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    Django
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    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    204 abonnés 2 839 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2017
    Moderne et violent. Un film qui a enrichi les codes, les a bouleverser. Désormais, on se réfère aux western Italien, mais ce ne fut pas toujours le cas. Incompris, critiqué en son temps, le film traverse pourtant les années. Notamment grâce à Tarantino et à son hommage. Le cercueil, le sable, la sueur et des gueules. On oublie les chemises roses et les indiens. Les épopées de vengeance et de retour des mauvais héros envahissent la toile.
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Je dois bien avouer que je n’y connais rien en western, et encore moins en western spaghettis. Puis je me suis tourné vers ce film uniquement pour découvrir les origines de ce héros, Django - l'homme qui se promène avec des cercueils, tout fraichement adapté par Tarantino mais dont l’histoire n’a rien à voir : on parlerait simplement d’inspiration. Et encore…

    Bref, cette première version de Corbucci est pour mois ovniesque. Du n’importe quoi, de la violence à outrance, des effets qui aujourd’hui passeraient presque pour du nanar, de solides répliques, une bande-son de génie, de l’absurde et enfin des scènes cordialement cultes.

    En gros, j’ai bien aimé. Enfin j’ai par moments eu du mal avec le film, en sortant à plusieurs reprises pour mieux me remettre dedans. Ca doit être parce que je ne suis pas habitué au genre. Mais bon, dans l’ensemble j’ai plutôt apprécié. Sans prendre un pied de malade pour autant donc.

    Première bonne découverte du western spaghettis en ce qui me concerne, et ainsi la volonté d’en voir d’autres, les Leone en tête évidemment. Puis d’espérer de jolis clins d’œil dans la version de Tarantino.
     Kurosawa
    Kurosawa

    578 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Western-spaghetti de Sergio Corbucci, "Django" vaut pour son sens du rythme et pour son acteur principal (Franco Nero souvent irrésistible, bien que son jeu n'est pas très loin d'être systématique). Le dynamisme du film est la conséquence d'une réalisation inventive et variée, avec une multitude de gros plans qui viennent scruter les émotions et la tension sur les visages des personnages. "Django" est un divertissement plaisant, au récit simple et bien mené, et à l'esthétique crasseuse réjouissante.
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2013
    Après avoir lu de multiples articles sur "Django Unchained" faisant référence à ce Spaghetti des années 60, la curiosité m'a poussé à me procurer le dvd. Je connaissais Corbucci pour son western enneigé "Le Grand Silence", au casting aussi atypique que son décor: Kinski et Trintignant! Je partais donc avec quelques certitudes quant à la qualité du réalisateur, et je n'ai effectivement pas été déçu. Une scène d'ouverture formidable (un cow-boy traînant un cercueil dans la boue...), une image de fin digne d'un tableau et quelques évènements sympathiques durant l'heure et demi séparant ces deux belles images, ça fait un bon petit film! Et il faut signaler le charisme hallucinant de Franco Nero!
    Jimmyc
    Jimmyc

