Après le 1001 Pattes de Pixar et les Fourmiz de DreamWorks, c'est au tour des studios Warner de faire leur incursion dans le monde des insectes. Si Lucas, fourmi malgré lui est effectivement le troisième film d'animation à mettre en scène des fourmis, il se démarque de ses prédécesseurs en y ajoutant un personnage humain, Lucas, propulsé malgré lui dans ce monde miniature et menaçant.
C'est un casting vocal prestigieux qui donne vie à la fourmilière de Lucas, fourmi malgré lui. Paul Giamatti, qui a déjà prêté sa voix à l'un des personnage de Robots, renouvelle ici l'expérience en assurant le doublage de Stan. Le reste du casting vocal, de Julia Roberts (Hova) à Nicolas Cage (Zoc) en passant par Meryl Streep (la Reine des fourmis) ou encore Bruce Campbell (Fugax), participe pour la toute première fois à un film d'animation. Parallèlement à Lucas, fourmi malgré lui, Julia Roberts a prêté son timbre à un autre insecte : l'araignée Charlotte du Petit monde de Charlotte de Gary Winick.
Après avoir prêté sa voix au shérif Woody dans les deux opus de Toy Story de John Lasseter et avoir incarné cinq personnages dans Le Pôle Express de Robert Zemeckis, Tom Hanks ne se lasse pas de l'animation. C'est en effet à travers sa société de production Playtone qu'il prend part à l'aventure Lucas, fourmi malgré lui.
Lucas, fourmi malgré lui est la troisième réalisation de John A. Davis, qui endosse à nouveau la triple casquette de scénariste-réalisateur-producteur. Auparavant, il avait signé deux autres films d'animation : Le Père Noël contre le bonhomme de neige et Jimmy Neutron : un garçon génial, adapté des aventures du jeune génie dont il est le créateur.
Lucas, fourmi malgré lui est l'adaptation du roman éponyme de John Nickle, destiné à des lecteurs âgés de 4 à 8 ans. Ce livre conte les aventures du jeune Lucas, âgé de 3 ans, qui prend un malin plaisir à torturer les fourmis. Il se retrouve alors réduit à la taille d'une fourmi sous l'effet d'une potion magique et contraint de vivre parmi les insectes.
C'est le producteur Tom Hanks qui a présenté ce roman à John A. Davis : "Mon fils a rapporté ce livre de la bibiliothèque du jardin d'enfants. En le lisant avec lui, je n'ai pas eu à aller au-delà de la moitié du roman pour me rendre compte qu'il ferait un film merveilleux. John A. Davis, le réalisateur de Jimmy Neutron : un garçon génial, est arrivé et j'ai senti que le fait d'associer son talent à l'oeuvre de John Nickle serait parfait."
Lucas, fourmi malgré lui permet d'explorer et de soulever différentes thématiques, comme le précise son réalisateur John A. Davis : "Ce n'est pas seulement une histoire qui raconte comment Lucas apprend à travailler en équipe, l'amitié, le courage ou vivre en communauté, mais il démontre aussi l'abus de pouvoir et ce que c'est que d'être dans la peau d'une autre personne. A l'origine, quand il observe les fourmis, il les méprise car elles sont petites et insignifiantes, ce qui lui donne l'impression de pouvoir en faire ce qu'il veut. Ce n'est qu'une fois qu'il s'aperçoit des conséquences de ses actes qu'il commence à penser à l'impact négatif qu'ils ont pu avoir et qu'il n'auait pas dû agir de la sorte."
C'est le compositeur John Debney qui est en charge de la bande originale de Lucas, fourmi malgré lui. Spécialiste de l'animation, il est à l'origine de la musique de nombreux films du genre comme Kuzco, l'empereur mégalo, Chicken Little, ou de nombreux dessins animés de Disney. Il retrouve ici John A. Davis avec lequel il a déjà collaboré sur le film Jimmy Neutron : un garçon génial trois ans plus tôt.
Second film d'animation Warner généré par ordinateur, Lucas, fourmi malgré lui montre une volonté du studio de s'affirmer dans le monde de l'animation de synthèse, trois ans après leur première incursion dans le genre, Le Pôle Express de Robert Zemeckis.