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Votre avis sur Série noire ?
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Sorti en 1979 et réalisé par Alain Corneau, "Série Noire" a été qualifié par Patrick Raynal (le journaliste) de "film le plus noir du cinéma français, et peut-être du cinéma tout court". Et en effet, si l'on est suicidaire, mieux vaut peut-être éviter de regarder ce polar nihiliste ou tout au moins le faire en s'étant préparé au choc...Quoi qu'il en soit, "Série Noire" fait partie de ces films sombres et puissants qui laissent un souvenir inoubliable. Positif ou négatif. S'il bénéficie du statut d'œuvre culte, c'est en grande partie grâce à la performance exceptionnelle de Patrick Dewaere. Marie Trintignant est elle aussi bouleversante, et ce couple atypique tentant de fuir les Ténèbres suscite une empathie douloureuse. Car l'équipée de ces deux êtres paumés et attachants ne les mènera nulle part. Aucune issue pour eux...Ni pour le spectateur, obligé de suivre cette plongée en enfer jusqu'à la déchirante scène finale. Très beau film, mais à déconseiller à ceux qui sont déjà au bout du rouleau. Vraiment.
Le meilleur rôle qu'on ait offert à Patrick Dewaere, ni plus ni moins.
Il a pu dans cette série noire scénarisée par un grand auteur français (Georges Pérec) s'en donner à coeur joie, en roue libre, tel qu'on l'aimait et tel qu'on continuera de l'aimer. Avec aussi un Blier des grands soirs, il y a tout pour se régaler dans cette banlieue parisienne où de grands ensembles s'apprêtent à bouffer ce qu'il restait de petits pavillons loin des foules et de la marche du monde.
Il a pu dans cette série noire scénarisée par un grand auteur français (Georges Pérec) s'en donner à coeur joie, en roue libre, tel qu'on l'aimait et tel qu'on continuera de l'aimer. Avec aussi un Blier des grands soirs, il y a tout pour se régaler dans cette banlieue parisienne où de grands ensembles s'apprêtent à bouffer ce qu'il restait de petits pavillons loin des foules et de la marche du monde.
Je n'avais jamais vu ce soi disnat grand classique du cinéma français .. Cest chose faite . Alors ok l atmosphère du film ..déprimante a souhait ..sale...lugubre...grise est plutôt réussie... l histoire en.elle même n'a rien d extraordinaire mais ça passe ... les acteurs ? Dewaere est clairement habite par son rôle ( trop) clairement sous drogues speed est évidet...peu de répliques sans.l entendre gueuler....ca en devient rvite pénible. Quand aux autres acteurs et actrices ....rien de notable à relever.. l'ensemble se regarde bien sur...mais clairement c'est un film qui date et ne passe pas les époques .et qu ne mérite absolument pas d etre dans le top des meilleurs films français ...
Nicothrash
Grand film noir poisseux au possible, Série Noire d’Alain Corneau nous emmène à la rencontre d’un loser pathétique qui va s’enfoncer toujours plus dans la galère et les plans foireux jusqu’à la lie. C’est implacable et pessimiste autant que glauque et si l’ensemble du casting est assez irrégulier, c’est bel et bien le magnétique Patrick Dewaere qui aspire tout autour de lui. Sa prestation hallucinée donne tout son sens au métrage et même si ce n’est pas toujours palpitant, on pourrait passer des heures à admirer cet admirable et regretté comédien. Série Noire n’est pas parfait, loin s’en faut mais les dialogues ciselés et la seule présence de Dewaere en font véritablement un grand film marquant, à découvrir absolument.
Série noire est véritablement un chef-d'oeuvre du cinéma français. Je ne suis pas étonné d'ailleurs que certains metteurs en scène suggèrent ce film à leurs comédiens avant que ceux-ci incarnent un rôle sombre.
Sombre c'est d'ailleurs le mot qui caractérise ce film. Une atmosphère sacrément déprimante, vaporeuse avec un personnage au train de vie bien triste. Patrick Dewaere livre une performance XXL et inégalée dans le cinéma français en terme de folie. Son approche du personnage surpasse ce qui était attendu. Il incarne parfaitement l'homme qui bascule en un claquement de doigt et qui plonge en plein dans la folie. L'énergie dégagée est complètement démesurée.
À voir !
Sombre c'est d'ailleurs le mot qui caractérise ce film. Une atmosphère sacrément déprimante, vaporeuse avec un personnage au train de vie bien triste. Patrick Dewaere livre une performance XXL et inégalée dans le cinéma français en terme de folie. Son approche du personnage surpasse ce qui était attendu. Il incarne parfaitement l'homme qui bascule en un claquement de doigt et qui plonge en plein dans la folie. L'énergie dégagée est complètement démesurée.
À voir !
Série Noire ou Patrick Dewaere. Looser pathétique et insupportable évoluant dans une déprimante banlieue parisienne. C'est simple : tous les personnages sont antipathiques ou pitoyables. Patrick Dewaere en surrégime constant en fait tellement qu'il ôte toute crédibilité au personnage.
Terrain vague, rues désertes, cités décrépies; sous un ciel sombre et pluvieux, le marasme urbain rejoint celui que Frank Poupard, médiocre VRP exploité par un patron cynique, entretient dans sa tête. Sa rencontre avec une jeune fille taciturne, prostituée par une vieille maquerelle,
spoiler:
l'entraine dans la folie meurtrière, dans la folie tout court.
