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    Le corps de mon ennemi
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    99 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juillet 2024
    Belmondo revient en ville après sept ans de prison et ça va chauffer pour les notables qui l'ont fait injustement condamné pour meurtre.
    Le film d'Henri Verneuil est un virulent pamphlet contre la bourgeoisie de province, plus brutal, façon Clouzot, que corrosif, à la manière d'un Chabrol. Mais Verneuil n'ayant le talent ni de l'un ni de l'autre et, de surcroît, s'associant à un Michel Audiard ont les formules et sentences populistes à l'encontre des notables sont aussi complaisantes que réductrices, le film tourne vite à la démonstration méprisante et grossière, pleine de clichés sociaux autant que cinématographiques. On a même droit à la maison de passe ou l'on rencontre quelques personnalités locales en fâcheuses postures. C'est dire si elles sont détestables... La caricature est épaisse, le discours "politique" nul.

    En matière de mise en scène, le film alterne les flashback relatifs à l'histoire de François Leclercq et aux péripéties qui l'on conduit à endosser un crime, et sa journée à Cournai où il déambule en attendant de régler ses comptes. En fait, son histoire est excessivement banale et très conventionnelle sur les plans scénaristiques et dramatiques. La plupart des retours en arrière ne s'imposent pas: on a déjà tout compris. Il est vrai que l'ellipse et les subtilités narratives, ce n'est pas l'apanage de Verneuil.
    Quant au héros, mi-Leclercq, mi-Belmondo (plus Belmondo, d'ailleurs, tant l'acteur compose peu ce personnage creux, sans matière, dont le mépris et la rancune garantissaient pourtant une certaine profondeur), on suit ses pas dans la ville avec un ennui toujours plus grand.
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2024
    La vengeance est un plat qui se mange froid. Sur fond de gros sous, d'influence, de politique, de trafic, François Leclercq (Jean-Paul Belmondo), mène l'enquête à sa sortie de prison. Il convient d'être attentif car Henri Verneuil abuse de flashbacks pas toujours évidents à distinguer, puisqu'aucun effort n'a été fait pour rajeunir les protagonistes. Une astuce pour se repérer : Bébel porte un imperméable dans toutes les scènes qui se passent après sa sortie de prison. Le script est efficace, on reconnait la patte de Michel Audiard, comme lorsque le taxi indique au héros à propos d'un match de foot : "Les Allemands sur leur terrain, faut jamais les sous-estimer." Réponse de François : "Parfois même sur le nôtre..." Le retour dans la rue commerçante de Cournai est l'occasion d'une belle critique de la société de consommation de 1976. Que dirait François en 2024 de ces produits qui "ne servent à rien d'autre qu'à être achetés" ? Les amateurs de strip-tease apprécieront la prestation de Frida de Düsseldorf, marqueur fort des années 1970 où ça ne gênait personne de voir une paire de seins dans un film grand public. Enfin les amateurs de golf apprécieront le swing Bernard Blier. Au final, un bon film avec Belmondo, sans cascade, sans poursuite en voiture, avec un montage un peu compliqué à mon goût.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2023
    Le corps de mon ennemi est un film surprenant puisque, malgré la présence au casting d'un Belmondo incarnant comme à son habitude un personnage intègre, rigolard et dynamique nous sert une intrigue riche et relativement complexe s'étalant sur plusieurs temporalités et mettant en scène les pions, très nombreux d'ailleurs, d'un vaste complot dont François tentera de se venger après en avoir subi les conséquences durant des années.

    Derrière le ton détaché et plutôt humoristique dû à l'innénarable talent d'écriture de Verneuil et de Audiard, j'ai ressenti durant tout le visionnage de ce film un malaise, malaise très tôt exprimé par François dans le film prenant la forme d'une haine latente le forçant à se dissimuler.
    Ainsi, la gaudriole et le mot juste (j'ai vu le film dans une petite salle de ciné club et le public rigolait littéralement toutes les minutes) cachent en réalité une intrigue plus sombre et triste dont notre protagoniste devra se défaire.

    Loin du chef d'oeuvre d'action qu'était Peur sur la ville sorti l'année précédent Le corps de mon ennemi, Henri Verneuil nous livre ici un tout autre style de narration.
    Simon Pierre
    Simon Pierre

    4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2023
    Pour moi qui n'aime pas les films à flashbacks il faut dire que celui-ci oeuvre avec brio: c'est omniprésent mais d'une clarté et d'une harmonie que ça en devient un véritable atout, je n'ai pas vu les deux heures passer. Dans les autres atouts il y a aussi une direction d'acteur d'une très haute qualité et une image très réussie accompagnée d'un Francis Lai aux petits oignons ! On est pris, on est ému, on rit aussi... par ce Bebel qui excelle en dehors des cabrioles... Mérite sa réputation !
    Discofred75
    Discofred75