    159 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Sergio Corbucci se distingue ici par son univers surréaliste, cruauté redoutable et goût pour la noirceur immuable...Le générique s'intronise par l 'arrivée de un inconnu portant chapeau et long manteau noir traînant un cercueil dans un désert sale,porté par la voix de Rocky Roberts.. En 1966, le cinéaste réalise son cultissime "Django",et probablement l'oeuvre la plus aboutie de sa carrière, reconnue par son esthétisme et violence engendrée ..... A l 'instar de Sergio Leone,le metteur en scène se permet de transgresser les codes(boue,neige "Le Grand Silence "pour exemple )et hisse l 'Ouest sauvage à son paroxysme. Les ingrédients du western à l’italienne sont présents ,vengeance ,vengeur ,soldats nordistes, sudistes racistes, et magnifie son héros au courage inconscient en offrant une mise en scène brillante...
    Bruno Corbucci ,frère du réalisateur développait le scénario au fur et à mesure du tournage ,son inventivité sera récompensée de manière mondiale dès la sortie du métrage .
    C'est ainsi que Django apparaît, tel un fantôme avec pour seul désir celui de venger sa femme ..
    Le réalisateur exploite également la gente féminine avec beaucoup d 'intelligence et intronise celle-ci dans ses récits non afin de sublimer les images ,mais véritablement pour apporter l' équilibre parfait entre violence et lyrisme dont" Le Grand Silence"en sera l 'apothéose..
    Franco Nero interprète Django avec grande sobriété ,(son jeu très lent semble refléter "Le manchot" interprété par Clint Eastwood sous la houlette de Leone )et apporte beaucoup d 'allure à son personnage .
    Concernant les plans ,le réalisateur souligne ceux-ci avec une grande maîtrise/ plans rapprochés sur le visage évoquant la douleur/plans larges évoquant le danger ..Sergio Corbucci possède complètement son langage cinématographique et signe une oeuvre impérissable ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 août 2012
    Ayant uniquement vu le sympathique « Companieros » de Sergio Corbucci qui, malgré son inégalité de rythme, parvenait à divertir le spectateur, le « Django » me donnait plutôt envie. De un parce que le film est source d'inspiration auprès de cinéastes comme Quentin Tarantino (dont son prochain film « Django Unchained » rend hommage) ou encore Takashi Miike (qui a d'ailleurs tourné un préquel au film de Corbucci) pour ne citer qu'eux.
    Figure emblématique du western spaghetti, Corbucci tire de « Django » un résultat plus satisfaisant que pour « Companieros ». A savoir, durant une heure et demie, le rythme s'en va crescendo et n'ennuie pas une seule seconde, tandis que Franco Nero est confronté à de multiples obstacles et tel la figure du cow-boy badass, parvient à les surmonter facilement. En résumé, les scènes d'actions du film sont tout simplement jouissives et même si les dialogues ne cassent pas trois pattes à un canard, de même que le scénario qui se contente de raconter un conflit des plus banals entre les espagnols, les américains sudistes et notre brave Django/Nero, la dimension divertissante que Corbucci inculque à son histoire gomme ces défauts. Les clichés sont là mais le charme opère. En gros, il s'agit d'un pur western spaghetti avec son lot de charme, de violence et de trahisons autour d'un cow-boy sur de lui possédant l'image d'un invincible. Il est certain que le film peut paraître désuet sur certains aspects comme la réalisation très série B des années 70/80 ou l'usage d'effets vintages, mais ce serait passer à côté d'une grande source de plaisir cinématographique. Sans avoir l'aura d'une grande recherche, « Django » demeure un western spaghetti de bonne facture, s'inscrivant à merveille dans le genre, malgré un script plutôt paresseux qui n'entache en rien le long-métrage de Corbucci.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2013
    Django de Sergio Corbucci est un véritable western spaghetti qui se veux être dans la veine des films de Sergio Leone mais qui reste au final un western de série B efficace. Un cavalier solitaire qui tire un mystérieux cercueil derrière lui et qui se fait appeler Django débarque dans une petite ville où deux bandes s’affrontent. La première, celle d’un général sudiste impitoyable et l’autre, celle d’un révolutionnaire mexicain. Django décide de s’interposer entre ces deux bandes et d’en débarrasser la petite ville pour de bon. Sorti en 1967, Django est un western spaghetti aujourd’hui culte et est une sorte de série B du western. Avec une histoire assez classique le film s’en tire bien grâce à la présence de Franco Nero dans son rôle le plus mémorable au cinéma, celui d’un homme solitaire assez mystérieux qui hère de villes en villes avec un cercueil qui contient une arme redoutable. En tant que western spaghetti le film ne déshonore pas son genre puisque ça tire dans tous les sens avec des fusillades spectaculaires, le film est assez violent : un homme se fait couper l’oreille et doit l’avaler, Django se fait piétiner les mains, le général sudiste massacre des mexicains comme du bétail, une femme se fait fouetter jusqu’au sang,... bref le film possède une violence et un sadisme assez détestable qui en ferait son point le plus négatifs. Dans Django on sent aussi la série B à plein nez car les dialogues sont un peu clichés ou nias par moment mais heureusement que Nero est là pour rehausser le film grâce à son charisme. Si vous voulez regarder un western spaghetti digne de ce nom on vous conseillera et je vous conseillerai de plutôt regarder les films du maître du western Sergio Leone comme Pour une Poignée de Dollars, Et pour quelques dollars de plus ou encore Le Bon, la Brute et le Truand tous avec Clint Eastwood. Et petite remarque Franco Nero possède le même doublage qu’Eastwood dans les trois film de Leone que je viens de citer. Mais si Django m’intéressait c’est qu’en fait il s’agit du film qui a inspiré Quentin Tarantino pour son chef d’œuvre, Django Unchained qui n’a rien avoir avec celui-ci par contre. Tarantino a juste repris le nom du héros principal pour le transposer dans son film ainsi que la musique de générique juste magnifique et un autre thème musical du film. Et Franco Nero lui-même fait une apparition dans le film de Tarantino où il se retrouve face à Jamie Foxx, qui joue le Django de Tarantino, pour un moment de dialogue court mais déjà culte. Bref pour conclure Django de Sergio Corbucci est un bon western spaghetti type série B divertissant malgré une violence et un sadisme un peu trop excessif à mon gout pour un film de 1967.
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    ...C'est un film qui se situe entre le western spaghetti, que Tarantino rêvait de faire depuis longtemps, et "La case de l'oncle Tom", puisque son thème est l'histoire de l'esclavage en Amérique. Dès le départ, on est saisi par les images, par le visage de Django (Jamie Foxx). Suit une première scène situation un peu bavarde comme dans Inglorious Bastards ; c'est avec le même Christoph Walz, ici en gentleman- killer, toujours aussi cultivé.