Alain Corneau plonge les quelques personnages évoqués dans une grisaille étrange et presque irréelle dans le sens où le film n'est pas une étude psychologique et qu'il prive les personnages de véritables liens sociaux (il n'y a pas de figuration et guère de seconds rôles). "Série noire" est le récit d'une progressive et inéluctable déchéance humaine dont Patrick Dewaere, par sa fébrilité, rend superbement la brutalité, la violence parfois. Dans ce cadre étriqué, à la fois spatialement, socialement et -doit-on le regretter?- humainement, l'humour noir participe d'un climat délétère et morbide que suggèrent la solitude morale et des existences sordides. Il y a là un véritable et original travail de mise en scène.
Alain Corneau plonge les quelques personnages évoqués dans une grisaille étrange et presque irréelle dans le sens où le film n'est pas une étude psychologique et qu'il prive les personnages de véritables liens sociaux (il n'y a pas de figuration et guère de seconds rôles). "Série noire" est le récit d'une progressive et inéluctable déchéance humaine dont Patrick Dewaere, par sa fébrilité, rend superbement la brutalité, la violence parfois. Dans ce cadre étriqué, à la fois spatialement, socialement et -doit-on le regretter?- humainement, l'humour noir participe d'un climat délétère et morbide que suggèrent la solitude morale et des existences sordides. Il y a là un véritable et original travail de mise en scène.
Magnifique film sur la noirceur de l'âmehumaine dont nous ne sortons pas indemne. Dewaere est extraordinaire.
Patrick Dewaere : tout simplement génial !!
Très bonne surprise, c'est un grand film même si l'histoire est assez simple.
Très bonne surprise, c'est un grand film même si l'histoire est assez simple.
Plus je vois ce film , plus je vois un film noir, traumatisant par ces personnages largués, poisseux. Tout est détestable: les lieux, avec ses pavillons glauques , ces terrains vagues froids. Les personnages sont attachants et antipathiques. C'est le role premier de Patrick Dewaere. Il ne donne pas l'impression de jouer, il est Franck Poupard. Il est incontrôlable dans le film. Il est glaçant. Tous ceux qui tournent autour de lui sont fantastiques. Une mention spéciale pour Bernard Blier qui apporte sa touche d'humour comme dans Buffet Froid et qui se montre ignoble. Un très grand film francais avec un acteur immense :Patrick Dewaere
Fan de Patrick Dewaere, j’ai vu « Série noire » d’Alain Corneau que je n’avais pas vu lors de sa sortie en 1979. J’avoue avoir été déçu par sa prestation : il est pour moi trop criard, trop exubérant et trop théâtral dans ce film policier noir dont la trame reste finalement légère. Le personnage de Mona (Marie Trintignant) quasi-autiste est dérangeant avec un jeu d’actrice très moyen. Seul Bernard Blier, patron véreux du VRP loser qu’interprète Dewaere, tire son épingle dans ce film trop glauque. J’avoue mal comprendre pourquoi Patrick Dewaere qui en fait ici manifestement trop, a reçu le César du meilleur acteur alors qu’il excelle en termes de finesse dans bon nombre de ses autres films !
Étant un adepte du genre noir, je classe celui-ci parmi mes favoris ! Grandiose prestation de Patrick Dewaere qui nous prouve qu'il est un immense acteur.
Dans ce film d'Alain Corneau, le directeur de la photographie Pierre-William Glenn a choisi d'utiliser la caméra Panavision Panaflex Platinium, sortie en 1972 et notamment utilisée dans The Sugarland Express de Steven Spielberg en 1974, une partie de Pulp Fiction en 1994 ou encore Heat en 1995. Cette caméra qui à traverser les décennies offre une mise en image au format 35mm, qui donne une entrée abordable à l’image argentique et un large choix d'émulsions pour des partis-pris artistique audacieux que Courneau a su saisir.
Ces outils techniques ont permis d’imposer des méthodes de tournage innovantes en vue d’un réalisme et d’une liberté total de jeu pour les acteurs, en faisant volontairement très peu de prises. Pour cela, il a choisi de se passer de pieds et de perches, pour utiliser deux ou trois caméras épaule qui enregistre en continu les acteurs, ils vivent dans l’image plongée dans le réalisme de la scène, et la spontanéité des situations, combinée avec des micros sans fil sur les acteurs, rendant ainsi les performances de Patrick Dewaere, Marie Trintignant et Myriam Boyer encore plus impressionnantes.
Ces outils techniques ont permis d’imposer des méthodes de tournage innovantes en vue d’un réalisme et d’une liberté total de jeu pour les acteurs, en faisant volontairement très peu de prises. Pour cela, il a choisi de se passer de pieds et de perches, pour utiliser deux ou trois caméras épaule qui enregistre en continu les acteurs, ils vivent dans l’image plongée dans le réalisme de la scène, et la spontanéité des situations, combinée avec des micros sans fil sur les acteurs, rendant ainsi les performances de Patrick Dewaere, Marie Trintignant et Myriam Boyer encore plus impressionnantes.
Le grand et regretté Patrick Deweare, tient le film sur ces epaules, avec sa folie naturelle. Le réalisme de la réalisation de Alain Corneau, donne aussi du corps à ce long métrage. Un représentant de commerce minable au bout du rouleau tente de s'en sortir, risque à faire des crimes sordides pour de l'argent. Atmosphere froid et austère. Un jolie drame étrange.
Un film très noir à l'ambiance malsaine. Un Patrick Dewaere déjanté qui en fait des tonnes. Il perd toute crédibilité dès les premières minutes. Il nous fatigue tellement il gueule et s'agite. Et finalement on s'ennuie beaucoup. Loin des bons polars d'antan qui nous tenaient en haleine jusqu'au bout : Grosse déception.
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