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    En pleine période "Bébel", Jean-Paul Belmondo nous régale d'un film intimiste, efficace et sans scène tape à l'oeil.
    La réalisation montée toute en flashbacks est très bien maitrisée par Henri Verneuil.
    Une pure merveille !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Quand l'insolent et dèsabusè Jean-Paul Belmondo revient dans la ville pour règler ses comptes à sa manière, ça donne un polar psychologique du tandem Henri Verneuil / Belmondo qu'on a pas trop l'habitude de voir! S'il se contentait dans ses annèes là de briller dans le seul domaine du policier où il excellait tout particulièrement, on ne peut pas dire que "Le corps de mon ennemi" soit la plus belle rèussite de ce duo gagnant! Dèambulation du personnage principal, procèdè de narration par flashback, l'oeuvre dèconcerte quelque peu! Mais le casting est allèchant : Bèbel en tête bien èvidemment avec ses potes de toujours ( Charlot, Beaune...) mais aussi Bernard Blier, François Perrot, Bernard-Pierre Donnadieu, Claude Brosset qui se recycle dans le travelo sur le chantier de la guerre et le sourire fragile de la belle Marie-France Pisier! C'est efficace sur le papier mais mineur! Dialogues jubilatoires d'Audiard (« C'est jamais la solution le coup de tête...mais c'est une idèe ! ») et jolie musique de Francis Lai pour le petit plus...
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    J'ai vu un film... comme on en fait plus... Il y a du style, de l'élégance, de la qualité dans la mise en scène, et un casting qui reprend tout ce le gratin du second-rôle du cinéma français a connu de mieux... (bon, il en manque quand même qq uns)...Jean-Paul Belmondo est d'un charme inouï, d'un charisme total... et même s'il en fait trop, beaucoup, eh bien... ce n'est pas grave... On suit en mode falsh-back, les pérégrinations d'un homme jeune, issu d'un milieu modeste, s'élever dans la haute, très haute de la bourgeoisie du textile du Nord, et finalement retomber de haut, victime d'une machination car trop hâbleur, trop gêneur, trop indépendant... Marie-France Pisier est d'une beauté époustouflante, et Bernard Blier extraordinaire... On suit donc cette histoire de vengeance avec un nombre incalculable de protagonistes, tous ayant joué un rôle dans cette leçon au personnage interprété par Belmondo... A noter quelques séquences mémorables (Daniel Ivernel/Claude Brosset en Sado-maso, et bien sûr, Frida de Düsseldorf... Alors là, c'est puissant... Et les décors du Nord, les architectures "modernes"... C'est un excellent film populaire...
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    On ne peut pas vraiment parler d'un rôle dramatique pour Belmondo tant son personnage est emprunt de nonchalance, ce qui donne une ambiance un peu curieuse au film qui du coup oscille entre le drame et la comédie sociale, surtout que les dialogues ciselés sont écrits par Michel Audiard. Le film est donc excellent pour ses dialogues, on retrouve toute une galerie d'acteurs de premier ordre et des gueules bien connues des films des années soixante dix/quatre vingt du cinéma français, tous excellents (à l'exception d'une jeune actrice qui joue comme une cruche...), mais c'est surtout les transitions avec les multiples flashbacks qui m'ont impressionné tant elles sont habiles. Le scénario est bon, l'histoire se dévoile petit à petit jusqu'à l'explication finale et on a droit à quelques scènes mondaines très acides où les dialogues d'Audiard font merveille. Même si la réalisation de René Clément et la musique sentent un peu trop leur époque (on est loin du modernisme du nouvel Hollywood), c'est plus la mécanique du film qui devient redondante et qui finit par le rendre quelque peu lassant et fade faute de quelques scènes piquantes supplémentaires.
    E. L
    E. L

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    Malgre une distribution de haute volée dans les premiers et seconds rôles, le rythme poussif et la résolution aussi prévisible qu'invraisemblable de l'histoire rendent ce film totalement dispensables. A ranger parmi les Verneuil /Audiard /Belmondo très moyens
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Voilà le scénario réglé pile poil, qui vous mène du début à la fin sans vous laisser une once d'esprit libre. Vous n'êtes pas pris par l'action, pas au sens bourrin du terme, mais plutôt par les événements, qui peu à peu vous amène à découvrir toutes les ficelles, et vous fait attendre avec impatience le dénouement, et celui qui les a tirées, ces ficelles.
    Ce film est une magnifique critique de ce monde bourgeois des années 1900, qui perduraient encore dans ces années 70, et qui pensaient que tout leur était dû. Bon, il faut bien avouer que par certain point, cela n'a guère changé.
    Enfin, ce film c'est aussi une vengeance, très adroitement menée, quasi jubilatoire tant elle est construite avec art.
    A voir par tous
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    48 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Une comédie dramatique, à la limite de la comédie pure, française des années 1970 assez typique. Les acteurs, dont le regretté Belmondo, jouent bien. Par contre le très lourd sous-texte marxiste, dénonçant la classe bourgeoise corrompue, manque pour le moins de finesse.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2021
    François Leclercq (Jean-Paul Belmondo) vient de purger une peine de sept ans de prison pour un double meurtre dont il est innocent. Il revient à Cournai, une grande ville ouvrière du nord de la France, sur les lieux du crime, pour démasquer le coupable. Ce retour teinté de nostalgie est l'occasion de retrouver tour à tour chacun des protagonistes de son passé.
    Jeune homme d'origine modeste, Leclercq avait séduit une riche héritière, Gilberte Beaumont-Liégard (Marie-France Pisier) dont le père (Bernard Blier) tenait la ville en coupe réglée, avant de devenir le directeur d'une boîte de nuit où se déroulaient à son insu des trafics louches.