    Tarantino n'a pas de sympathie pour ce Sud, ses belles maisons et ses plantations avec les esclaves, loin des clichés d' "Autant en emporte le vent", il n’éprouve aucune nostalgie. La libération de Broomhilda ( la mythologie allemande autour de Siegfried est déjà un western spaghetti, selon Tarantino !) devient une action contre l'esclavage en général.

    Hollywood n'a pas beaucoup travaillé ce sujet, contrairement à la guerre du Vietnam. Peut-être fallait-il l'arrivée d'un président américain noir pour qu'au même moment que Django sorte Lincoln de Steven Spielberg, qui parle du même sujet ? Il y a bien eu le feuilleton télévisé "Roots" dans les années 70, mais pour Tarantino il y avait un goût d'inachevé parce que le noir avait pardonné - lui-même aurait souhaité une autre fin. Dans son film à lui, justement, on va jusqu'au bout ! Django est un justicier solitaire dans la pure tradition hollywoodienne, mais pour la première fois c'est un justicier noir contre ce monde de riches propriétaires qui jouent avec les êtres humains comme l'ont fait les romains avec les gladiateurs.

    Comme toujours Tarantino montre des choses horribles qui font rire. Le sang coule à flot et quelquefois nous avons fermé les yeux, surtout pour la scène du combat. Il est vrai qu'il y a des moments où cette violence est tellement décalée qu'elle fait rire, tellement c'est gros et grotesque - le flingue est roi et les événements récents en Amérique semblent être le reflet direct de ce passé. Le but de Tarantino est le divertissement et cette fameuse scène du Ku-Ku-Klan, restera dans les annales! Nous savons que pour lui le divertissement n'est pas un sous-genre.

    Que dire des acteurs ? Parfaits ! Jamie Foxx, Samuel L.Jackson, Leonardo Di Caprio, chacun dans son rôle. La musique accompagne à merveille le film, le mélange de musiques (d'Ennio Morricone au rap) correspond au mélange des genres cinématographiques.

    Nous l'avons attendu, ce dernier Tarantino et nous n'avons pas été déçues !...

