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    Keoma
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    3,8
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    45 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2013
    Le western spaghetti plus ça va, moins ça va. Et là, ils ont craqué. Terminé les petites barbes malpropres du héros tout de même beau gosse sous son air farouche. Ici c'est Gandalf, longue barbe, cheveux longs, le torse poilu à l'air.
    Du coup, comment dire c'est un charisme tout autre que celui d'un Eastwood qui se profile. Mais bon, on va dire que ça change.
    Au niveau du scénario, ça ne change jamais vraiment, ça ne change pas forcément beaucoup de Django, sauf que Django il a un cercueil et que ça c'est classe ! Une fille à sauver, un gros malfrat dans la ville.
    Sauf que là où Django perdait son charisme et sa classe dans des attaques de forts assez banales, là Castellari arrive à garder son film sur Keoma et la mission qu'il s'était imposé : protéger cette fille.
    Et on retrouve ce que j'aime là dans les western spaghetti, et ce qui me dérange. Parce que technique un grand silence, un Django ou un Keoma je préfère mille fois ces films là à n'importe quel Ford ou Hawks où tout le monde est propre sur lui, où il y a le héros vertueux incarné par Wayne (en général hein), etc. Et je dis ça alors que j'adore Ford et Hawks encore plus. Je préfèrerai un western spaghetti parce que justement la notion de bien et de mal est déplacée et ça transpire le charme de la bonne série B, le truc tourné sans thune mais avec des idées. Seulement voilà, Django ne tenait pas sur la durée, Ringo pareil, etc (faudrait que je revoie le grand silence). Et c'est là mon grand regret.
    Keoma lui y arrive, alors ça reste bancal mais disons qu'à aucun moment il y a un gros temps mort où je me dis, merde c'est chiant en fait cette merde. L'ambiance a pris le pas sur la narration pour nous montrer ces paysages désolés avec cette sublime musique qui est un leitmotiv merveilleux. Limite ça me rappellerait the shooting de Monte Hellman. Tout y est mystérieux, planant, envoûtant.
    Et Keoma arrive à insufler de vrais thèmes mythologiques là où Django s’essoufflait par exemple. On a là un film profondément biblique et j'adore ça. Ce n'est pas rien que mon western préféré n'est ni un Ford ni un Leone mais bien un Wellman : The ox-bow incident.
    Keoma malgré ses apparences de séries B kitchouille arrive donc à proposer du vrai cinéma et un truc sacrément bon.

    Après je déplorerai quelques ralentis assez laids et quelques gunfights qui auraient pu être plus fun (pas tous, mais certains sont ridicules), mais finalement c'est bien face à la qualité du film et surtout de son atmosphère.
    Et il faut retenir la scène finale que je pensais en trop après la grosse référence biblique, mais finalement non, ça reste somptueux, ces cris de femmes et ce vent comme seul bruit.

    Et il reste ces quelques scènes assez classes comme la scène des 4 cent ou 4 balles.
    Un western spaghetti tout à fait sympa, mais qui reste peut-être encore trop brouillon, j'aime les trucs sales et crades, mais ça ne me retourne pas autant qu'un Ox-bow incident ou bien qu'un la prisonnière du désert… que je trouve beaucoup plus forts en tous points. Même si ce n'est pas le même genre de western. Mais ça reste un film à voir, qu'on aime ou pas le genre.
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    C'est vrai que ce n'est pas du Sergio Leone ce « Keoma », que Franco Nero n'est pas Clint Eastwood et que la musique (Keoooooooooooommmmaaaaaa) pas loin de l'insupportable n'est pas du Ennio Morricone. Reste que cette série B en a dans le pantalon : cru, violente et disposant d'un bon rythme, il est finalement facile d'adhérer à ce spectacle certes un peu basique, mais pas sans enjeux ni ambiguïté : le héros n'a rien d'un saint, et les rapports pères-fils-frères s'avère d'une densité inattendue, le tout conclu par un affrontement spectaculaire de haute volée... Bref, pas du grand cinéma bien entendu, mais pour ceux qui s'attendaient à un nouveau nanar de la part du western-spaghetti, « Keoma » saura vous surprendre à bien des égards, et n'a pas volé son statut de petit film-culte du genre. Un bon cru.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2017
    Western spaghetti crépusculaire, noir, crasseux et lent. Scénario poussif, il faut entendre la profondeur des dialogues pour le croire !! Les scènes de luttes multiples, répétitives et finalement inutiles ne valent pas tripette. Il fallait vraiment que le genre s'achève, le style étant usé jusqu'à la corde...
