Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Charlotte28
128 abonnés
2 031 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 août 2024
Mélangeant tonalité burlesque et dramatique, la narration déconcerte sans permette d'adhésion totale; quand aux thèmes de la manipulation, de l'héroïsme ou de la survie mentale s'opposent des gags puérils, du comique farcesque ou de ridicules personnages, il est ardu de s'y retrouver! Heureusement la réalisation, la trame principale ainsi que les comédiens donnent quelque crédit à l'ensemble. Particulier.
Le quotidien tragi-comique de prisonniers américains durant la Seconde Guerre Mondiale. J’ai été quelque peu déstabilisé par le ton de « Stalag 17 » situé dans un contexte qui ne se prête guère à la légèreté. Malgré cet étonnement, je salue en tout premier lieu l’habileté de la construction de ce quasi huis clos ainsi que le traitement réservé aux différents caractères des personnages, dont celui campé par l’oscarisé William Holden, sans négliger pour autant l’excellent travail de mise en scène de Billy Wilder.
Un très gros film de Billy Wilder qui aborde le sujet très délicat de camps de prisonniers de l'Allemagne nazie, mais d'un point de vue décalé, avec même un certain humour caustique . Les personnages sont très bien profilés, adaptation d'une bonne pièce de théâtre, le ton est juste , les dialogues très forts et la recherche du traître parmi les prisonniers, maintient un très bon suspens . Les acteurs sont bien sûr tous au Top niveau. Et une maîtrise parfaite de la réalisation.
Ce film est un huis clos ou presque, on est immergé dans un des stalag où sont retenus des soldats américains, et plus précisément dans un des baraquement de ce stalag. L'intrigue est intéressante: un espion allemand a été intégré au groupe de prisonnier tandis que des idées d'évasion se mettent en place. On retrouve W. Holden et le jeune Peter Graves, celui de la série Mission Impossible, qu'on reconnait à peine. C'est un grand rôle pour Holden et il a d'ailleurs reçu un Oscar pour sa prestation. Néanmoins il y a quelques longueurs, la vie du stalag est moyennement intéressante et les décors font un peu papier-mâché. A noter que la série comique Papa Schultz est bien tirée de ce film.
Film de 1953 en noir et blanc. Encore une autre façon d'exploiter le thème des camps ! Trouver qui trahit les cachettes et secrets dans le stalag. L'histoire est bien ficelée même si peut-être un peu longue. 3/5
Billy Wilder adapte une pièce à succès de Broadway, elle-même écrite par d'anciens prisonniers de guerre. "Stalag 17" décrit ainsi le quotidien d'un baraquement de stalag lors de l'hiver 1944, où sont concentrés exclusivement des sergents de l'armée de l'air américaine. Entre les tourments de la captivité, et les mauvaises nouvelles du front (offensive surprise des Ardennes), la vie ne parait pas radieuse. Mais chacun y met du sien, jusqu'à ce qu'une tentative d'évasion ne tourne au vinaire. Y aurait-il un indic parmi les prisonniers ? Je m'attendais à un thriller en huis-clos relativement sérieux, en réalité "Stalag" est plutôt une chronique où cette histoire d'espion sert de toile de fond. Chronique par ailleurs assez bon enfant. Où se mêlent de l'humour bienveillant (dont ce duo gentiment lourdingue entre Robert Strauss et Harvey Lembeck), et des détails sur les conditions de vie des prisonniers, qui font du mieux avec ce qu'ils ont. Tout est écrit et tourné avec beaucoup de malice et d'humanité (merci Billy Wilder !). Et porté par de jolis acteurs. Parmi eux, un jeune Peter Graves, le réalisateur Otto Preminger qui s'amuse en commandant du camp, ou William Holden, excellent en prisonnier combinard et cynique. Tandis que le volet espionnage, même si en retrait, vaut largement son pesant de cacahuètes. Étonnamment, l'identité du traître est révélée au spectateur avant d'elle connue des personnages, mais Wilder exploite ce détail pour mieux développer son suspense ! Un beau film, dans un registre différent de "The Great Escape", mais tout aussi pertinent sur le sujet des stalags.
Cette première adaptation à l'écran d'une pièce de théâtre à succès, est un petit cru. Le scénario est trop faible et tiré par les cheveux, pour tenir véritablement debout. L'omniprésence des deux personnages "bouffons" au burlesque anachronique, n'aide pas à révéler ce drame quasi huis clos. dont les protagonistes nous sont au final peu dépeints. Les apparitions du grand William Holden sont paradoxalement trop rares au regard de son rôle et la proximité avec "La Grande illusion" d'une part, puis surtout "La Grande Evasion", avec leurs personnages charismatiques largement dépeints, est a posteriori bien cruelle.
