Votre avis sur Django ?

56 critiques spectateurs

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5,0
Publiée le 10 septembre 2014
La réalisation Corbucci est dynamique (beaucoup de variation de cadrage et d’utilisation de zoom).
Le scénario très accrocheur d’un cow-boy solitaire ayant pour seul bagage un cercueil ! Beaucoup de scènes sont anthologiques.
Et que dire de la musique ? Une claque atomique ! J’en ai eu des frissons.
S’il y a une année à retenir dans le genre western, c’est bel et bien 1966.
Auparavant je conseillais de voir « Le Bon, la Brute et le Truand ». Dorénavant je conseillerais de voir « Le Bon, la Brute et le Truand » ET « Django ».
Conclusion : Est-ce vivable de se faire autant d’ennemis ? Django prouve que oui !
Tarantino nous a inventé un Django enchainé. Celui de Corbucci est déchaîné !
5,0
Publiée le 2 mars 2015
Oui, rien à redire sur le statut de Django, version 1966, c’est un western spaghetti de très bonne facture, qui n’a pas volé sa réputation. Surement l’un ou même le meilleur Corbucci.
Au casting, on trouve déjà un excellent Franco Nero dans le rôle titre de Django. Il est excellent. A la fois dur et en même temps séducteur, il incarne un personnage intéressant, complexe, et en même temps droit dans ses bottes. Rien à redire, le héros à du charisme, à une personnalité, et cela explique qu’il ait souvent été repris à mon avis. Aux côtés de Nero, Loredana Nusciak, actrice de qualité qui délivre elle aussi une bonne prestation et parvient à imposer son personnage au milieu d’un ensemble masculin. Je note aussi de bons seconds rôles, des méchants solides et eux aussi dotés de personnages attrayants et pour l’officier sudiste assez rare dans les westerns. Bref, là il n’y a pas grand-chose à redire, c’est du lourd et le film en profite à plein régime.
Le scénario est efficace lui aussi. Django se permet quelques surenchères pas toujours des plus crédibles (la gatling), mais enfin, le film est bon. D’une durée parfaite, le film ne souffre d’aucune longueur, il fonce, il y a des rebondissements, des fusillades, des moments durs et violents, sans concession, une pointe d’humour désabusé, bref, Django c’est un western typé, avec de la personnalité, et qui s’appuie en plus sur une histoire de belle facture avec un dénouement bien vu.
La réalisation de Corbucci est bonne elle aussi. Sans avoir le raffinement d’un Leone, néanmoins Corbucci distille une mise en scène plus brute, plus directe, imposant une violence qui ne prend jamais son temps, et qui arrive par fulgurance. De surcroit Corbucci n’oublie pas son ambiance, et il profite pleinement des décors tout à fait réussis, de cette atmosphère crépusculaire du bout du monde, et la reconstitution d’époque est remarquable. Le tout servi par une photographie tout à fait dans le ton, qui donne des tableaux superbes parfois. Franchement Django est visuellement très attrayant. Musicalement aussi, avec le fameux thème chanté d’ouverture, mais plus généralement avec toute la bande son qui est vraiment très agréable à entendre.
En somme Django, version 1966 est un film des plus réussis, un western qui à sa place dans les métrages marquants du genre. C’est un autre style que Leone, c’est plus direct, plus brut de décoffrage, c’est moins stylisé mais c’est percutant, et il faut avouer que tout s’imbrique fort bien pour démultiplier l’efficacité de ce film. Corbucci signe une petite pépite du western, qu’il serait mal venu de louper. 5.
4,5
Publiée le 10 septembre 2014
Western spaghetti ressorti de l'oubli grâce à Quentin Tarentino. On comprend pourquoi. Un sens du rythme étonnant, aucun temps mort, un certain lyrisme dans la violence, des gros plans de visage étonnants (Loredana Nusciak y est magnifique), un certain sadisme aussi. Certaines scènes sont anthologiques notamment spoiler: les trois avec le cercueil (la séquence d'ouverture, celle ou son contenu nous est révélé et la longue descente dans le bordel occupé par les mexicains). La fin est évidemment complétement improbable mais qu'importe, c'est du cinéma, non ? On pourra néanmoins regretter la scène de bagarre entre Django et le lieutenant du mexicain, très bien filmé mais vraiment trop cliché
.
3,0
Publiée le 12 juin 2020
Avec Django (1966), on est clairement dans les prémices de ce qui deviendra le « western spaghetti ». Sergio Corbucci y réalise un brillant western, âpre et sans concession, à travers lequel on découvre un personnage qui sort des sentiers battus.

