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chrischambers86
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5,0
Publiée le 23 septembre 2014
Un joyau du film noir qu'on ne se lasse pas de voir et de revoir! Si l'enquête policière de "The Naked City" se dèroule à New York, c'est en revanche à Londres que se situe l'action du superbe "Night and the City" : la capitale anglaise est dècrite par Jules Dassin avec une poèsie très authentique ; au cours d'une sèquence inoubliable, un rabatteur de boîtes de nuit (incarnè par l'admirable Richard Widmark, dans le plus beau rôle de sa carrière) qui a voulu devenir riche en organisant des matchs de boxe est poursuivi par toute la pègre de la ville jusqu'au bassin dans un final qui ètait à prèvoir! Dès les premières secondes, l'oeuvre est hantèe par le poids de la fatalitè où Harry Fabian ne fera que fuir! Gene Tierney, loin d'être une mangeuse d'homme ou une mante religieuse, apporte quant à elle, son charme et sa gentillesse à cette course frènètique où se profile l'ombre de la mort! Un sommet du film noir et le chef d'oeuvre de Jules Dassin...
Un des meilleurs films noirs qui ai été réalisé ! Dès la première scène on sait invariablement que tout cela va mal finir et dès celle-ci le film, en particulier dans la très haletante traque de la dernière demi-heure, est mené tambour-battant sans pour autant que la clarté du récit et des motivations des personnages en soit sacrifiée. Les acteurs, tous remarquables du premier au dixième rôle, jouent leur personnages avec beaucoup de puissances et le réalisateur Jules Dassin, qui n'a jamais été aussi inspiré, a eu l'intelligence de tourner la quasi-totalité du film en décors naturels insufflant un degré de réalisme inestimable au film. Donc en plus d'être le meilleur film de Jules Dassin, « Les Forbans de la nuit » est un incontestable chef d'oeuvre absolu.
Bon film noir, l'histoire n'est pas d'une originalité folle mais on se passionne assez facilement par le récit. Pas mal filmé on ressent bien le suspense à la fin.
Le film noir de Jules Dassin ne mérite filement sa réputation le considérant comme l’un des meilleurs du genre. Bien sûr, sa photographie pleine de contrastes ténébreux et la beauté des scènes filmées en extérieur dans les rues de Londres en font un film à voir et dont les cinéastes peuvent s’inspirer pour rendre toujours plus sinistres leurs images. Mais le scénario et le sentiment de fatalisme qui s’en dégage s’avèrent bien peu captivants. Cette plongée dans l’univers tonitruant des combats clandestins par un antihéros peu attachant ainsi que l’ensemble des personnages ne sont pas assez travaillés pour que le suspense puisse se créer de manière efficace.
Considéré comme le chef d'oeuvre de Jules Dassin, Les Forbans de la Nuit n'est pas sans regorger de qualités indiscutables, à commencer par la composition d'un Richard Widmack en totale exubérance. L'acteur, alors au sommet de sa gloire, campe un personnage tragique en quête de reconnaissance. La scène de lutte greco-romaine demeure un morceau de cinéma anthologique qui frappe par sa puissance réaliste et sa charge brutale. Sinon la lumière contrastée réserve quelques très beaux moments, le chef opérateur ayant été capable de jongler entre l'ombre et la clarté avec un certain panache... En revanche la manière dont Jules Dassin filme la ville demeure trop peu approfondie, pas assez exploitée, parfois à peine ébauchée : pour un long métrage accordant une telle importance aux décors extérieurs cela s'avère plutôt décevant. Quant au scénario il témoigne d'une écriture laborieuse, souvent lourde à suivre, malgré la complexité des différents personnages. Film intéressant qui n'est pas pour me déplaire, mais nous sommes loin du chef d'oeuvre annoncé...
Le film commence et se termine par une poursuite (d'anthologie la seconde). Harry est poursuivi par les victimes de ses différentes arnaques, et finalement par la réalité qui se rappelle toujours à lui et le rattrapera. Ce film noir sans police, sans détective, sans crime et (presque) sans gangster est pourtant un classique du genre. Les délits relèvent ici de l'arnaque et de la combine. Dans le monde interlope de la nuit Londonienne, un petit escroc est obsédé par la réussite, la fortune et le pouvoir ; et comme dans le monde du jour, il va se heurter au système et aux différents pouvoirs en place, infiniment plus forts que lui. C'est un film sur la perte des rêves et des illusions, magnifié par une interprétation mémorable de Richard Widmark et une superbe photographie en noir en blanc aux accents expressionnistes et baroques. Dommage que la courte partie consacrée aux difficultés et stratagèmes du montage du combat, et plus encore l'interminable corps à corps entre Gregorius et l'étrangleur ne soient pas au niveau du reste de ce grand et tragique film noir.
