image par Denys de La Patellière. Cette Comédie montre beaucoup d'atouts : Une mise en scène efficace, un scénario bien écrit et un casting parfait ; que demander de plus ? Le réalisateur nous offre des scènes grandioses, les dialogues de Pascal Jardin nous donnent des répliques d'anthologie, un recueil de formules ciselées aux mesures de monsieur Gabin. La distribution est tout autant à la hauteur de ce grand film avec la belle présence de Michèle Mercier, la bonne prestation de Georges Géret et un Robert Hossein que l'on voit trop peu. Quant au maître Jean Gabin, il est comme toujours fantastique dans son rôle de vieux sage, un peu picoleur et un peu fou. Il excelle dans ce rôle sur mesures d'anar philosophe ennemi farouche des injustices.
Une histoire plutôt simple,un ancien vétérinaire croise un soir de cuite une prostitué dans un bar.Il l'invitera chez lui a la campagne,elle y prendra gout et ne voudra pas reprendre son ancienne vie dans la rue. Les dialogues son clairement influencé par Audiard,seulement ceux ci n'ont pas la verve de l'original.Ils sont trop écrit et manque de naturel pour être crédible et ainsi faire mouche.Cette histoire aurait certainement prit une autre tournure avec Audiard aux dialogues,car Le Tonnerre de Dieu et quelconque et même vieillot.
C’est connu, Jean Gabin aimait tourner avec des équipes qu’il connaissait parfaitement et notamment avec des réalisateurs avec lesquels il était en totale confiance. Denys de La Patellière était de ceux-là qui tournera six films avec l’acteur alors dans sa deuxième partie de carrière. « Le tonnerre de Dieu » est le quatrième de ces six films, adapté par Pascal Jardin d’un roman de Bernard Clavel (« Qui m’emporte ») et assez profondément remanié pour donner plus d’aspérité aux personnages. Pascal Jardin montre tout son talent pour remplacer Michel Audiard auprès de Gabin en lui servant une mixture verbale tout aussi acerbe et haute en couleur. Notamment pour Léandre Brassac, vétérinaire anarchiste qui noie dans l’alcool son chagrin de n’avoir pas eu d’enfant avec sa femme, interprétée par la toujours excellente Lili Palmer. Ses frasques éthyliques lors de ses virées à Nantes font le délice des habitués du bar où il se rend pour expurger son trop plein de rancœur face à une humanité qu’il ne comprend plus. Un jour, il rencontre une prostituée (Michèle Mercier) qu’il va ramener dans son château et entreprendre d’arracher à son souteneur interprété par un Robert Hossein tout à fait dans le ton ne quittant plus Michèle Mercier son amoureuse à l’écran dans la saga « Angélique marquise des Anges » qui tire alors à sa fin. Le film qui pourrait virer facilement au drame comme très habilement Denys de La Pattelière le laisse supposer pendant une bonne moitié du métrage, s’avère être une étude de mœurs tout-à-fait attachante que l’on nommerait aujourd’hui « feel good movie ». Les acteurs sont tous parfaits quelle que soit la longueur de leur rôle, de Lili Palmer débordante d’amour pour son rustre de mari à Michèle Mercier qui en sus de sa beauté s’accommode parfaitement d’un rôle pas si facile, en passant par Georges Géret en agriculteur fort en gueule, transi d'amour pour la protégée de Brassac, Paul Frankeur en flic débonnaire, Daniel Ceccaldi en curé quasi défroqué ou encore Louis Arbessier en ministre retrouvant en Bressac, le copain d’enfance qui lui filait ses versions de latin. Un film bon enfant diront certains mais qui pourra paradoxalement, remonter sacrément le moral de ceux qui pensent comme Brassac, interprété par un Jean Gabin très en verve, que « tout fout le camp ! ».
Bourru (souvent bourré) et misanthrope, aimant les animaux, qu'il a soignés toutes sa vie, et les préférant aux hommes, populo mais chatelain tout de même, Jean Gabin fait tout pour incarner le gueulard anticonformiste et l'anar de droite -même sans Audiard- qui plait à son public. Gabin "gabinise", vampirise le rôle du vieux Brassac et on ne sait plus si on a affaire à Archimède le clochard ou à l'aubergiste de "Un singe en hiver"... Le livre de Bernard Clavel est mieux écrit que n'est réalisée son adaptation par Denys de la Patellière. On ne s'en étonne pas concernant un cinéaste qui s'est souvent vautré dans les adaptations littéraires. Aucune subtilité narrative et encore moins psychologique. Tout est dans les dialogues (de Pascal Jardin), explicité et rarement suggéré. Le vieux Brassac, recueille ou plutôt adopte une jeune prostituée dont on devine que progressivement il en en fait l'enfant que sa femme et lui n'ont pas eu. Le réalisateur enfile quelques incidents au château sans aucune sensibilité ni sincérité et les personnages restent à l'état de stéréotypes. Seule Lili Palmer, dans le rôle de madame Brassac, parvient de temps à autres, par certains silences ou regards, à faire passer une vraie humanité. Comme une antithèse de l'interprétation de Gabin.
