Prisonniers du temps est l'adaptation cinématographique du roman homonyme de Michael Crichton, auteur de nombreux best-sellers portés à l'écran parmi lesquels Morts suspectes, Jurassic Park ou encore Le 13ème guerrier.
Les producteurs décidèrent d'emblée que l'histoire se suffisait à elle-même et que la présence d'une superstar ne ferait que l'alourdir. Lauren Shuler Donner explique : "Le film tient ici la vedette, ce qui ne nous a pas dissuadés de rechercher les meilleurs interprètes et les plusaptes à servir le projet".
Le principal objectif du couple Donner fut de réunir un ensemble homogène de haut niveau, l'interprète le plus "reconnaissable" de tous étant Paul Walker. Pour Richard Donner, "Paul possède les qualités d'unSteve McQueen ou d'un Mel Gibson, tout en ayant son propre style. Il s'intéresse réellement à tous les aspects de la création cinématographique et c'est un bonheur de l'avoir à ses côtés".
En interprétant Lord Arnaut dans cette grosse production hollywoodienne, Lambert Wilson confirme le tournant que prend sa carrière vers l'international. Sur 2003 - 2004, l'acteur d'origine britannique apparaît également dans les deux volets de la saga Matrix (Matrix reloaded et Matrix revolutions) et dans le spin-off Catwoman, dont Halle Berry joue le rôle-titre.
En vue des scènes d'action du film, Paul Walker, Gerard Butler, Anna Friel, Michael Sheen,Lambert Wilson et Marton Csokas suivirent un entraînement méthodique et diversifié, adapté aux spécificités de leurs personnages : escalade pour O'Connor, équitation pour Friel, Wilson et Csokas, maniement du sabre pour Sheen et Csokas.
Après avoir prospecté le continent nord-américain, les producteurs choisirent pour baseprincipale de tournage Montréal. C'est là que le chef décorateur Dan Dorrance et le conseiller visuel Tom Sanders ont fait revivre la France du XIVe siècle.
Dorrance visita plusieurs châteaux en Angleterre, en Allemagne et en France et consulta une multitude d'ouvrages de référence avant de baser sa création sur un château de la vallée de la Dordogne. La structure fut édifiée en treize semaines sur un champ des environs de Montréal. Ensuite, à la demande de Richard Donner, Dorrance et ses collaborateurs s'attaquèrent à la construction en dur et àl'échelle humaine de la forteresse de La Roque.
Pour les scènes de bataille, Richard Donner et son équipe ont fait appel à la "Compagnie Médiévale", un groupe de passionnés et d'érudits de Montréal qui consacre ses week-ends à recréer les joutes, les combats à l'arme blanche et les concours de tirs à l'arc du Moyen-Âge. Cette Compagnie Médiévale a fourni le "noyau dur" des deux armées, qu'ont complété des figurants et des cascadeurs disposés à certains points stratégiques.
Les scènes de combat les plus élaborées mobilisèrent jusqu'à plus de 300 participants armés de masses, de sabres, d'épées, d'arcs et de flèches incendiaires.