On y fait la rencontre d’un vagabond solitaire (jusqu’ici, rien de bien original). Django est un officier nordiste qui traverse le désert et ne passe guère inaperçu puisque ce dernier traîne derrière lui un cercueil (sans que personne ne connaissance ce qu’il renferme). En arrivant dans une petite ville à la frontière mexicaine, il va se retrouver confronter entre deux bandes rivales (d’un côté, un américain raciste et de l’autre, un mexicain révolutionnaire).

Sergio Corbucci détone d’entrée de jeu, en réalisant un western à la violence sidérale (le film fut d’ailleurs l’un des tout premier western à être interdit aux moins de 18ans dans certains pays). Une ambiance macabre et noire, excessive et baroque, sublimée par la présence d’un magnifique Franco Nero aux yeux bleus azur qui capte notre regard.

Avec près de 10 films à son actif, c’est pourtant avec celui-là que Franco Nero se fera connaître du grand public, dans ce rôle de cowboy solitaire, dégainant en une fraction de seconde une mitraillette qu’il cachait dans son cercueil.

Le film alterne habilement le fantastique & l’humour, avec une pointe de politique et une bonne dose de cruauté. Du cinéma Bis pur et dur pour un western crépusculaire violent et captivant.

A noter que suite au succès du film, de nombreuses fausses suites (ou imitations) virent le jour, mais il n’y a qu’une seule & véritable suite, il s’agit de Django 2 : Le grand retour (1987), toujours interprété par Franco Nero.

