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À l'époque Europe Assistance, c'était nouveau et populaire. Il était donc tentant d'en faire une caricature. Mais avec Claude Zidi ça devient une grosse farce dans laquelle même Coluche sombre dans le ridicule. Et l'on se demande comment, avec toutes ses blagues racistes, un tel film peut encore passer à la télévision aujourd'hui, 31 octobre 2024...
AV ciné
Une comédie amusante.
L’histoire est convenable et Coluche est sympathique, son duo avec Valérie Mairesse est agréable.
L’ambiance est plaisante et les gags et répliques sont rigolos.
Un film donc pas mauvais qui nous fait passer un moment sans prise de tête avec l’incontournable Coluche.
L’histoire est convenable et Coluche est sympathique, son duo avec Valérie Mairesse est agréable.
L’ambiance est plaisante et les gags et répliques sont rigolos.
Un film donc pas mauvais qui nous fait passer un moment sans prise de tête avec l’incontournable Coluche.
Quoique faisant profession d'assurer le touriste français à l'étranger, Michel est un type casanier et vaguement raciste, volontiers sarcastique concernant des clients imprudents. Pour s'amuser de ce caractère franchouillard, les auteurs imaginent de contraindre Michel à des voyages exotiques,
spoiler:
de la Tunisie à Hongkong en passant par New York
, pleins de périépties mouvementées.
Comme attendu, la comédie de Claude Zidi est grossière, suivant un scénario rudimentaire à base de personnages caricaturaux et épais. Le récit manque d'unité et de situations élaborées. La relation éloignée entre Michel et sa fiancée hôtesse de l'air donne dans le vaudeville sans saveur; tandis que les effets comiques, peu subtils à la façon de Zidi et Didier Kaminka, sont introduits par un réalisateur plus gagman que cinéaste. C'est-à-dire que, conformément au style de Zidi, ce sont les gags qui déterminent les scènes et rarement l'inverse.
Dans ce contexte, Coluche, tour à tour candide et grossier, fait un numéro qui, parfois, masque la vulgarité de l'ensemble mais qui, à d'autres moments, se consume dans un humour et un scénario médiocres.
, pleins de périépties mouvementées.
Comme attendu, la comédie de Claude Zidi est grossière, suivant un scénario rudimentaire à base de personnages caricaturaux et épais. Le récit manque d'unité et de situations élaborées. La relation éloignée entre Michel et sa fiancée hôtesse de l'air donne dans le vaudeville sans saveur; tandis que les effets comiques, peu subtils à la façon de Zidi et Didier Kaminka, sont introduits par un réalisateur plus gagman que cinéaste. C'est-à-dire que, conformément au style de Zidi, ce sont les gags qui déterminent les scènes et rarement l'inverse.
Dans ce contexte, Coluche, tour à tour candide et grossier, fait un numéro qui, parfois, masque la vulgarité de l'ensemble mais qui, à d'autres moments, se consume dans un humour et un scénario médiocres.
La première partie du film n'est pas mal, avec des situations qui font sourire, mais ça s'essouffle ensuite et ça se répète. On est quand même un cran en dessous "Le maître d'école"... Toutefois on ne peut pas non plus mettre "Banzaï" dans la catégorie des nanars... Nous dirons que ça reste un film sympathique dans la filmographie de Coluche, mais pas l'un des meilleurs.
Elles sont marrantes les (més)aventures rocambolesques de cet employé administratif de "Planète Assistance" contraint de parcourir le monde en dépit de sa phobie de l’avion. En pleine période noire, Coluche fait malgré tout parfaitement le job. Valérie Mairesse, dont la complicité avec l’humoriste fonctionne bien, aussi. C'est plus hasardeux niveau mise en scène.
C'est vraiment peu drôle pour un film comique, avec un humour franchement potache, franchouillard, et tiré par les cheveux. Mais cette lacune est compensée par un rythme dynamique, trépidant, et une certaine gaieté ambiante , dans un film qui n'est pas paresseux, et où on voyage beaucoup (à travers Coluche et sa compagne qui travaillent dans le secteur du voyage).
Un des meilleurs film avec Coluche .
Film qui fait beaucoup rigoler , du début à la fin du film , tout en étant dépaysant , avec les voyages , dans le monde entier .
Film qui fait beaucoup rigoler , du début à la fin du film , tout en étant dépaysant , avec les voyages , dans le monde entier .