    Netflix propose à ses abonnés une dizaine de films de Belmondo. Vu de Los Gatos, Bébel est peut-être une star immortelle du cinéma français. Vu de France, c'est nettement moins le cas. Son "sex appeal" ne fait plus se pâmer un sexe qui n'est plus faible. Ses cascades ne font plus trembler des spectateurs qui depuis Tom Cruise et Harrison Ford en ont vu bien d'autres.

    J'avais vu sur Netflix il y a quelques semaines "Stavisky" qui m'intéressait parce qu'il était l'œuvre de Alain Resnais et qu'il racontait un épisode célèbre de l'histoire de la IIIème République. J'ai déjà écrit ici le mal que j'ai pensé de ce film vieillot et vieilli.

    Je n'attendais pas mieux de cette sixième collaboration entre Jean-Paul Belmondo et Henri Verneuil (il y en aura encore une dernière en 1984, "Les Morfalous", que je vis dans la petite salle de cinéma de mon village et dont une réplique de Marie Laforêt me fait encore hoqueter de rire). Circonstance aggravante, il s'agit de l'adaptation d'un roman de Félicien Marceau, un académicien qui a laissé le souvenir d'un romancier conservateur sinon réactionnaire.

    Très bizarrement, la mayonnaise prend. Et quarante-cinq ans après, elle n'a pas tourné.
    Le récit oscille sans jamais perdre l'équilibre entre l'enquête policière et la chronique de la vie provinciale. Eût-il été plus sardonique, on se serait cru chez Chabrol. Belmondo fait du Bébel, monte les escaliers quatre à quatre, dévoile des pectoraux avantageux (j'ai pensé à Olivier Véran), fume après l'amour - qu'il fait sans qu'on en voit rien bien sûr. Marie-France Pisier y a la beauté du diable - et on pense avec déchirement à la déchéance dans laquelle l'alcool et ses déboires familiaux l'avaient fait tomber à la fin de sa vie jusqu'à sa mort dans sa piscine de Saint-Cyr-sur-Mer. On prend plaisir à retrouver tout un tas de seconds rôles, des plus jeunes (Nicole Garcia, Bernard-Pierre Donnadieu...) aux plus anciens (Daniel Ivernel, François Perrot, Charles Gérard...).

    Même si le film dépasse les deux heures et se perd dans des circonvolutions parfois inutiles, on ne regarde pas sa montre et on se surprend à se laisser séduire au plaisir suranné et régressif de ce spectacle d'un autre âge.
    Milano CL07
    Milano CL07

    2 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Le corps de mon ennemi est un thriller français sorti en 1976, il met en scène un homme qui cherche à comprendre qui a commis le double meurtre, responsable de sa condamnation.
    On suit donc la quête de vengeance de Jean Paul Belmondo prêt à en découdre avec l'homme qui l'a manipulé.
    C'est un film prenant, le scénario est construit sous forme de flashbacks qui font échos avec la situation actuelle et l'avancée de l'intrigue.
    Découverte des commerces et de ses changements/ flashback de la rencontre avec la jeune bourgeoise dans une boutique de l'époque
    Vision de l'ancien emplacement du club de striptease/ flashback dans cette boîte de striptease avec la progression directe de l'intrigue.
    Si le scénario est construit intelligemment et se suit avec intérêt, il faut bien reconnaître que le rythme est lent, ce qui génère pas mal de longueurs, d'autant plus que la fin est prévisible.
    Le corps de mon ennemi reste un film plaisant à regarder pour le déroulement de son scénario, les dialogues et bien évidemment la prestation de Belmondo fidèle à lui même. Ce film met aussi en évidence le contrôle total ( presque mafieux) de la haute bourgeoisie dans les années 70.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2021
    Grâce à la réalisation de Henri Verneuil, au dialogue de Michel Audiard, à la décontraction de Belmondo, la beauté de Marie France Pisier et au franc parlé de Bernard Blier, ce vaudeville maquillé de vengeance est un plaisir pour les yeux.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2021
    Film noir classique des seventies, plaisant à revoir pour son casting, la solide réalisation de Verneuil, le montage habile et nerveux, les dialogues savoureux d’Audiard. Mais hélas la décontraction habituelle de Belmondo ne fait pas oublier la faiblesse du scénario, bourré d’un peu trop d’invraisemblances qui rétrogradent le film en série B.
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