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Film brouillon avec scénario farfelu et incohérent. Franco Nero et peu expressif.
    L'histoire à dormir debout et les invraisemblances rendent l'ensemble plutôt indigeste.
    Ça sent le nanar.
    Christian B.
    Christian B.

    17 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Un bon western , de bonnes scènes , digne des grands Western , Franco Nero superbe , de belles gueules et une histoire .......de Western
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    je suis ravi d’avoir aimé ce film car je fais partie des cinéphiles n’appréciant pas les westerns spaghettis et particulièrement ceux de Leone qui se prennent tellement au sérieux.  ‘’Keoma’’est certes un western spaghetti mais grâce à son montage judicieux, ses cadrages baroques, ses ralentis innombrables, ses temps étirés, sa bande son assourdissante, ses extérieurs qui se perdent dans le lointain et son rythme quasiment musical, il représente une réussite d’un  cinéma artistique italien utilisant, sans effets spéciaux, toutes les possibilités que la technique de 1976 met à sa disposition. Castellari fait un travail d’artiste et n’hésite pas comme ses ancêtres du 16 sème siècle à incorporer les mythes les plus représentative des croyances humaines. On ne peut parler ici de belle mise en scène, il s’agit plutôt d’un assemblages de tableaux dont les ralentis exaltent les qualités. Bien entendu, on n’est pas forcé d’aimer le scénario, c'est d'ailleurs sans importance. Il faut regarder ce film comme un rêve éveillé, yeux et oreilles ouverts et apprécier juste les symboles.  Il y en a beaucoup : la résignation, la rédemption, le racisme, la haine mais aussi l’amour et le respect absolu d’un père qui passe au-dessus de tout, l’errance enfin…Ce n’est pas un hasard si Franco Nero a un visage christique.  Le combat pour la liberté contre une trinité menaçante se déroulant durant un accouchement et ne cessant qu’à la délivrance sous le regard du Destin… Il fallait oser, Castellari  l’a fait, qu’il en soit remercié. Keoma est au cinéma classique ce qu’un tableau moderne est à la peinture du passé, il n’appartient qu’à lui en allant au bout des choses.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2008
    Un western spaghetti extraordinaire ! La seule ombre au tableau est la fameuse chanson qui se répète sans cesse. Mais ce défaut est vite oublié face à l'interprétation parfaite d'un Franco Nero totalement habité par son personnage solitaire ; face une fusillade menée de main de maître par Castellari qui oppose Keoma, son père adoptif et son pote George à l'armée de Caldwell ; face à un duel final de toute beauté avec les cris de l'enfant en bande son... Un western extraordinaire, je vous dis !