Fêtons le cinéma
Qu’il s’agisse d’un critique culinaire, de bidasses, de ripoux ou d’un inspecteur, d’une boîte à bac ou d’une compagnie d’assurance, le cinéma de Claude Zidi a toujours mêlé comédie et étude sociale voire sociologique de personnages inscrits dans un corps de métier donné ; mieux, il se saisit de la comédie, dont il maîtrise fort bien l’écriture et l’exécution scénique, pour rendre compte des clichés inhérents audit corps de métier, pour jouer avec et s’en jouer jusqu’à les dépasser enfin.
Banzaï en constitue l’exemple type : le milieu de l’assurance de voyage, auquel appartient Coluche, est prolongé par ceux de l’opérateur touristique et de l’aviation, tous les deux incarnés par Isabelle Mairesse. Dans ce microcosme naissent une suite de quiproquos et de rebondissements : retour d’éclopés par dizaines, transfert de mineur depuis le Maghreb, dépannages et accident de dromadaire – contactez dans les deux cas Ahmed Baroudi, tout à la fois garagiste et vétérinaire ! – qui garantissent le dépaysement. L’opposition entre les fiancés contraints au mensonge par peur de décevoir l’autre s’observe d’entrée de jeu par une différence de regard sur le monde : Michel est critique, désabusé, cynique, influencé par les milliers d’appels reçus chaque jour relatant malaria et variole ; Isabelle a la tête dans les nuages, écartée de tout jugement sur des cultures qu’elle ne connaît que par les aéroports et les hôtels. De ce contraste, Zidi tire une relation attachante parce que motivée par des caractères singuliers qui trouvent dans le lit l’occasion de s’unir – auprès d’une particulière ou dans un magasin de meubles. Surtout, l’avalanche de mensonges, qui gagne en puissance à mesure que diminue la distance qui sépare du mariage, ajoute au film une réflexion sur l’engagement et sur le sentiment de culpabilité : l’image de l’autre que l’on trompe ou que l’on pense tromper apparaît comme par enchantement, dans un cabaret où se réalise un tour de magie, par photos interposées, lors d’un mirage automobile.
La dynamique, qui est celle de Banzaï, est celle d’un retour de bâton, quoique les coups donnés et reçus en échange ne visent aucune portée moralisatrice – nous sommes ici plus proches de la tradition de la farce italienne. La répartie raciste se déplace depuis la France vers les pays concernés, et s’invalide systématiquement ; pensons au séjour à Harlem, territoire dont la violence urbaine n’est qu’illusoire, issue d’un tournage de cinéma que dérange Michel ou d’un malentendu vite réparé. Le thème de Vladimir Cosma se décline à toutes les sauces culturelles, alliant esprit d’aventure, sens du loufoque et liberté tonale qui manquent tant à la comédie populaire contemporaine.
Banzaï en constitue l’exemple type : le milieu de l’assurance de voyage, auquel appartient Coluche, est prolongé par ceux de l’opérateur touristique et de l’aviation, tous les deux incarnés par Isabelle Mairesse. Dans ce microcosme naissent une suite de quiproquos et de rebondissements : retour d’éclopés par dizaines, transfert de mineur depuis le Maghreb, dépannages et accident de dromadaire – contactez dans les deux cas Ahmed Baroudi, tout à la fois garagiste et vétérinaire ! – qui garantissent le dépaysement. L’opposition entre les fiancés contraints au mensonge par peur de décevoir l’autre s’observe d’entrée de jeu par une différence de regard sur le monde : Michel est critique, désabusé, cynique, influencé par les milliers d’appels reçus chaque jour relatant malaria et variole ; Isabelle a la tête dans les nuages, écartée de tout jugement sur des cultures qu’elle ne connaît que par les aéroports et les hôtels. De ce contraste, Zidi tire une relation attachante parce que motivée par des caractères singuliers qui trouvent dans le lit l’occasion de s’unir – auprès d’une particulière ou dans un magasin de meubles. Surtout, l’avalanche de mensonges, qui gagne en puissance à mesure que diminue la distance qui sépare du mariage, ajoute au film une réflexion sur l’engagement et sur le sentiment de culpabilité : l’image de l’autre que l’on trompe ou que l’on pense tromper apparaît comme par enchantement, dans un cabaret où se réalise un tour de magie, par photos interposées, lors d’un mirage automobile.
