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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 août 2010
Encore un chef d'oeuvre, un regard sans concession sur une catégorie de patrons cyniques et sans scrupules. Une peinture authentique du monde du textile dans le nord, (ou je suis né et ou j'ai débuté ma carrière d'Ingénieur, suite à la crise du textile, j'ai émigré à Marseille ) Quelle ne fut pas ma stupéfaction en découvrant la gare et les rues de Tourcoing (dont le nom est transformé en Cournai ) ainsi que les filatures Desurmont, ou mon père fit sa carrière peu après la guerre. Bernard Blier y est génial, quand à Bébel, toujours fabuleux ! à voir et revoir sans limites.
une histoire classique du cinéma, un Belmondo convainquant mais une histoire qui reste sur le même rythme du début à la fin, dommage kon nvoit pas Bernard Blier !!!
Au milieu de sa période la plus populaire,Belmondo redécouvrait le charme des vrais rôles de composition en sourdine avec "Le corps de mon ennemi".Avec son compère de toujours Henri Verneuil aux commandes,Bébel orchestre une vengeance minutieuse contre les notables qui l'ont trahi et envoyé 7 ans en prison pour un double meurtre dont il est innocent.Astucieusement construit en flash-backs harmonieux et révélateurs,ce policier singulier a beaucoup d'atouts dans sa manche.Une critique acerbe de la bourgeoisie financière provinciale,avec un Bertrand Blier serpenteux à sa tête.Une plongée dans une modeste ville industrielle du Nord,régie par le textile et le foot,et donc hiérarchisé à 2 étages:les notables et les ouvriers.Les vices cachés de la haute et ses manipulations incessantes.La corruption du système judiciaire.Toute une ambiance fidèlement retranscrite par un Verneuil,que l'on sent très impliqué dans son sujet.La vengeance de Belmondo sera implacable et mettra à jour le complot.Presque une ville totalitaire!Ici,point de cascades ni de revolvers,Belmondo enquête tout en oeillades(avec Marie-France Pisier et Nicole Garcia)et bons mots(signés Audiard).La structure en flash-backs donne un cachet supplémentaire au film,dont le propos a peut-être un peu vieilli,mais dont le scan reflète toute la mentalité d'une certaine catégorie sociale.
Un policier subtile et efficace, Jean-Paul Belmondo nous montre un côté beaucoup moins 'guignolesque' et Bernard Blier est à l'aise dans son rôle d'homme d'affaire véreux
Le Corps de mon ennemi, 1976, d’Henri Verneuil, avec Belmondo, Marie-France Pisier, Bernard Blier, Nicole Garcia. Sans être un chef d’œuvre, ce polar bien scénarisé se laisse voir, mené par un Bebel émouvant plus que grandiose. Les dialogues auraient pu être plus percutants et le rythme global plus enlevé, d’autant que le procédé narratif est excellent. Quand le héros, ex tenancier d’une boîte de nuit, sort de prison, il cherche et découvre avec nous, par des flash-back astucieux, qui a bien pu l’y conduire en le rendant coupable de deux meurtres, rien que ça ! Le tout se situe dans une ville du Nord ou l’industrie textile, la laine en l’occurrence, en incite plus d’un à faire sa pelote pour un tricot peu conventionnel. La vengeance de notre Bebel n’épargnera pas le « beau linge » du coin !
Jean Paul Belmondo est excellent dans ce polar. Les petits notables de province y sont decrits avec justesse et noirceur. C'est l'histoire d'une vengeance qui se déguste glacée. Au passage, Marie France Pisier (qui avait juste 32 ans à l'epoque) incarne un sublime fantasme vivant. Un excellent moment de cinéma, sans trucage, sans effet speciaux, mais dense, profond et humain.
Une bavarde et singulière histoire de vengeance de par son rythme cahin-caha,truffée de flasbacks qui peuvent dérouter si on suit pas du début à la fin.Belmondo y est très bon,mais cela ne sauve pas ce polar d'H.Verneuil de 1976 d'un certain ennui du au manque d'action,et les seconds rôles sont peu exploités.
Un Bebel d'assez bonne facture. Le trio Verneuil/ Audiard/ Belmondo nous propose cette fois une histoire de vengeance, sorte de Compte de Monte-Cristo moderne, relativement intéressante et bien construite. L’interprétation est très correcte avec notamment un Belmondo qui reste sobre. On dénotera juste un manque de rythme qui ralentit ce film classique mais efficace.
Verneuil reste un de nos monuments cinématographiques injustement un petit peu oublié. Sa filmographie en ferait palir plus d'un et ce film de vengeance avec un grand Bebel est une esquisse de ce dont était capable ce grand cinéaste français né en Turquie. La narration est originale est rythmée, ce qui donne un charme tout particulier à cette histoire de trahison et de vengeance qui sonne creux sur le synopsis mais qui s'avère être un film intense émotionnellement et au final très réussi.
Pas évidente à suivre cette histoire, avec les incessants flashbacks. Surtout que Bébel ne prend pas une ride entre les deux périodes. Bon sang, il existe une charmante profession que l'on appelle maquilleur et dont le seul but dans la vie est de résoudre ces problèmes. Les dialogues ne sont pas trop mal. Bébel a la classe, comme toujours.
Belmondo revient à un jeu plus subtil, j'ai bien aimé l'ambiance du film, typique de ces années. Pas de quoi sauter au plafond mais simplement du bon cinéma.
On tient ici le meilleur rôle dramatique de Bébel, avec "Borsalino" et "Léon Morin, Prêtre". Une histoire remarquable, celle d'un homme ayant passé 7 ans en zonzon pour un doube meurtre dont il est innocent. Seulement, voilà, l'homme (Bébel) était en concurrence très forte avec une puissante famille d'industriels de la ville du Nord d'où il vient. Une famille qui dirige plus ou moins la ville. Pour s'être mis en travers de leur chemin, Bébel va passer 7 ans en taule. A sa sortie, l'envie de se venger sera la plus forte, et une vendetta personnelle, subtile et discrète, se met en place... Un chef d'oeuvre signée Verneuil, qui signe un de ses meilleurs films. Un des plus grands films de Belmondo, dans sa meilleure période, avec des acteurs épatants (Bernard Blier, Marie-France Pisier, Nicole Garcia...). Un must.