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3,5
Publiée le 19 décembre 2014
Avant de voir "Django", j'avais plus peur qu'autre chose. Je me disais clairement qu'il serait difficile de parvenir à atteindre l'oeuvre de Tarantino. Mais je résonnais mal, car qui pourrait se venter d'avoir réussi à faire un western aussi bon que celui de QT? Pour l'instant, personne outre Sergio Leone, l'inouchable, celui que l'on ne peut pas dénigrer. Et après avoir entendu des remarques négatives de mon entourage à propos de ce "Django", j'étais réellement dans l'appréhension de visionner ce métrage. Mais j'avais tord. L'on me disait que ce film était un ersatz des Leone : c'est faux, il n'y ressemble en rien, si ce n'est dans son héros et sa musique. Django fait Clint Eastwood, certes, et sa bande-sonore rappelle parfois celle d' "Il était une fois dans l'Ouest", mais comment ne pas s'inspirer de la base du cinéma? Ce n'est pas du pompage à proprement parlé, non, c'est plutôt de l'inspiration pour faire quelque chose de bon. Alors oui, on ne tient pas un chef-d'oeuvre, mais voilà clairement un bon film. Quelques fois, il peut s'avérer plutôt faible, mais ce qui suit rachète constamment les quelques éléments qui restent un peu à la traine. Mais globalement, je n'ai pas été déçu puisque je ne m'attendais à rien de spécial et, bien au contraire, je vous dirai même que cette oeuvre a constitué une bonne surprise. C'est en gros un western a regarder pour ne pas se prendre la tête, mais à regarder imparativement ( et j'insiste! ) en VO sous-titré. La VF est tout simplement minable, catastrophique, ridicule, euphorisante, hilarante, tellement que j'ai failli l'arrêter une fois passé la scène d'introduction. Mais j'ai repensé à ce magnifique plan où Django tire son cerceuil, le traine avec peine, nous dressant le tableau d'un personnage torturé et fascinant, et je suis resté pour la suite. Là est le principal intérêt du film : son héros. Logique, le film porte son nom. Django est franchement très intéressant, et bénéficie d'une écriture et de bonnes idées de personnalité qui forcent le respect ( notamment lorsque l'on ne sait pas ce qu'il cache dans son cerceuil ). Alors oui, on ne tient pas là un chef-d'oeuvre, mais pour un film italien de l'époque ( attention, je ne critique pas ce cinéma, ce n'est que le ressenti que j'ai après avoir vu certains films de cette époque ci ), c'est quand même du très bon. Je crois qu'on peut le dire, ce gars est sacrément badass! Et puis il n'y a pas que l'écriture, il y a aussi l'acteur! Franco Nero ( pour ceux qui ne l'auraient jamais remarqué, il apparait également dans le remake de Tarantino, lors de la rencontre entre Foxx et Dicaprio, scène où l'on discerne sans peine le génie de Tarantino, presque personne n'ayant saisi la géniale référence ) était le choix parfait pour ce rôle. Alors certes qu'il ne se foule pas la cheville pour nous fournir une interprétation exceptionnelle, mais sa gueule et son minimum de talent font le reste. Vraiment, rien à redire sur ce point de vue là. Les autres acteurs se débrouillent eux aussi, bien qu'ils ne soient pas les meilleurs seconds rôles de leur décennie. L'idée de base de "Django" est plutôt bonne : un homme seul errent, et met fin aux agissements de deux groupes d'opposants ( mexicains contre cowboys ) qui n'ont rien de bien attachants. Et là vient un vrai point fort du film : il est très violent pour son époque. Et je plaisante pas! Non mais vous voyez les scènes daction... C'est une tuerie! Pas le film, Django. Il bute tout le monde tout du long, et l'on prend son pied comme jamais! Les morts s'entassent, les balles se perdent, et notre gentil pote est satisfait. La mise en scène, quand à elle, est plutôt bonne, bien qu'un poil classique, mais, à n'en pas douter, il y a un réel travail d'esthétisme de l'oeuvre. Outre des décors et des costumes soignés, certains plans de caméra sont d'une beauté litérralement artistique. Vous n'aurez qu'à voir celui final, tout simplement somptueux, ou pour en revenir à ce que nous avons précédemment vu, celui d'ouverture du film spoiler: , où notre héros traine son meilleur ami : le cercueil.
Les dialogues sont parfois malheureusement ratés, loin d'être renforcés par des doublages immondes. Par contre, la BO est juste magnifique! Je me souviens encore de ce thème principal repris pour le remake, tout simplement inoubliable. "Django... Django...". Des choix musicaux parfaits et qui rendent vraiment, formant l'un des points forts les plus imposants d'une oeuvre qui n'en manque pas. Certaines scènes sont d'anthologie, comme celle de l'attaque du fort, ou encore le combat dans le bar, qui est très bon et vraiment mouvementé. Par contre, celle de l'oreille est un poil ridicule, quand même, même si elle m'a étrangement rappelé celle de "Reservoir Dogs". Même si les clichés persistent, voilà un film avec une âme, un film intéressant et divertissant. Il n'est pas parfait, certes, et a quand même vieilli, mais franchement, je m'attendais à bien pire. Une vraie bonne surprise que je vous recommande si vous appréciez le genre.
