Luke la main froide
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105 critiques spectateurs

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Cgmad29
Cgmad29

17 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 octobre 2024
J'en avais entendu en bien de ce film et finalement, cela s'est confirmé au visionnage. Paul Newman charismatique illumine l'écran avec son personnage cool et rebelle. L'histoire et l'environnement sont prenants. Les autres personnages sont intéressants. Et dire que tout cela est parti d'un parcmètre...
Par contre, je ne m'attendais pas à ce qu'il réussisse à s'échapper et se faire reprendre à chaque fois spoiler: voire y périr à la toute fin
. J'ai ressenti toute sorte d'émotions : tristesse ( spoiler: scène où Luke creuse la tombe et la comble après, discussion avec sa mère
) et gaieté ( spoiler: moment où Luke motive ses compagnons à finir la route, la dégustation des 50 oeufs
). Une petite pépite ce film et m'a fait apprécié davantage Paul Newman.
Max Rss
Max Rss

207 abonnés 1 900 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 septembre 2024
Un film d'hommes, fait par des hommes et fait pour des hommes. C'est ça "Cool Hand Luke" et pas autre chose. On sait ce que l'on veut y trouver avant de se lancer. Vous savez quoi ? Tout ça fait largement le boulot, telle une petite mécanique bien huilée... jusqu'aux 30 dernières minutes qui tirent grave en longueur. Mais bon, cela n'est que si peu de choses. Passer deux heures en compagnie de Paulo Les Beaux Yeux et de George Kennedy relève de ces plaisirs que les jeunes (télé)spectateurs ne connaîtront probablement jamais.
Labulle56
Labulle56

7 abonnés 122 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 septembre 2024
Magnifique film sur un pénitencier en Floride , dominé par l'interprétation de Paul Newman dans un de ses meilleurs rôles.
Les seconds rôles ne sont pas en reste : G.Kennedy en caïd puis pote de Newman après un pathétique combat de boxe ,
Strother Martin en capitaine du camp plutôt sympa mais pouvant devenir une vrai peau de vache , Morgan Woodward lunettes de soleil et fusil à la main impressionnant ,les matons Luke Askew sadique et R.Donner et le pisteur Anthony Zerbe avec ses chiens . Les taulards Harry Dean Stanton , Dennis Hopper entre autre et on reconnait dans une séquence Joe Don Bakker non crédité . Ce film me fait penser à "Papillon" avec Steve Mc Queen , lesquels auraient pu échanger leur rôle mais aussi à "O'Brother" avec Georges Clooney . Des séquences comme le gobage d'œufs , la boite, la boxe , les chiens et bien d'autres sont parfaitement réalisées . Quelques longueurs tout de même lorsqu'ils fauchent les fossés . La photo est belle, le cadrage et la musique me renvoie vers les premiers films de " La planète des singes" . Film qui n' a pas pris une ride et récompensé logiquement par un oscar pour le charismatique Paul Newman . A voir et revoir ce classique proche du chef d'œuvre .
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 16 septembre 2024
Ce film est une fable totalement improbable, naïve et enfantine, plus qu'un film d'aventures crédible. Avez vous jamais vu dans un camp de travail les détenus jouer au poker avec du vrai argent, jouer de la guitare, du banjo, un prisonnier qui s'échappe trois fois de suite dont l'une alors qu'il a des chaînes aux pieds, le même prisonnier qui a accès libre au camion des surveillant et va leur chercher un fusil chargé, etc, etc. Le rythme est particulièrement lent, les scènes répétitives et souvent trop longues. Le temps libre des détenus ressemble à une colonie de vacances .... Certes, je place Paul Newman au pinacle des acteurs mythiques mais pour moi ce film est absolument nul.
cinono1
cinono1

318 abonnés 2 078 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 septembre 2024
Ou l’histoire d’un gars réfractaire à l’ordre établi surtout s’il ne le comprend pas. Un film que porte Paul Newman presque à lui seul. Car l’histoire se détourne rapidement des films de pénitenciers, ce n’est pas très réaliste. L’histoire se suit mais son véritable intérêt, c’est la résistance et la volonté humaine devant l’adversité, voire le totalitarisme. Paul Newman par son attitude stoïque et son entetement, semble un mélange de Jésus et de Gandhi. Au milieu des sixties, alors que des vents de contestations soufflaient partout sur la planète, il est évident que le personnage de Luke se confond avec la tendance de fonds. Et il est difficile de résister au charme, au jeu nonchalant de Newman dont on oublie souvent de citer sa force comique. Autrement la région du Texas et sa moiteur intrinsèque est très bien filmée.
JSCooper
JSCooper