    http://www.matchingpoints.fr/2013/01/23/cinema-django-unchained/
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Ce Django accumule pas mal de défauts et dans le genre du Western Spaghetti, il est clairement en dessous des meilleurs de Leone, mais malgré tout il faut bien avouer que "Django" est un excellent divertissement, porté par un très charismatique Franco Nero, sublimé par une excellente bande son, de l'humour noir bien réussi et une atmosphère crade, tout comme les personnages et les lieux. Un très bon divertissement, jouissif, qui n'a rien à voir avec le film de Tarantino. Et puis comment ne pas souligner la classe du "héros" se trimbalant avec son cercueil !
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Un très mauvais Western Spaghetti, un film de Sergio Corbucci au plus bas !! "Django" date de 1966, on connait tous la version nettement plus réussite du long métrage réalisé par Quentin Tarantino "Django Unchained" mais la, je m'attendais à une oeuvre de meilleur qualité mais c'est un gros navet. Le début me paraissait original dès le générique avec un cowboy qui se trimbale un cerceuil avec une corde, une femme se fait fouetté par des hors la loi et le héros lui sauve la vie avec la gachette rapide. La suite se corse avec une réalisation sans saveur qu'on se croirait dans un mauvais téléfilm avec le héros joué par Franco Nero qui, malgré des yeux bleus persans, est aussi expressif qu'un parpin. Il y a quelques inventivités comme la mitraillette du héros qui dézingue les salopards, la musique à la mode Italienne mais ce n'est pas grand chose. J'ai connu Sergio Corbucci plus inspiré, je dirais mème que "Salut l'ami, adieu le trésor" et "Pair et impair" qu'a mit en scène le cinéaste avec Terrence Hill et Bud Spencer , qui sont de sympathiques nanars, sont plus réussis que ce "Django". A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Comme souvent, les westerns spaghetti commencent par une bonne fusillade avec quelques morts (pour débuter, parce qu'après on ne les compte plus). On retrouve tous les poncifs du genre : des bandits mexicains au rire sardonique, des sudistes avides de tuer, une femme en danger et au milieu de tout ce beau monde, devinez qui, notre héros solitaire, Django, qui pour faire bonne mesure, se trimballe avec un cercueil (quelle originalité !). Puis, on arrive dans une ville boueuse (tiens, du déjà vu aussi). Mais c'est signé Sergio Corbucci, alors je me dis que cela vaut peut-être le coup de regarder la suite. Pour voir quoi… des prostituées de cinquante balais dans un saloon, fardées comme des pots de peinture, un pasteur espion, un major, tueur patenté de mexicains, dirigeant une bande de canailles au faciès imbécile. Le reste n'est qu'une série de clichés déjà vus : un homme seul va se débarrasser de toute une troupe de gibiers de potence masqués de rouge. Après, il ne manquait plus que le troupeau de mexicains armés jusqu'aux dents envahissant le village. Bref, le scénario est d'une banalité incommensurable, avec un Franco Nero aux antipodes d'un Clint Eastwood. Il faut reconnaître que parmi le tas de navets des Django, c'est l'un des meilleurs. Basique et frustrant.
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Non le western spaghetti ce n’est pas que les chefs d’œuvre de Sergio Leone. Parmi les autres grands film du genre il y a donc Django de Sergio Corbucci (auteur aussi du merveilleux « le grand silence »). Django est un film qui alterne avec merveille film d’action à tendance série b pour son côté divertissement et un aspect sombre et boueux qui met à mal le mythe de l’ouest et de ses héros. Un film à la fois enthousiasmant, stimulant, divertissant, pessimiste bref un vrai concentré de cinoche artisanal fignolé de main de maître et une des grandes « influences » de Tarantino qui a largement pioché dedans pour le meilleur.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2023
    Un classique du western spaghetti, accompagné d’une bonne sauce bolognaise mijotée par un justicier solitaire à la fine gâchette !
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Moi qui fais partie des pourfendeurs acharnés du Western traditionnel, j'avoue ne jamais bouder mon plaisir devant un bon "spaghetti". Bon, il va de soi que l'on n'atteint jamais les mêmes sommets que ceux atteints par Sergio Leone (quoi que, en terme de mise en scène de la dégueulasserie humaine, il y aurait matière à discuter), tout comme il va de soi que Franco Nero n'est ni Clint Eastwood, ni Lee Van Cleef, mais quand même, ce "Django" a une mauvaise allure drôlement réjouissante. Faut voir la tronche du tableau : un cow-boy mal embouché qui transporte une mitrailleuse dans un cercueil, qui joue du flingue et du coup de poing habilement, qui n'a besoin que de quelques minutes pour séduire une prostituée, qui tente de piller des Mexicains et d'avoir la peau d'un Commandant de l'Armée Sudiste. Bienvenue en terres italiennes !
    maxime ...
    maxime ...