La dynamique, qui est celle de Banzaï, est celle d’un retour de bâton, quoique les coups donnés et reçus en échange ne visent aucune portée moralisatrice – nous sommes ici plus proches de la tradition de la farce italienne. La répartie raciste se déplace depuis la France vers les pays concernés, et s’invalide systématiquement ; pensons au séjour à Harlem, territoire dont la violence urbaine n’est qu’illusoire, issue d’un tournage de cinéma que dérange Michel ou d’un malentendu vite réparé. Le thème de Vladimir Cosma se décline à toutes les sauces culturelles, alliant esprit d’aventure, sens du loufoque et liberté tonale qui manquent tant à la comédie populaire contemporaine.
Évidemment l'intrigue fonctionne parce qu'en 1983 il n'y avait pas de téléphone mobile. Une fois ce rappel de contexte accepté, on découvre près de 40 ans après la sortie du film à quel point il est bourré de préjugés, de racisme primaire, de post colonialisme, de sexisme. À se demander s'il serait possible de sortir un film pareil aujourd'hui. Coluche maîtrise tellement bien son texte que je me demande s'il n'a pas participé à l'écriture du script, comment par exemple lorsqu'il dit : "Il va se vider six fois par jour, il y a assez de merde ici, autant qu'il fasse ça là-bas !" Un film qu'il est plaisant de revoir pour les anciens, et qui montre avec humour aux plus jeunes le début des années 1980.
Un film de Claude Zidi qui est encore réussit, Coluche en acteur principal nous fait bien rire! Beaucoup de scènes sont cocasses, il faut avoir un cerveau débordant d'imagination pour trouver tous ces gags souvent hilarants. Coluche faisant parti de Planète assistance devra aller aider des personnes en difficulté lors de leurs voyages à l'étranger. On sera emmener à plusieurs endroits de la planète allant du Maghreb à Hong Kong pour suivre les péripéties de notre ami Michel Bernardin et de sa femme hôtesse de l'air. Un bon Claude Zidi comme on les aime.
Banzaï, c'est le film de Coluche par excellence, comme il y a des Buster Keaton ou des Laurel et Hardy. Le scénario, évitant soigneusement tout véritable enjeu, est mince comme une feuille de papier à cigarettes, et on est à la limite du film à sketches - sketches d'ailleurs plutôt faiblards. Mais les tribulations internationales du pauvre Michel, héros par intérim, sont l'occasion pour Coluche de mettre en valeur sa faconde, ses plus belles mimiques et son franc-parler. On passe un bon moment au contact de ce comédien extraordinaire, dans ce film passe-partout.
Des films comme on n'en fait plus: de vrais acteurs, de vrais décors, une bonne histoire.
Le contraire de notre époque.
Le contraire de notre époque.
Comédie d'aventures transportant le spectateur en Afrique, à New York et à Hong Kong dans une série de gags, de quiproquos et de comique de situation. Excellente interprétation de Coluche en râleur xénophobe.
Évidemment c est sympathique de retrouver Coluche dans cette comédie franchouillarde pas très fine. C est un gros succès à sa sortie. Néanmoins avec le temps on ne peut pas dire que ce se soit bonifier... les gags et comique de situation sont convenus ... mais bon ça passera avec un public indulgent.
Michel employé d une société d assistance est sur le point de se marier à une hôtesse de l air . Celle qui lui a annoncé avoir quitter son emploi se voit contrainte d effectuer encore quelques voyages pour sa compagnie . Dans le même temps Michel va devoir suite à une grosse bourde aller chercher des rapatriés à l étranger. S en suis une série de quiproquos et mésaventures chacun cachant à l autre ses voyages.
Coluche et Valérie Mairesse forment un duo qui fonctionne à merveille et même connu on rit toujours aux mésaventures de Coluche.
Très beaux décors des quatre coins du monde bonne musique de Vladimir COSMA on regrette juste la mise en scène un peu faiblarde de Claude ZIDI
Coluche et Valérie Mairesse forment un duo qui fonctionne à merveille et même connu on rit toujours aux mésaventures de Coluche.
Très beaux décors des quatre coins du monde bonne musique de Vladimir COSMA on regrette juste la mise en scène un peu faiblarde de Claude ZIDI
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