Les Forbans de la Nuit est un très film noir de la part du metteur en scène Jules Dassin ( réalisateur du très bon Du Rififi Chez les Hommes ). L'histoire est celle d'un aventurier du nom de Harry Fabian ( excellent Richard Widmark ) qui cherche à faire fortune en organisant des combats de luttes a Londres. Scènario qui se trouve être vraiment intéressant de la part de Jo Eisinger ( scénariste du film Gilda ), le film se trouve être par la force des choses totalement distrayant. La mise en scène du réalisateur est assez surprenante, notamment en ce qui concerne les prises du vue de la ville de Londres, avec ses chantiers et ses ruelles qui montrent des ombres bizzares. Au niveau de l'interprétation nous retrouvons donc un Richard Widmark ( dejà très remarquer dans Le Carrefour de la Mort ) totalement habiter dans sa composition et ce génial acteur compose là l'un de ses meilleurs rôles sur grand écran. A ses côtés nous retrouvons dans le rôle de sa femme la délicieuse et talentueuse Gene tierney ( éblouissante dans Laura ) qui n'apparait malheureusement pas beaucoup à l'écran, mais qui se révèle à chaque apparition vraiment excellente. Voici donc un film noir qu'il faut vraiment regarder, surtout que nous avons en plus une partition musicale vraiment juste de la part du génial compositeur Franz Waxman ( qui à écrit notamment la sublime musique du film Rebecca d'Hitchcock ). A noter également la très belle photographie en noir et blanc de Max Green et la belle reconstitution des décors de la part de C.P Norman. Précisons également que les costumes de Gene TIerney sont l'oeuvre du très bon costumier Oleg Cassini qui se trouvait être le mari de l'actrice à cette époque. Voilà donc un film qui n'a pas fait beaucoup d'entrées en salle en France à l'époque ( environ 560 000 spectateurs seulement ) et qui méritait beaucoup mieux à mon avis, d'autant qu'il est vraiment très réussi, et il mérite vraiment d'être découvert en DVD pour ceux qui ne l'ont pas vu. 16/20.
Ce n’est pas le plus parfait des films noirs à cause de détails contestables mais c’en est assurément le prototype. Il contient tout ce qui est particulier au genre : plans éloignés du classicisme tout en restant pleinement cinématographiques, séquences nerveuses, décors naturel exceptionnel (ruelles sombres, cours, escaliers, bord de la Tamise et la nuit de bout en bout), une femme fatale cachée et un héros maudit générant le malheur partout ou il passe, des personnages secondaires à la limite de la caricature, de la passion égoïste avec en plus une forte histoire d’amour père/fils. C’est aussi un film fait sur un acteur Widmark qui se démarquera plus tard de ces rôles de composition exacerbés en fréquentant les plus grands réalisateurs américains. Que l’on apprécie ou pas ‘’les forbans de la nuit’’ demeure une référence incontournable pour tout cinéphile. Rien de plus évident pour comprendre facilement l’importance d’une mise en scène qui saute aux yeux ici et savoir l’apprécier ailleurs quand elle est plus subtile.
Considéré comme un summum du film noir personnellement Les Forbans de la nuit m'a laissé de marbre ; oui c'est sombre mais le problème vient de l'histoire que j'ai trouvé vraiment peu passionnante, une (légère) ascension et une chute trop rapide à mon goût. Le seul instant réellement marquant de Les Forbans de la nuit c'est la séquence de la lutte gréco-romaine qui est d'une intensité remarquable. Niveau interprétation je regrette que Gene Tierney est un rôle assez effacé et qu'elle soit peu présente à l'écran quant à celle de Richard Widmark elle ne m'a nullement marqué mais il est vrai que ce n'est pas un acteur dont je suis particulièrement fan.
