LA FOLIE OU LA DIFFÉRENCE, L'ACCEPTATION OU LE DÉNIS.
Que racontais de plus, que ce qui a déjà été raconté ? Que décrire de plus, que ce qui a déjà été décrit ? Un film épris d'une noirceur abyssale, où le moindre décors, espaces, aspire à faire penser à une prison. Un film, qui enferme même son propre personnage, qui le torture et le rend fou. Ce film, qui par ses nombreux décors, nous rend tous fou. Un personnage, torturé, et qui refuse d'accepter son crime, "c'est pas moi, je te jure !". Un personnage, qui ne s'est pas trop pourquoi il fait ça, mais qui le fait quand même. Un personnage, qui pour se rassurer et s'apaiser en appelle un autre dans sa tête, pour lui parler. Un film, qui en dit bien plus sur la solitude à deux, que sur sa propre solitude.
Un personnage, qui se retrouve sans cesse face à lui même, et qui ne s'accepte pas. Un homme, qui n'est pas monté tel, par l'endroit dans lequel il vit, faisant plutôt penset à une cage à rat. Un espace sans cesse dérangé.
Un très beau film, sublimé par un immense acteur qu'est Patrick Dewaere, qui n'incarne pas seulement le personnage, mais qui le représente, par un état d'esprit unique et dérangeant !