Le Clan des irréductibles est une adaptation du roman engagé de Ken Kesey : "Sometimes a Great Notion". Militant pour les luttes politiques et sociales, c'est Paul Newman qui a eu l'idée de porter cette œuvre à l'écran, avant d'être amené à la mettre en scène lui-même.
Le Clan des irréductibles est le deuxième long métrage de Paul Newman après Rachel, Rachel (1968), son adaptation d'"Une divine plaisanterie", le roman de Margaret Laurence.
Au tout début, c'est Richard A. Colla qui a commencé à mettre en scène ce film. Ce n'est que plus tard, au cours du tournage, que Paul Newman l'a remplacé en prenant les rênes de la mise en scène. Il a d'ailleurs eu du mal à le classer parmi ses propres réalisations, au point de le renier finalement.
Paul Newman s'est cassé la cheville en répétant l'une de ses scènes. Portant un rôle important dans le film, l'acteur-réalisateur a été obligé d'arrêter le tournage pour le reprendre quelques semaines plus tard.
Une scène d'amour entre Michael Sarrazin et Lee Remick a été coupée du montage juste avant la sortie du film pour finalement laisser place à une simple suggestion de la liaison entretenue par les deux personnages.
La bande originale du film a été composée par Henry Mancini, grand compositeur américain de musiques de films dont le thème le plus connu est celui de La Panthère Rose de Blake Edwards.
Le titre original du film, "Sometimes a Great Notion", qui est aussi le titre de l’œuvre de Ken Kesey, s'inspire d'un standard de la folk américaine intitulé "Goodnight, Irene" et composé en 1933 par Leadbelly. Ken Kesey s'est en effet inspiré des vers suivants : "Sometimes I take a great notion / To jump in the river and drown."
Grâce à son rôle de Joe Ben Stamper, Richard Jaeckel a été nominé à l'Oscar du Meilleur Second Rôle masculin pour ce film.