Américain exilé à Londres, Harry Fabian est un misérable combinard, qui tente d'escroquer ceux qui ne l'ont pas encore blacklisté. Un jour, il saisit l'occasion de monter un combat de lutte professionnelle, qui pourrait lui rapporter gros. Il est amusant de voir quelques parallèles entre l'intrigue et la genèse du film. En effet, la production de "Night and the City" fut délocalisée à Londres pour permettre à Jules Dassin d'échapper à la chasse aux sorcières anti-communiste. Avant qu'il ne soit formellement blacklisté, et qu'il ne quitte les USA... A part ça, il s'agit d'un film noir qui n'a rien perdu de sa force, tant il est moderne. La plupart des personnages sont assez ignobles, passant leur temps à se tirer dans les pattes, ce qui visiblement n'a pas été du goût des critiques de l'époque. Et pourtant c'est ce qui est fascinant. Avec en tête le protagoniste, incarné par un Richard Widmark parfait. Il incarne cet homme malin mais empêtré dans les plans foireux. N'hésitant pas en entuber le premier venu, mais menant ses propres opérations sans cynisme, étant persuader qu'il va finir par toucher le pactole. Le tout dans une ambiance sombre, au propre comme au figuré. Jules Dassin exploitant très bien les ombres des décors urbains et des intérieurs peu éclairés. Le réalisateur livre quelques scènes bien marquantes. Dont un final très brutal, et une séquence de combat devenue célèbre, particulièrement crue et réaliste. J'ai peine à croire que les deux acteurs/lutteurs en sont sortis indemnes ! Pour l'anecdote, il existe deux versions du film. Une américaine de 1h36, qui correspond à la version officielle, et celle semble-t-il approuvée par Jules Dassin. Et une britannique de 1h40, avec quelques éléments en plus et une BO radicalement différente.
Exceptionnel film noir signé par un J. Dassin alors exilé plus ou moins de force suite aux débuts de la chasse aux sorcières à Hollywood. Son ami Zanuck lui confie tout de même un scénario en or, avec R. Widmark et G. Tierney en tête d'affiche, le tout en lui laissant les mains libres pour clore sa trilogie des bas fonds des mégalopoles. Avec ce personnage shakespearien en diable, Widmark signe une performance remarquable, peut-être l'une des plus abouties de sa carrière, avec toujours ce sourire inquiétant, couplé à un regard à la fois enfantin et carnassier. Manipulateur et marionnette à la fois, ce pauvre bougre qui poursuit une quête naïve et puérile ne trouvera rien d'autre spoiler: que la mort , en dépit de l'amour ou de l'amitié que pourront lui porter différents personnages. La mise en scène oscille donc entre expressionnisme onirique et réalisme documentaire, marque de fabrique de son auteur, alors très en phase avec le néo-réalisme italien (et devançant ainsi la Nouvelle Vague, Dassin émigrant en France juste après ce film). On regrettera juste le tout petit rôle de G. Tierney, pas assez présente à mon goût et dans un rôle presque mineure (mais toutefois important pour le rôle de Widmark). A signaler aussi un combat entre lutteurs éprouvant, étouffant et viscéral, pour un film noir de chez noir. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Je suis pas du tout fan de sports de lutte en général et au cinéma en particulier mais ici ils sont un prétexte pour un film noir très réussi. Un homme essaie de faire des combines derrière le dos d'un autre qui lui veut se venger. C'est excellent et captivant. À l'issue du seul combat du film (dans le dernier 1/3 du film) l'action s'intensifie et se resserre. Vrai film noir avec son lot de femmes trahies et de poursuite.
Film d'excellente facture à plusieurs titres. D'abord, tous les personnages sont très travaillés et recèlent une vraie profondeur, rendant leur parcours chaotique passionnant à suivre. Ensuite, un fatalisme certain se dégage : le "héros", joué avec talent par Richard Widmark, semble irrémédiablement attiré par des voies souvent hasardeuses et toujours dangereuses. Plus il se débat comme un diable, plus il s'enfonce. Ce petit escroc se voit plus grand qu'il ne l'est. Au moment où tous les éléments semblent enfin s'aligner, un accroc vient ruiner au dernier moment toute son affaire. Les rapports sociaux sont montrés dans toute leur férocité, avec d'un côté les exploitants, ici sous la forme de l'impitoyable Nosseross, de l'autre des exploités, dont on peut voir la détresse si ce n'est la misère durant tout le film. Chaque personnage perd quelque chose. spoiler: Quand à ceux qui s'accrochent trop à leurs illusions, ils perdent la vie, que ce soit Harry Fabian ou Gregorius. Très sombre, ce film est extrêmement bien interprété et remarquablement mis en scène. Une réussite.
Indéniablement un excellent film et rivalisant largement avec les classiques du genre. Sombre dans les images, mises en valeur de façon judicieuse, sombre dans son scénario mais réaliste pour sa vision de l'univers décrit, le film tient en haleine sans soucis. Les acteurs et évidemment Widmark sont excellents, le scénario habile mais peu être trop facile par moment, la réalisation poussée.
Tournage en extérieurs dans un Londres labyrinthique et sordide, belle photographie noire et blanc expressionniste, interprétation nerveuse de Richard Widmark, et bien sûr final désespéré : juste avant de quitter définitivement Hollywood, Jules Dassin lui a laissé un parfait modèle de film noir.