Rythmé et violent, "Keoma" bénéficie d'une mise en scène audacieuse et de grande qualité. De plus, son protagoniste principal, un cow-boy métis aux allures christique, et son atmosphère crépusculaire détonnent dans le paysage du western spaghetti. Surement le dernier classique du western italien, à ne pas louper!
Si, comme moi, vous n'avez jamais pu supporter les westerns spaghetti, ne perdez pas votre temps à regarder ce film car il ne fera que confirmer, voire empirer, vos préjugés à l'égard de ces ersatz. "Il était une fois dans l'Ouest" fait figure de chef-d'oeuvre à côté, c'est tout dire. Mise en scène hiératique au symbolisme confus et lourdingue, scénario linéaire et pourtant brouillon, interprétation über-lamentable (je vous défie de ne pas vous tenir les côtes devant le jeu halluciné/hallucinant de Franco Nero) et enfin, une musique... ah, la musique! Vous imaginez un duo entre Catherine Ringer imitant Montserrat Caballé et Renaud imitant Leonard Cohen, le tout avec un accent anglais digne de Jacques Delors? Eh bien voilà à quoi ça ressemble - en pire. En résumé, en conclusion, une heure trois quarts d'un supplice cinématographique à faire baver d'envie tous les grands inquisiteurs.
Une réussite! Un classique du genre! Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains ouvrages, ce film est cent fois mieux que "django"-il n'y a même pas de comparaison, à vrai dire. Un film prenant, biblique, à l'ambiance unique. La chanson est prenante, inoubliable. Pour l'anecdote, ce film est un remake du western "La lance brisée", interprêté notamment par Spencer Tracy dans le rôle du père (ici tenu par William Berger).
un Franco Nero comme a son habitude dans les western de ce genre
des idées très interessante avec des plans de camera vraiment bien trouve ( la premiere scene avec la porte ou la conversation avec le père en entre autre ....
un scenario qui respecte les grand code des western spaghetti et qui plus est une belle partition musicale pour agrémenter ce petit bijou
Une oeuvre atypique et ambigue, plus philosophique que la moyenne, qui mélange les époques par le biais de nombreux flash-backs, ce qui peut paraître déroutant. Mais la réalisation, assez soignée, respecte les codes du genre : étranger énigmatique à la gâchette facile, affrontements entre deux clans, bagarres à la pelle... Dans la longue filmographie d'Enzo G. Castellari, "Keoma", sans être transcendant, reste un titre à sauver. C'est également le tout dernier western spaghetti, marquant l'agonie du genre.
Hormis les Leone, le meilleur spaghetti jamais réalisé. Franco Nero est assez ridicule au début avec ses grandes phrases ridicules ("tout le monde a le droit d'etre né" ou "la terre tourne, donc on finit toujours par revenir!").
Mais au bout d'un moment, la sauce prend vraiment et le film devient vraiment très bon(surtout grace aux excellentes interprétations des trois frères et du père William Berger, ils s'imposent réellement face au cabotinage sympathique de Nero).
Le choix de la langue anglaise est une très bonne idée, la fusillade finale est de très bonne qualité et j'ai trouvé la chanson très fun!!!
WOW ! castellari avait fait un plagiat des dents de la mert avec son "mort au large" et on voyait la grosse difference.... Force est a dire qu'en voulant plagier le style de Sergio Leone, Castellari est bien un digne createur de nanars... L'histoire est deja un peu tarabisquotee mais alors la realisation est vraiment l'element qui tue le film.
Keoma... deja, les plans s'enchainent de facon anarchique avec un faveur sur les ralentis meme quand ceux-ci deviennent debiles. On passe de personnages en personnages sans se soucier que celui-ci soit apparu 20-30 mn plus tot (la vieille femme du debut qui sert a rien, les freres qui font bouche-trou en attendant de meubler un duel final)
Bref, un Castellari de plus, a mettre au pantheon de son "oeuvre" avec les guerriers du bronx, lui aussi a la realisation qui saoule rapidos.
Très très bon western spaghetti !! La réalisation est très bonne et très efficace voir même très audacieuse pour l époque , les acteurs sont excellents et la musique colle parfaitement au film. Les décors sont quand à eux sublimes . Belle surprise ce keoma
Excellent film. L'histoire est génial et les paysages magnifiques. Mais... Ce film peut aussi ne pas plaire à tout le monde à cause de ses longues scènes d'action. Enfin, ce film vaut le coup d'être vu. Ah et avant de refermer la critique, pour Keoma ils auraient quand même dut prendre un autre acteur car un peau rouge châtain avec des yeux bleus et de la barbe, je crois que c'est assez rare ( Mais sinon l'acteur assure ).
Superbe western spaghetti à découvrir absolument avec un acteur sensationnel Franco Nero au top de ces performances dans une histoire de vengeance à ne pas manqué !
Ce KEOMA démarre à la manière d'un remake de DJANGO, réalisé dix ans plus tôt (un étranger énigmatique, tireur d'élite à ses heures, sauve une jeune femme des griffes de mauvais cow-boys), mais le script change néanmoins rapidement de cap, pour nous conter, tout juste après la guerre de Sécession, l'affrontement entre un brave métis indien (l'excellent Franco Nero, dans le rôle-titre) et une bande de malfrats impitoyables qui règnent dans son village natal, le tout entrecoupé de très beaux flash-backs sur l'enfance du héros et les souvenirs qu'il en a conservés. Les ans ont passé, les techniques cinématographiques ont évolué avec, et KEOMA s'avère tout simplement l'un des westerns spaghettis de sa génération les plus brillamment réalisés; Enzo G. Castellari, réputé pour figurer d'ordinaire dans la grosse liste des tâcherons transalpins vulgaires cuisiniers de bis, surprend l'assemblée, et cisèle la mise en image de son film à grand renfort de superbes plans tour à tour panoramiques ou subjectifs, de travellings novateurs, et de ralentis - sans doute hérités de Peckinpah - à couper le souffle lors des séquences de fusillades, fusillades dont le découpage nerveux à l'extrême avec lequel elles alternent entre deux slow motions renvoie parfois directement aux films d'action asiatiques de l'époque. Il faut dire que les vastes et somptueux décors naturels où KEOMA fut tourné ne sont pas sans contribuer à la réussite plastique de l'ensemble. Et comment faire abstraction de cette musique à la fois entêtante, belle, simple et déchirante, où les cordes de guitare et le son d'un harmonica se mêlent à une voix féminine rageuse ? Par ailleurs, l'on reconnaîtra deux fameuses têtes du cinéma Gore latin: la sublime Olga Karlatos dans la peau de la jeune infortunée que Keoma prend sous son aile, ainsi que Donald O'Brien dans celle du grand méchant. L'un des chants du cygne d'un genre alors moribond, doublé d'un grand film.
une pure perle, un des derniers western spaghetti, franco nero dans le rôle du héros mystérieux, la musique lyrique et des combats a 50 contre un ! que dire de + ? battez-vous pour le voir et n'oubliez pas que django, avant d'être une parodie de western, c'était franco nero !
Enzo G. Castellari prend le pari dans son western de traiter de beaucoup de sujets a la fois, du racisme la guerre et la liberté en usant voir des fois abusant de scenes a la limite de la peinture. Mais la ou la plupart des realisateurs se seraient emportés Enzo arrive a tout lier grace notamment aux acteurs et la bande qui sont excelent. Un western peu classique que je recommande.