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film reprend vaguement l'histoire de Django, avec un homme qui revient dans son village après la guerre de sécession, qu'il trouve aux mains de voyous de la pire espèce. Mais là où Django faisait dans le simplisme, dans la parodie avec des morts à la pelle, des scènes de torture, des morceaux de bravoure sans relief, Keoma impose son style très années 70, à commencer par l'allure hippie (il a les cheveux longs) du héros. La musique lancinante, ponctuée de belles chansons qui commentent l'action, inspirèes notamment de Leonard Cohen, crée une ambiance lyrique, accentuée par des ralentis et de flash backs discrets mais efficaces. De plus, les personnages sont mieux dessinés psychologiquement que dans Django, avec une histoire de frères qui s'entredéchirent et d'un père honnête qui a tojours défendu son film opprimé. Des thèmes tels que le racisme, l'ostracisme (il est même question de pestiférés), sont abordés de front. Enfin, des imagessymboliques, telles que cette vieille femme qui apparait à chaque moment important de la vie de Keoma, où la vision christique du héros attaché à une roue, renforcent encore le caractère mythique de ce beau western, chant du cygne d'un genre qui a rarement atteint ce niveau.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Western spaghetti surestimé vu la note et qui a bien vieilli. Le scénario est basique avec des dialogues creux et sans intérêt .Tout est prétexte à enchainer des fusillades et des scènes d'action souvent réussies mais plomber par de trop nombreux ralentis et par de multiples invraisemblances ( notre héros s'en sort toujours sans blessure qu'ils soit trois ou trente en face ) .De plus la musique entrecoupée de chansons sont exaspérantes. J'ai visionné dans la foulée un western de 1962 Géronimo de Laven qui a mieux vieilli et qui reste intéressant et plus réaliste . J'inverserait bien les notes 2.7 pour Keoma et 3.8 pour Géronimo.
    jjv
    jjv

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2012
    part ... beaucoup de longueurs, une bande son rapidement agaçante, le reste est un western passable. Donc, si vous n'avez rien d'autre à faire...
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2021
    Keoma nous est présenté très vite avec un look façon Rahan du far-west qui vaut surtout pour le regard bleu acier de Franco Nero, toujours un temps d'adaptation dans ces cas très répandu dans le western où un héros peau-rouge est blond aux yeux bleus. Mais ce qui laisse perplexe c'est bien la Peste ! Plutôt anachronique et involontairement drôle. Le film manque surtout de subtilité avec les trois fils/demi-frères qui n'ont pas la moindre once d'humanité et/ou de sentiments même quand il s'agit de leur père, par là même le père n'a jamais un égard pour ses "vrais" fils. Trop caricatural pour convaincre. Malheureusement Castellari abuse des ralentis à des moments inopportuns, essentiellement pour les hommes abattus qui tombent donc au ralenti, un peu plus et il y manquerait de grands râles de douleur ! En conclusion cet ultime spaghetti sent surtout le réchauffé, pas catastrophique mais peu attrayant et assurément très surestimé.
    Site : Selenie
    Redzing
    Redzing

    1 118 abonnés 4 470 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2024
    « Keoma » a une réputation flatteuse. Il serait le dernier western spaghetti majeur, sorti alors que le genre avait déjà largement décliné. Pour autant, ne vous attendez pas à un schéma de western classique. Certes, le pitch est ultra conventionnel : Keoma revient de la Guerre de Sécession, et découvre sa ville presque morte, tombée sous la coupe d’un funeste propriétaire terrien.
    Mais passé cela, « Keoma » demeure un film singulier. D’abord par l’ambiance étrange qu’il dégage, fantastique, infernale et lyrique. Entre l’épidémie de peste et la ville ravagée, on a presque l’impression de voir un film post-apocalyptique, un enfer enclavé entre des vallées étonnement verdoyantes.
    Et puis il y a les apparitions récurrentes de cette sorcière. Ou ces flashbacks sur l’enfance de Keoma, dont les images sont souvent mêlées à celles du présent. Cela permet en tout cas de bien développer le protagoniste, un homme mi-indien (oui oui, on parle de Franco Nero et ses yeux bleus !) qui va retrouver son père adoptif, et affronter les fils de celui-ci. De quoi rajouter des tensions, et des rebondissements intéressants.
    spoiler: Un court flashback suggèrera subtilement que le père adoptif de Keoma est en réalité son père biologique, d’où la haine de ses frères et ses origines métis.

    Par contre, au-delà des personnages, le scénario est primaire. Les méchants sont tous d’infectes crapules, les protagonistes font des allers-retours. De plus, la BO en mode rock progressif ne m’a pas entièrement convaincu. De belles mélodies, mais trop de chants décrivant ce qui se passe à l’écran. C’est un peu lourd.
