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James Cocody
11 abonnés
351 critiques
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4,5
Publiée le 19 juillet 2022
Avis personnel. Dans ce film, il y a un scénario relativement original, une mise en scène fort classique, une BO d'époque assez conventionnelle et surtout, Jean Gabin et Lili Palmer. Les autres, même Michèle Mercier, se contentent presque de faire de la figuration (j'exagère un peu quand même...) Gabin, pourtant, fait seulement du Gabin 3e époque, mais il le fait si bien que je suis chaque fois sidéré par son autorité et sa force naturelles. Lili Palmer, elle, c'est un charme indéfinissable, c'est son accent à la fois élégant et austère, c'est une scène qui, à elle seule transforme le 3,5 qui me venait à l'esprit en 4,5 tant elle est forte et percutante: celle de sa colère dans la grange, celle qui commence par " C'est la vieille ! ". Trois fois déjà que je regarde ce film et, chaque fois que j'arrive à cette scène, je la repasse plusieurs fois. "Le tonnerre de Dieu", ce n'est pas ce que l'on appelle un chef-d'œuvre, mais c'est certainement une œuvre solide restée très regardable aujourd'hui pour les "grandes personnes". Selon moi, en tous cas.
Film aux dialogues savoureux , au scénario assez banal est rehausser par la gouaille et le savoir faire de Gabin . Pas le meilleur film de cet immense acteur mais appréciable .
Le duo de La Patelliere/Gabin fait encore ici la preuve de son efficacité le tout enrichi par d’excellents dialogues de Pascal Jardin. Après des débuts tonitruants le film mollit quelque peu dans son final.
Quel plaisir de découvrir de vieilles œuvres aussi bien faites. C’est une superbe histoire, touchante, attachante, bien rythmée et superbement jouée! Accompagnée d’une magnifique bande originale, ce film nous plonge dans un univers rural et convivial rempli de personnages excellents, de répliques très bien écrites et de thématiques profondes et bien développées telles que l’alcoolisme et ses ravages ou encore les vieux couples. Un pure plaisir sans parler du charisme de Jean Gabin, juste wahou!
En (re)visionnant aujourdhui Le Tonnerre de Dieu, un sentiment de bien-être vous accapare. Telle une sorte de bouffée doxygène, tandis que lère du zapping bat aujourdhui son plein. Au lieu de se détériorer, le cinéma de Denys de la Pattelière (Les grandes familles, Un taxi pour Tobrouk ) jouit plus que jamais de son époque, de ses vedettes, de ses valeurs et de ses beaux mots. Une pléiade de bons sentiments aussi, sans que lon ne tombe toutefois dans lexcès. Et une histoire certes simple, mais dont on ne décroche jamais.
Riche vétérinaire à la retraite et sans enfants, un Jean Gabin fidèle à lui-même recueille une jeune et insouciante prostituée, Michèle Mercier, prisonnière dun proxénète sans scrupule, le pourtant élégant Robert Hossein. Joli coup de la production, ces deux derniers acteurs étant alors au faîte de lactualité nous sommes en 1965-, avec le début de la saga dAngélique. Ils aideront naturellement à faire de ce Tonnerre un gros succès, tourné en partie dans les alentours de Nantes, ville originelle du réalisateur. A noter que Georges Garvarentz, beau-frère de Charles Azanavour (dont on entend un morceau dans le film), signa ici lune de ses meilleures bandes-originales.
Un résultat donc probant, révélateur dun temps que lon regrette sitôt la fin dun film, qui devrait être diffusé plus quune fois par décennie sur les grandes chaînes nationales. Une fiction qui prouve par ailleurs, quil ne faut pas nécessairement vingt mouvements de caméra à la minute pour obtenir un résultat visuel efficace. Et finalement, tellement reposant. Un film à déguster.
Un petit bijou injustement méconnu dans la filmographie du mythe Gabin. Par certains égards, ce film me rappelle "Un singe en hiver", le personnage interprété par Gabin est assez comparable, un homme désabusé par le comportement de ses semblables, qui trouve son salut dans l'ivresse, et se retrouve pris d'une affection paternelle pour une jeune brebis, égarée dans la vie comme lui. Ici, Michèle Mercier remplace Belmondo, et la magie opère de la même manière, avec des dialogues de Pascal Jardin qui n'ont pas grand chose à envier à la fantaisie truculente d'Audiard. Un grand film, à découvrir vite si ça n'est pas encore fait.
Le film qui vous fera sourire toute la soirée après visionnage avec d’excellents dialogues qui feront hurler les féministes et raviront les misogynes. Il faut tout prendre le bon comme le mauvais. Un régal.
Gabin, Mercier, Hossein, Palmer, un casting qui vous submerge, tant le jeu des acteurs est parfaits.
Le film vous accroche d’entrée et vous tiens par le cœur jusqu’à la fin.
Une verve époustouflante, comme toujours, pourfendeur de la connerie humaine et des injustices sociales, Gabin est d’une présence incontournable presque pesante
Quarante ans nous séparent de ce film et l’on se demande vraiment aujourd’hui où sont passées toutes ces valeurs qui font d’une simple histoire un petit chef d’œuvre frissonnant d’amour et de générosité.
Nul besoin de gesticulation ou d’effets spéciaux, la caméra est d’une neutralité qui enchante et aucun artifice de réalisateur ne vient perturber la communion qui s’est installe entre les acteurs et les spectateurs.
Pour le mari imparfaits que nous sommes tous quelque part, Lili Palmer incarne cet idéal féminin avec un charme émotionnel de tout les instants pleine de cette capacité qu’on les femmes de comprendre ce qui rend les hommes méprisables ou adorables selon qu’elles appuient ou non sur la bonne manette.
Tous les nostalgiques, de la vie pleine de sens et de valeurs sincères, ne sortiront pas indemnes de ce film sain et sans artifices, mais vous enveloppera d’une sensation inexplicable qui s’appelle quelquefois le bonheur d’être deux, avec les vicissitudes du quotidien et toutes ses splendeurs qui les font oublier, donnant alors à chacun de nous la force d’y croire et l’envie d’aller jusqu’au bout avec l’autre…..l’autre qui est toujours la meilleure partie de soi.
Les situations présentées dans le film sont totalement irréalistes et pas crédibles si bien qu'il faut le prendre comme une fable. Une fois ceci accepté, il se laisse agréablement regarder jusqu'à la scène des chevaux sous l'orage. Viennent ensuite les amours de Marie avec le voisin, qui semblent totalement sortis du chapeau et sont d'un mièvre, d'un daté et d'un gnangnan sans pareil. Jean Gabin surjoue et cabotine alors que Michèle Mercier joue très justement son rôle d'épouse. La musique est parfois trop insistante, la restauration noir et blanc magnifique, la gare routière avec tous ces bus Chausson extraordinaire. Robert Hossein est amusant dans son rôle peu consistant de maquereau à deux balles. Au final, ce n'est pas franchement mauvais, mais certainement pas vraiment bon.