6 abonnés 531 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 septembre 2024
La mise en scène tout comme les acteurs sont impeccables, certaines scènes sont plaisantes voire drôles, d'autres moins et le film perd alors parfois son rythme, l'histoire est plutôt convenu. Au final un film intéressant à voir (ou à revoir), et assez divertissant.
labadens
labadens

19 abonnés 252 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 septembre 2024
La séquence d’ouverture de Cool Hand Luke : un Paul Newman à la dérive, une nuit d’ivresse, vaquant à des occupations absurdes ; ici la décapitation minutieuse de parcmètres. Elle illustre ici un goût presque poétique pour la contestation, dénué de tout discours. Luke en fera de même pour gober 50 œufs durs ou décider, un beau jour, de fédérer tous ses codétenus pour les rendre plus efficaces dans leurs travaux de forçat sur une route.
C’est d’ailleurs ce que l’un de ses rivaux initiaux lui reconnaîtra comme principale qualité : jouer avec rien dans la main : que ce soit au poker ou à la boxe, ou ill encaisse les coups sans jamais pouvoir rester au sol.
L’univers carcéral, bien restitué par la mise en scène, est indexé sur le principe de la ligne droite : des numéros, des horaires, un mitard ( la " boite " ) et de longues routes au bord desquelles on purge sa peine dans un travail harassant. Face à eux, un personnage mutique de garde chiourme n’existant que par son fusil tout aussi rectiligne, et ses lunettes miroir ; dans celles-ci se reflètent une voie se perdant vers un horizon inaccessible .
Dans ce cadre orthonormé, Luke est l’électron libre. Paul Newman est le comédien idéal pour un tel rôle : de la malice dans les yeux et sans trop en dire, il dégage un charme qui fait des ravages : sur les détenus, qui vivent par procuration sa vie de défis et d’évasions, et sur l’administration qui va tout faire pour le briser et le mettre au niveau des autres. Interlocuteur insolent d’un Dieu absent, Luke a cette qualité fondamentale de la lucidité : il est la légende et le démystificateur à la fois, celui par lequel ses compagnons espèrent et celui qui leur dit aussi la vérité. Il refuse d’être le guide de quiconque : bouffon et brave , borné et imprévisible, image du Christ posé sur la table ...
Mention spéciale pour le fameux discours du directeur : What we've got here is... failure to communicate. Some men you just can't reach ...
Ce seront les dernières paroles de notre héros ...
Topaze87
Topaze87

8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 septembre 2024
Un très bon film épris de liberté, Paul Newman et George Kennedy campent avec brio des personnages atypiques mais intéressants.
Roub E.
Roub E.

1 032 abonnés 5 056 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 juillet 2024
Un film de prison assez atypique, qui dénonce l enfer des travaux forcés mais en prenant le partie d une forme de légèreté disséminée ici ou la. Celle ci vient surtout du personnage principal campé par un Paul Newman au sommet, qui fait merveille avec ce rôle de chien fou et solitaire épris de liberté. Très bien mis en scène le film propose des plans de toute beauté toujours au service de ce qu il raconte.
mazou31
mazou31

101 abonnés 1 297 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 28 mars 2024
Film en demi-teintes, très américain dans le sens où il veut mettre en scène de grandes valeurs, la liberté, l'indépendance, le courage, etc., et qu’il survole l’ensemble avec plein de maladresses et peu de profondeur. Ça se veut dur et sans concessions, on y trouve des gens sans relief, des situations artificielles et un montage brouillon.
À revoir exclusivement pour Paul Newman et George Kennedy.
noodles2
noodles2

96 abonnés 66 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 mars 2024
Si le film est moins fort que Papillon, il reste quelques scènes d'anthologie, comme la séquence des Oeufs, pas crédible pour un sous mais sympathique et marquante
Les rôles secondaires sont malheureusement sous exploités , car tous trop gentils. Et c'est dommage car il y a une pléiade de gueules (Dennis hopper, George Kennedy, Harry Dean Stanton, Anthony Zerbe etc...) mais Aucun "méchant" dans les détenus, seuls les gardiens sont des rustres.
La fin est néanmoins forte et inattendue , on est assez ému , tout cela se regarde tout de même sans déplaisir, grâce au charisme de Paul Newman, une race d'acteurs, ou plutôt de star, qui n'existe plus...
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