    Néanmoins, le film bénéficie de deux autres très bonnes qualités. D’une part, sa distribution sympathique. On retrouve une nouvelle fois l’iconique Franco Nero en pistolero au passé douloureux. Je salue d’ailleurs l’ingéniosité des costumiers, qui arrivent à chaque western qu’il tourne à lui trouver un accoutrement qui le distingue des précédents ! Ici, il est en mode barbe et cheveux longs…
    A ses côtés, l’habitué des western William Berger dans un rôle plus profond que d’habitude. Le charismatique Woody Strode. Et plusieurs accoutumés des films de Castellari, dont beaucoup sont également dans « Il grande racket », sorti la même année.
    Et justement, c’est l’autre qualité du film : sa mise en scène héritée du poliziottesco. Les fusillades et cascades sont nombreuses et nerveuses à souhait. Castellari sait placer ses caméras pour assurer un découpage efficace, tout en proposant quelques plans vraiment originaux. Il a tendance à beaucoup utiliser de ralentis, parfois c’est très bien pensé, parfois un peu gratuit.
    Un petit mot sur la fin quand même, assez étonnante.
    spoiler: Keoma, qui n’a plus rien, s’enfuit en laissant un nouveau-né seul dans les bras de la sorcière. Il s’agit de l’enfant de la femme qui s’est sacrifiée pour lui. « Il n’a pas besoin de moi. Il survivra, car un homme libre ne peut pas mourir ». Mouais… Pas très responsable quand même ! Je me suis dit qu’il y a peut-être un sens caché. Keoma s’enfuyant seul, sans rien, refusant la « suite » (l’enfant) représenterait le western spaghetti qui se sait terminé. Le successeur indéterminé du genre étant libre de faire ce qu’il veut, et sera lui-aussi immortalisé par la pellicule. Bon, je vais sans doute chercher trop loin…
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2023
    Enzo G Castellari nous envoie un western spaghetti crasseux et sans concession. Tout comme il l'était dans "Django" de Corbucci, il joue très bien son rôle de cowboy, c'est la brebis galeuse, le mal aimé de ses frères. Une rivalité terrible va naître entre les membres de la famille sous fond d'épidémie dévastatrice de peste, ce spaghetti ne fait dans la dentelle c'est clair et net. La BO est intéressante et singuliere mais dommage qu'elle soit répétitive et au bout d'un certain temps agaçante. Un western agréable mais qui ne révolutionne pas le genre non plus.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2024
    Une œuvre culte pour certains un navet pour d'autres, ce western spaghetti à petit budget comporte tous les clichés du genre : ralentis excessifs ,des comédiens qui surjouent, des dialogues qui prêtent à rire, de très (trop) longues scènes et le tout est accompagné d'une chanson qui tape vite sur les nerfs. J'avoue que je ne suis pas un fan de ce genre de réalisation (ce n'est pas du Sergio Leone) je ne serais donc pas honnête avec moi même si je dépassais la note de 3/10 (pour la présence de Franco Nero et de Woody Strode ).
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2009
    Alors que Sergio Leone a déjà enterré le western spaghetti après l'avoir créé avec "Pour une poignée de dollars". Un nostalgique de cette époque ressert le couvert avec un nouveau héro: "Keoma". Il faut avouer que ce n'est pas le pire qu'on ai vu dans le genre, il y a même de très bonnes idées dans ce film. Malheureusement le pire est tout aussi présent, ce qui donne un bien curieux film... Ainsi les décors signé Carlo Simi (le décorateur de Leone) sont sublimes et apportent beaucoup à l'atmosphère du film, mais celle-ci est soudainement ruinée par une musique folk post-psychédélique chantée par une chanteuse pseudo-lyrique et un chanteur à la voix cassée qui chante faux: c'est insupportable. On peut en dire autant de la mise en scène trop maniéré qui abuse des ralentis, des zooms et des mouvements de caméras inutiles. Il y a pourtant de très beaux plans, mais à trop en faire, cela devient lassant. C'est bien dommage tout cela, avec un peu plus de retenue le film aurait pu devenir vraiment culte.
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