3,0
Publiée le 11 décembre 2023
En 1966, Sergio Corbucci livre un classique du western-spaghetti dans lequel tous les clichés du genre abondent : un homme solitaire (Franco Nero) à la gâchette facile, une histoire de vengeance et des méchants sans vergogne. Le scénario permet d’enchaîner les scène violentes et les tueries tout en maintenant une certaine tension. Evidemment, si l’on compare ce film au célèbre « Le bon, la brute et le truand » sorti la même année, ce drame musclé ne peut égaler la subtilité de celui de Sergio Leone. Néanmoins, le thème de l’anti-héros ambigu qui s’avère presque aussi salaud que les autres révèle chez le spectateur un plaisir sadique peu avouable. Bref, du western sans poésie mais très efficace.
3,5
Publiée le 14 août 2015
Django est un western plutot bon, peut-etre un ton en dessous des fameux "dollars", mais tres bien tout de meme. Un classic du genre.
4,5
Publiée le 17 février 2017
Moderne et violent. Un film qui a enrichi les codes, les a bouleverser. Désormais, on se réfère aux western Italien, mais ce ne fut pas toujours le cas. Incompris, critiqué en son temps, le film traverse pourtant les années. Notamment grâce à Tarantino et à son hommage. Le cercueil, le sable, la sueur et des gueules. On oublie les chemises roses et les indiens. Les épopées de vengeance et de retour des mauvais héros envahissent la toile.
3,0
Publiée le 26 juin 2015
Western-spaghetti de Sergio Corbucci, "Django" vaut pour son sens du rythme et pour son acteur principal (Franco Nero souvent irrésistible, bien que son jeu n'est pas très loin d'être systématique). Le dynamisme du film est la conséquence d'une réalisation inventive et variée, avec une multitude de gros plans qui viennent scruter les émotions et la tension sur les visages des personnages. "Django" est un divertissement plaisant, au récit simple et bien mené, et à l'esthétique crasseuse réjouissante.
2,0
Publiée le 8 mars 2017
Un très mauvais Western Spaghetti, un film de Sergio Corbucci au plus bas !! "Django" date de 1966, on connait tous la version nettement plus réussite du long métrage réalisé par Quentin Tarantino "Django Unchained" mais la, je m'attendais à une oeuvre de meilleur qualité mais c'est un gros navet. Le début me paraissait original dès le générique avec un cowboy qui se trimbale un cerceuil avec une corde, une femme se fait fouetté par des hors la loi et le héros lui sauve la vie avec la gachette rapide. La suite se corse avec une réalisation sans saveur qu'on se croirait dans un mauvais téléfilm avec le héros joué par Franco Nero qui, malgré des yeux bleus persans, est aussi expressif qu'un parpin. Il y a quelques inventivités comme la mitraillette du héros qui dézingue les salopards, la musique à la mode Italienne mais ce n'est pas grand chose. J'ai connu Sergio Corbucci plus inspiré, je dirais mème que "Salut l'ami, adieu le trésor" et "Pair et impair" qu'a mit en scène le cinéaste avec Terrence Hill et Bud Spencer , qui sont de sympathiques nanars, sont plus réussis que ce "Django". A éviter.
4,5
Publiée le 10 mars 2023
Non le western spaghetti ce n’est pas que les chefs d’œuvre de Sergio Leone. Parmi les autres grands film du genre il y a donc Django de Sergio Corbucci (auteur aussi du merveilleux « le grand silence »). Django est un film qui alterne avec merveille film d’action à tendance série b pour son côté divertissement et un aspect sombre et boueux qui met à mal le mythe de l’ouest et de ses héros. Un film à la fois enthousiasmant, stimulant, divertissant, pessimiste bref un vrai concentré de cinoche artisanal fignolé de main de maître et une des grandes « influences » de Tarantino qui a largement pioché dedans pour le meilleur.
3,5
Publiée le 29 mars 2023
Un classique du western spaghetti, accompagné d’une bonne sauce bolognaise mijotée par un justicier solitaire à la fine gâchette !
4,0
Publiée le 23 septembre 2024
Moi qui fais partie des pourfendeurs acharnés du Western traditionnel, j'avoue ne jamais bouder mon plaisir devant un bon "spaghetti". Bon, il va de soi que l'on n'atteint jamais les mêmes sommets que ceux atteints par Sergio Leone (quoi que, en terme de mise en scène de la dégueulasserie humaine, il y aurait matière à discuter), tout comme il va de soi que Franco Nero n'est ni Clint Eastwood, ni Lee Van Cleef, mais quand même, ce "Django" a une mauvaise allure drôlement réjouissante. Faut voir la tronche du tableau : un cow-boy mal embouché qui transporte une mitrailleuse dans un cercueil, qui joue du flingue et du coup de poing habilement, qui n'a besoin que de quelques minutes pour séduire une prostituée, qui tente de piller des Mexicains et d'avoir la peau d'un Commandant de l'Armée Sudiste. Bienvenue en terres italiennes !
5,0
Publiée le 5 mars 2023
Attention, Western d'exception ! De l'or, du sang et de la boue, voilà le matériel qui l'en compose, de cela, les thématiques codifiés du registre en seront poussées à un paroxysme qui définit mon exception inaugurale.