45 abonnés 2 720 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 12 mars 2024
Le réalisateur Stuart Rosenberg relate l'existence de prisonniers américains soumis au travail forcé et aux brimades, voire au sadisme,de leurs géôliers. Parmi les forçats, Luke est un type énigmatique, taciturne et insolent, dont l'esprit rebelle, la détermination spoiler: et les tentatives d'évasion
font très vite l'admiration de ses co-détenus.
La personnalité de Luke et principalement sa force de caractère s'imposent comme le coeur du sujet. Surtout, qu'à revoir le film, l'absence de réalisme saute aux yeux. La vie en baraquement des prisonniers ressemble à celle d'un dortoir d'internat et Rosenberg n'a pas su restituer la souffrance mentale et physique des personnages, tous de gentils gars, bien blancs par ailleurs. On se demande bien ce qu'ils font au bagne...Le réalisateur passe par de nombreuses maladresses ou complaisances pour les décrire, et l'intérêt pour le film ne tient qu'à ses moments d'action et à l'expectative dans laquelle nous maintient le réalisateur, relativement à la bonne fortune qui sourira ou pas à Luke la main froide. Qui gagnera, de lui ou de la société qui veut le mettre au pas? Réponse à la fin bien sûr, laquelle sera théatrale et, dans sa portée philosophique, plutôt balourde.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 239 abonnés 5 279 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 mars 2024
Avec l’esprit de camaraderie bon enfant qui règne au début du film, on ne s’attend pas à la dureté à laquelle on va être confronté dans la seconde partie du film.
Course impitoyable et acharnement contre l’autorité, c’est un cocktail croissant de tension et de férocité.
Très bien
Marc L.
Marc L.