Film bien trop méconnu à mon goût. A voir Pour les acteurs, tous excellents, et la curiosité de voir Michèle Mercier loin des "Angélique", pour l'histoire originale, pour la réalisation d'époque mais qui n'a pas pris une ride. Certains films vieillissent très mal, celui-ci aurait plutôt tendance à se bonifier avec l'âge.
Un film plutôt mineur où Gabin endosse une fois de plus le rôle du patriarche, bourru, isolé dans son château de la campagne nantaise. Le scénario est un peu bancal et pas très crédible, avec ce personnage qui recueille tous les animaux perdus, très misanthrope, pour finir par accueillir aussi une fille perdue, prostituée . Bien sûr Gabin, est très bon, jouant sont rôle au Top. Mais le film vaut surtout pour l’écriture de dialogues et de longues tirades, très littéraires , très bien écrit par Pascal Jardin qui s’est visiblement régalé, mélangeant un style entre Audiard , Paul Morand et L.F. Céline, teinté d’un sorte d’anarchisme de droite jubilatoire ( i.e. la superbe tirade face à un ministre de l’intérieur du Général, film daté de 1965 ! ). Le père d’Alexandre était vraiment un scénariste très doué. Michèle Mercier est pas mal, belle et très charmeuse, mais essaye beaucoup de copier B.B. , qui était la grande star à l’époque et venait de finir son fameux « En cas de malheur » avec le même Gabin. Un film au charme désuet, avec une atmosphère de nostalgie pour ces années 60, qui annonçait mai 68.
Un excellent drame que nous offre l'un des réalisateurs ayant beaucoup travaillé avec le grand Jean Gabin, Denys De La Patelliere ! Adapté d'un livre écrit par Bernard Clavel, "Tonnerre de dieu" raconte l'histoire d'un vieillard alcoolique qui est vétérinaire qui heberge une prostituée à l'abri de son Mac qui fait pression au vieux pour la récupérer. L'ancien l'adopte comme si c'était sa fille , prend soin d'elle, lui dont sa femme ne peut pas avoir d'enfant. J'ai trouvé ce film pas mal, peut être pas l'un des meilleurs longs métrages qu'à fait Jean Gabin dans sa carrière, mais j'ai trouvé qu'il y avait de bons dialogues écrit par Pascal Jardin, une histoire qui se suit, une bonne mise en scène du cinéaste Denys De La Patelliere et de très bons comédiens entourant l'irremplacable Jean Gabin comme la belle Michèle Mercier, Robert Hossein, la remarquable Lilli Palmer et dans un petit rôle de prêtre Daniel Ceccaldi. A voir.
Un film qui nous montre une fois encore à quel point le cinéma peut être magique. L'histoire est simple, un brin naïve sans doute, mais c'est beau. Et surtout, ça finit bien ! Ajoutez à cela un Gabin en grande forme et des dialogues aux petits oignons et vous passez un très bon moment.
Jean Gabin emporte le récit c’est évident. Il est le personnage parfait. Fataliste mais prêt à faire changer le monde par ses idées. Les dialogues sont percutants et l’ensemble est intéressant Je suis déçu néanmoins de la tournure optimiste du film. On s’attend à une tragédie en voyant le caractère violent du personnage mais la fin heureuse est un peu surprenante !!!!
Un film qui n'a pas très bien vieilli, au moins sur les aspects montage et jeu des acteurs. Certes le propos est sympathique dans l'histoire de cet ancien véto fortuné, misanthrope, alcoolique et finalement généreux qui prend sous sa coupe une prostituée pour en faire sa fille adoptive avec la complicité ronchonne de son épouse Allemande. mais le film est trop construit autour de Gabin qui fait du Gabin à outrance. L'acteur tire certes son épingle du jeu, mais éclipse du même coup les autres rôles, y compris Michelle Mercier, Robert Hossein et Daniel Ceccaldi dont le jeu est souvent pas suffisamment naturel, Georges Céret, lui est quasiment mauvais