spoiler: Puisqu'il s'agit d'inauguration, comment débuter sans évoquer son introduction ? Un type qui traine un cercueil dans une mélasse sur fond de chanson éponyme à son nom, quoi de plus iconique ? D'emblée, le film captive avec sa démonstration par l'image des idées arque boutés autour d'un monde en décrépitude, ou les camps se retranchent derrière les bannières, par choix et sadisme, comme une véhicule de la théorie du plus prompt à rependre la cruauté par la force sur celui estimé inférieur. Tout son champ lexical se conjugue par l'impulsion de son réalisateur, Sergio Corbucci ( et d'un Ruggero Deodato ! ), dont la façonne stabilise un récit autour d'un personnage pour qui cet ordre doit s'acheminer, sans aller trop vite ... Détail qui à de l'importance. Django, cet ex-soldat, prisonnier, déserteur, dont les objectifs sont dans un premier laps de temps peu équivoques livre à mesure les intentions de sa présence au milieu d'un conflit auquel il a, déjà, à moyen et court terme pris fonction et qui selon lui, n'a que trop durer en étant victime de ce dernier. Sa position sur l'échiquier s'inverse momentanément lorsqu'il révèle le contenant de son bagage plus qu'inhabituelle, son sourire entraperçu lors de sa rafale sur les alliées de son ennemi, arborant le rouge comme emblème, dresse le substitut du fin de règne. La calfeutre derrière les murs est terminé ! Viens maintenant un autre chapitre. Celui-ci débute à l'instar du précèdent, par un acte manifeste de torture ( dont Tarantino à visiblement bien été influencé ), l'ablation et la dégustation de l'oreille du col rouge, par le col rouge ! Pourtant, le ton passé cette horreur devient nettement plus " léger ". Django, vire à l'épopée, place le curseur sur un projet autre que la vengeance, celui d'un braquage main dans la main, une coalition pleine de frénésie, épique, enjôleuse malgré sa poursuite de sa brutalité manifeste. La fin du coup, laisse aussi place à une évasion qui tend à oscillé vers une suite de cet acabit. Le troc du contenant du cercueil, et la nouvelle direction une fois la ville quitté reviens à un point de départ bien plus macabre et tragique. La boue, une fois encore est le premier de ces éléments à entrer en scène. Je crois n'avoir jamais autant fixé sa composante que par ce Western, il y'a de quoi voir, il faut le dire. La torture, physique et psychologique sont des outils mis en œuvre pour assouvir la domination au milieu du conflit, post-guerre, mais dont le mal ronge encore les consciences, croyances, et dont la légitimité n'est que certitudes pour atteindre le but entériné jusqu'ici. La fin du long-métrage, de sa perte du colis, pas si précieux au final, enfin pas le but ultime, aussi surprenant soit-il, à la déflagration qui s'ensuit, tout est ici mis en œuvre pour attester d'une colère froide, gratuite, difficilement soutenable. La balle de Maria, les mains brisés à coups de crosses puis par le piétinements des cavaliers sous les rires racontent une horreur vu comme acte de piété par des tortionnaires ... Un mal, sans vision manichéiste, qui narre une abominable vérité, l'horreur est déjà là ! La suite, une exécution en bonne et due forme, de celui ayans mis un terme à la neutralité dont il se représentais jusqu'alors. Une fin que l'on imagine similaire sans son choix d'y prendre ou non fait et cause ... En charpie, Django, obtient consécration du sacrifice sur la tombe de celle qu'il souhaitait vengé depuis le départ. Dans une démonstration, là encore ! Franco Nera et consorts sont des visages sublimes, ce film se gaussent de les mettre à mal, ils et elles souffrent avec une brutalité et une fièvre qui soumet une délivrance lorsque le " Fine " retentit. Un chef d'œuvre.
3,5
Publiée le 2 février 2023
J'ai vu un film... dans la plus pure tradition du western spaghetti... avec des méchants, très méchants et un peu bêtes, car ils se jettent sous les canons des feux de l'enfer afin d'abréger leurs souffrances sur cette Terre, et un sacré héros, Django (aucun lien avec Tarentino...). Le héros nous livre un combat boueux, épique, titanesque du bien contre le mal, qui a l'avantage d'être multiple et nombreux, tandis que le héros est seul... Et que croyez-vous à la fin il arriva ? Eh bien, le bien triomphe... et le mal moins... La violence succombe à la violence, la mort cède à la mort, mais Django lui survivra, car c'est sa raison d'être... Sa raison de vivre ? La musique accentue la dimension mythique du personnage...Franco Nero est un superbe Django qui me fait penser à Terence Hill face à Henry Fonda dans "Mon nom est personne"... On passe un excellent moment, même si le charme est désuet...
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