48 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 février 2024
Il est l’un des films les plus célèbres dans lequel Paul Newman tient la vedette, un véhicule involontairement taillé à sa gloire…et le célèbre acteur n’a d’ailleurs pas grand chose d’autre à faire que de jouer de son charme et de son charisme naturel pour incarner ce taulard nonchalant. Ecrit par le scénariste Donn Pearce, qui avait lui-même tâté du pénitencier dans les années 40, ‘Luke la main froide’ est une charge virulente contre le système carcéral, contre la démesure des châtiments infligé pour des délits mineurs sans victims et contre l’inhumanité qui corrompt immanquablement ceux qui ont la charge de garder leurs semblables enfermés sous la menace. Néanmoins, les péripéties du film semblent parfois aujourd’hui un peu datées, voire même puériles (la scène d’ingestion des oeufs, par exemple), même si il est plausible que des hommes privés de toute perspective sont susceptibles de faire n’importe quoi juste pour que le temps passe moins lentement et même si les mesures de rétorsion des gardiens viennent rappeler que la prison n’a rien du camp de vacances pour adultes auxquelles ces séquences plus légères le font parfois ressembler. C’est bien sûr le personnage de Luke la main froide qui s’avère le plus intéressant (même si c’est le second rôle George Kennedy qui rafla l’Oscar cette année-là) : de prime abord, il semble être un détenu modèle, solitaire mais raisonnable, conscient qu’il vaut mieux que les deux ans qu’il doit tirer se déroulent dans la discrétion, bien qu’on décèle de nombreuses failles dans sa personnalité que le film dévoile avec un sens du timing irréprochable. . L’absurdité du système finira pourtant par venir à bout de ces bonnes dispositions et par en faire un adversaire résolu à ne plus rien céder à l’autorité, quitte à en payer le prix ultime. Cette logique jusqu’au-boutiste qui s’emparer du héros va jusqu’à lui faire supporter un fardeau purement christique, explicité à travers un symbolique un peu lourde : Luke est un meneur qui n’a pas cherché à l’être, que les circonstances façonnent au point qu’il semble “destiné” à ce statut et son sacrifice est une façon de “lancer le mouvement, de faire en sorte que rien ne soit plus jamais comme avant. Il faut dire qu’en 1967, entre le Vietnam, la lutte pour les droits civiques et la contre-culture naissante, une partie de l’Amérique ne se reconnaît plus dans une société qui se maintient en fixant des règles dépourvues de sens qui dressent les gens les uns contre les autres. Une figure comme Luke, désinvolte vis-à-vis de la hiérarchie et rebelle par contrainte morale ne pouvait que parler à la masse silencieuse de ceux qui avaient mené jusque là une vie sans histoire mais estimaient ne plus pouvoir rester à l’écart des luttes de leur temps et du changement qui s’annonçait.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 229 abonnés 4 206 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 10 août 2023
Quand il entame le tournage de « Luke la main froide » en octobre 1966, Paul Newman a déjà plus de 20 films à son actif en 13 ans de présence à Hollywood. Formé à l’Actors Studio, il compte trois nominations à l’Oscar pour un premier rôle (« La chatte sur un toit brûlant » en 1959, « l’Arnaqueur » en 1962 et « Le plus sauvage d’entre tous » en 1964). Ses rôles les plus marquants sont ceux de rebelles le voyant marcher dans les pas de Marlon Brando et de James Dean dont il est indéniablement une émule sortant de la même école. Âgé de 42 ans, il sent bien que sa carrière est parvenue à un tournant. « Luke la main froide » marque une sorte d’adieu à l’acteur quelquefois un peu trop appliqué qu’il a souvent été jusque-là.
Le roman dont est inspiré le film a été écrit en 1965 par Donn Pearce, un ancien militaire devenu escroc et ayant connu la prison avant de se reconvertir écrivain. Pearce a vendu les droits de son roman à la Warner avec un bonus s’il écrivait lui-même le scénario. Stuart Rosenberg réalisateur de télévision reconnu souhaite retenter sa chance sur grand écran. Intéressé par l’histoire de Pearce, il entre en contact avec la société de production (Jalem Productions) de Jack Lemmon qui accepte de financer le projet. Un temps envisagé pour être de la partie, Lemmon laisse la place à Paul Newman qui a manifesté un vif intérêt pour tenir le rôle de Lucas « Luke » Jackson, vétéran de guerre en mal de réinsertion qui vient d’écoper de deux ans fermes pour avoir scié des têtes de parcmètres un soir de beuverie. Il arrive donc dans un pénitencier de Floride où les prisonniers sont réinsérés par les travaux forcés.
Commençant comme un film de prison à priori plutôt classique avec la traditionnelle confrontation entre les mœurs parfois humiliantes des matons et les rivalités entre détenus qui amènent à des débordements, le film prend assez rapidement une autre tournure montrant l’ascension de Luke vers le rôle de leader charismatique. Mû par une volonté farouche de ne jamais rien céder confinant au masochisme, le nouveau venu en impose tout en restant marginal. Les références religieuses qui parsèment le film comme le numéro 37 écrit dans le dos de Luke, rappel implicite de l’Evangile selon Saint Luc, chapitre 1 verset 37 (« Rien n’est impossible à Dieu »), spoiler: tissent petit à petit le parcours sacrificiel d’un homme qui fait don de son corps pour réclamer justice face à la punition inique qui le frappe et rester libre d’esprit jusqu’au bout. Le pari sur l’absorption de 50 œufs en une heure, scène la plus célèbre du film, le voit une fois terminé, allongé exsangue sur une table dans la position de crucifixion du Christ. A la toute fin du film, seul dans une église, Luke fort de tout ce qu’il s’est infligé tente d’entrer en contact avec Dieu. Enfin alors que le châtiment final approche, Dragline (George Kennedy) celui qui après un combat de boxe à mort est devenu son ami, s’en va tel un Judas le dénoncer puis vouloir le convaincre de se rendre
. On pourra aussi évoquer la scène où les prisonniers creusant un fossé sous une chaleur torride font face à une bimbo (Joy Harmon) sexy en diable cherchant sans équivoque à pousser au paroxysme leurs sens et leur frustration, sorte de parodie jubilatoire de la parabole du fruit défendu.
Malgré les scènes d’évasion qui sont bien présentes, « Luke la main froide » ne reprend pas exactement tous les canons du film de prison tels que l’avait introduit la Warner dans les années 1930 avec des acteurs comme Paul Muni (« Je suis un évadé » de Mervyn LeRoy en 1932) ou James Cagney (« L’enfer est à lui » de Raoul Walsh en 1949) et plus tard avec Clint Eastwood (« L’évadé d’Alcatraz » de Don Siegel en 1979). Luke qui ne répond jamais par la violence est un héros prisonnier aux contours indéfinissables dont l’attitude défie les lois tangibles de la nature humaine sans aucun doute en raison du message sous-jacent évoqué plus haut.
Paul Newman se sort avec brio de ce rôle compliqué qui aurait pu facilement le pousser à l’outrance. Sobre comme il le sera de plus en plus, il emmène à lui seul le reste du casting dont au premier chef un George Kennedy (Oscar pour un second rôle en 1967) assez touchant en brute débonnaire et Jo Van Fleet grande actrice de théâtre qui n’a besoin que d’une scène, incarnant la mère de Luke, pour marquer sa présence. Les autres acteurs tous issus de l’Actor Studio jouent parfaitement les utilités autour de ce trio renforcé par Strother Martin redoutable en directeur de prison sans doute pas très loin de la psychopathie. Au-delà de toutes ses qualités et de ses quelques faiblesses (une certaine répétitivité narrative), le film ne serait pas aussi fort sans l’apport du grand chef opérateur Conrad L. Hall sachant parfaitement rendre la chaleur oppressante qui inonde ciels et paysages et fatigue les corps. Stuart Rosenberg avec lequel la critique n'a jamais été tendre montre ici qu’il savait tirer parti de tous les éléments mis à sa disposition et mener le propos dans la direction voulue. Paul Newman saura s’en rappeler qui le retrouvera à trois reprises. Un Paul Newman qui marche sans coup férir vers deux décennies dorées.
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