Remarquablement mis en scène, "Stalag 17" oscille entre drame et comédie, mêlant le tragique (la mort des hommes qui tentent de s'échapper) au loufoque (le sous-off qui dirige un lucratif business où le marché noir et la débrouille règnent en maîtres). Dans le rôle du prisonnier pragmatique et sagace, William Holden est éblouissant, tout comme l'ensemble du casting, dont émerge le cinéaste Otto Preminger dans le rôle du chef du camp. La séquence où les hommes du bâtiment 4 saluent leur surveillant allemand grimés d'une moustache hitlérienne est saisissante, demeurant un des grands moments du film.
L'autre grand classique du film de guerre dans un camp de prisonniers, " La grande évasion", a vraiment des airs de famille avec le "Stalag 17" de Wilder. Ceci dit, en dépit de la qualité du suspense et de la prestation remarquable de William Holden, pour laquelle il reçut d'ailleurs l'Oscar du meilleur acteur, le mélange entre drame et comédie est bancal et nuit aux deux, Wilder n'ayant pas voulu choisir. De plus, les passages burlesques tirés vers l'outrance et animés par un duo d'acteurs, censés détendre la tension dramatique, sont rarement amusants..
Je viens de voir Stalag 17 et quelle déception. Mais c'est quoi ce truc ? On dirait un mélange des Marx Brothers et de Laurel et Hardy dans un camp de vacance. Mais c'est quoi tous ces clowns qui font la fête après la mort des deux évadés du début ? Que de scènes ridicules à répétition. ( Le volley bal avec l'allemand, la peinture avec les deux mongoliens de service...) Et puis cette scène interminable et très gênante où tous les hommes dansent collé serrés joue contre joue...Mon grand père me racontait ses 2 années passées dans un camp de prisonnier en Allemagne et on ne peut pas dire que ça ressemblait vraiment à ce club méditerranée. Dommage car le sujet aurait mérité d'être traité sérieusement...Nul.
Cette histoire de G I' s enfermés dans leur stalag évolue en eaux troubles : tantôt comiques, tantôt dramatiques. Mais le passage de l'une à l'autre tonalité se fait maladroitement. Il est diantrement difficile de trouver sympathiques des types qui tabassent un camarade à l'air trop coupable pour ne pas être innocent. Un bouc-émissaire en somme. Ce troupeau de benêts et mi-niais se comporte en bande face à l'individu prospère ; comme les nazis face aux juifs. Absence totale de jugeotte et analyse. Le scénario ne les épargnent pas beaucoup. Les incohérences sont légions. Le bât blesse également dans la réalisation ultra pépère et ordinaire de l'ami Wilder. Ainsi, le couple Strauss/Lembeck : duo de comiques grimaçants , à l'humour au ras- des- paquerettes relevant du burlesque physique qui finit très vite par lasser puis par irriter. Soixante-dix ans ont passé et ce type de pantalonnade , relevant du numéro de clowns , est tombé en complète désuétude. Rien de bien folichon à se mettre sous la dent, si ce n'est peut-être la prestation de William Holden qui donne à son personnage l' épaisseur nécessaire. Heureusement, Billy Wilder a fait nettement mieux par la suite : ouf !
Film assez caricatural du camp de prisonniers de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne. Dommage que certains personnages américains fassent vraiment bourrins, des idiots congénitaux, que cela en est lassant. Autrement, l’intrigue est assez simpliste, l’intérêt en est limité. Scénario tiré d’une pièce de théâtre, ça se sent vraiment et on est pratiquement dans une comédie de guerre, c’est pour dire !
Pas un des sommets de la filmographie du cinéaste Billy Wilder mais un long métrage qui mélange comédie et film de guerre qui se suit ! Je crois que "Stalag 17", je peux me tromper, à inspiré la série "Papa Schutz" car on est dans un camp de prisonniers Américains surveillé par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, il y a pas mal de situations drôles ici et un personnage s'appelle Schutz donc... . Pour en revenir à ce long métrage, j'ai eu un peu de mal à y rentrer au début par une drôle de narration mais la suite où Billy Wilder installé un climat intriguant de savoir si il y a une taupe dans les prisonniers et qui c'est m'a captivé jusqu'à la fin. Cette œuvre est aussi humaine montrant certains personnages attachants dans le camp où ils voient peu de femmes, de savoir ce qu'il se passe dans le monde etc.. . C'est bien mis en scène, bien interprète par la troupe de comédiens, William Holden, Péter Graves ou Otto Preminger en têtes. Pas mal.
Un chef d'œuvre dramatique sur la seconde guerre mondiale réalisé en 1953 par Billy Wilder avec William Holden, Don Taylor , Otto Preminger, Robert Strauss et Harvey Lembeck.