    235 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Attention, Western d'exception ! De l'or, du sang et de la boue, voilà le matériel qui l'en compose, de cela, les thématiques codifiés du registre en seront poussées à un paroxysme qui définit mon exception inaugurale.

    spoiler: Puisqu'il s'agit d'inauguration, comment débuter sans évoquer son introduction ? Un type qui traine un cercueil dans une mélasse sur fond de chanson éponyme à son nom, quoi de plus iconique ? D'emblée, le film captive avec sa démonstration par l'image des idées arque boutés autour d'un monde en décrépitude, ou les camps se retranchent derrière les bannières, par choix et sadisme, comme une véhicule de la théorie du plus prompt à rependre la cruauté par la force sur celui estimé inférieur. Tout son champ lexical se conjugue par l'impulsion de son réalisateur, Sergio Corbucci ( et d'un Ruggero Deodato ! ), dont la façonne stabilise un récit autour d'un personnage pour qui cet ordre doit s'acheminer, sans aller trop vite ... Détail qui à de l'importance. Django, cet ex-soldat, prisonnier, déserteur, dont les objectifs sont dans un premier laps de temps peu équivoques livre à mesure les intentions de sa présence au milieu d'un conflit auquel il a, déjà, à moyen et court terme pris fonction et qui selon lui, n'a que trop durer en étant victime de ce dernier. Sa position sur l'échiquier s'inverse momentanément lorsqu'il révèle le contenant de son bagage plus qu'inhabituelle, son sourire entraperçu lors de sa rafale sur les alliées de son ennemi, arborant le rouge comme emblème, dresse le substitut du fin de règne. La calfeutre derrière les murs est terminé ! Viens maintenant un autre chapitre. Celui-ci débute à l'instar du précèdent, par un acte manifeste de torture ( dont Tarantino à visiblement bien été influencé ), l'ablation et la dégustation de l'oreille du col rouge, par le col rouge ! Pourtant, le ton passé cette horreur devient nettement plus " léger ". Django, vire à l'épopée, place le curseur sur un projet autre que la vengeance, celui d'un braquage main dans la main, une coalition pleine de frénésie, épique, enjôleuse malgré sa poursuite de sa brutalité manifeste. La fin du coup, laisse aussi place à une évasion qui tend à oscillé vers une suite de cet acabit. Le troc du contenant du cercueil, et la nouvelle direction une fois la ville quitté reviens à un point de départ bien plus macabre et tragique. La boue, une fois encore est le premier de ces éléments à entrer en scène. Je crois n'avoir jamais autant fixé sa composante que par ce Western, il y'a de quoi voir, il faut le dire. La torture, physique et psychologique sont des outils mis en œuvre pour assouvir la domination au milieu du conflit, post-guerre, mais dont le mal ronge encore les consciences, croyances, et dont la légitimité n'est que certitudes pour atteindre le but entériné jusqu'ici. La fin du long-métrage, de sa perte du colis, pas si précieux au final, enfin pas le but ultime, aussi surprenant soit-il, à la déflagration qui s'ensuit, tout est ici mis en œuvre pour attester d'une colère froide, gratuite, difficilement soutenable. La balle de Maria, les mains brisés à coups de crosses puis par le piétinements des cavaliers sous les rires racontent une horreur vu comme acte de piété par des tortionnaires ... Un mal, sans vision manichéiste, qui narre une abominable vérité, l'horreur est déjà là ! La suite, une exécution en bonne et due forme, de celui ayans mis un terme à la neutralité dont il se représentais jusqu'alors. Une fin que l'on imagine similaire sans son choix d'y prendre ou non fait et cause ... En charpie, Django, obtient consécration du sacrifice sur la tombe de celle qu'il souhaitait vengé depuis le départ. Dans une démonstration, là encore ! Franco Nera et consorts sont des visages sublimes, ce film se gaussent de les mettre à mal, ils et elles souffrent avec une brutalité et une fièvre qui soumet une délivrance lorsque le " Fine " retentit. Un chef d'œuvre.
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