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    Le Trou normand
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    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2017
    La chaîne TMC nous a fait grâce en cette date du 6 août 2017 de diffuser un vieux film. Un film comme on n’en fait plus. Un film dans lequel l’humour n’a pas été poussé à outrance, contrairement à la méthode actuelle du cinéma français qui consiste à faire rire le spectateur coûte que coûte. Non, ce film respire la simplicité. Simplicité dans sa mise en scène, simplicité dans le scénario, simplicité dans le jeu d’acteur, simplicité dans le propos et simplicité dans les décors. Il est tellement simple qu’il fait plus ou moins penser à une pièce de théâtre, jusque dans les répliques, lesquelles sont peuplées de mots aujourd’hui inusités, supplantés par des mots venus de nulle part, trouvant leur inexistante étymologie… dans les cités. La résonance du son, les décors, les costumes, les dialogues, tout cela plonge sans aucune difficulté le spectateur dans le charme suranné des années 50. Sur un scénario d’Arlette De Pitray (dont c’est apparemment sa seule contribution au cinéma), Jean Boyer (à qui on doit "Le passe-muraille", déjà avec Bourvil) nous amène dans un village tranquille de Normandie, Courteville (en réalité La Vieille-Lyre, petite bourgade située à 35km d’Evreux). Tranquille ? Pas pour longtemps ! L’effervescence va vite monter autour d’un héritage quelque peu singulier. Hippolyte Lemoine se voit léguer par son défunt oncle Célestin une auberge nommée Le trou Normand, au grand dam de sa tante Augustine. Une banale affaire de famille en somme, c’est vrai. Mais toute l’essence est tirée du fait qu’Hippolyte est un benêt très naïf âgé d’une trentaine d’années, alors que la tante Augustine est en réalité une pimbêche qui ne veut qu’une chose : faire main basse sur l’héritage. Pour cela, elle va imaginer toutes les manigances possibles et imaginables en se servant de sa fille Javotte (Brigitte Bardot, dans son tout premier rôle). Et si elle a décidé de récupérer l’auberge, c’est parce qu’elle estime qu'elle doit lui revenir de droit. Or il y a une faille, outre le fait que son neveu soit plus ou moins l’idiot du village, Hippolyte n’héritera de l’établissement qu’à la seule et unique condition suivante : l’obtention du certificat d’études dans l’année en cours. Une faille qu'elle va décider d'exploiter. Il en résulte un film frais et léger qui se regarde avec un certain plaisir. Pour cela, il ne faut pas se laisser ennuyer par un début un poil laborieux, notamment avec une première apparition de Roger Pierre à la limite de la caricature, et qui se poursuivra à chacune de ses apparitions durant ce long métrage. Quant à Bourvil, on le voit très tôt en indélicatesse avec une paire de chaussures : est-ce donc cette scène qui a inspirée l’une des plus célèbres scènes de "La grande vadrouille" quand Bourvil échange ses chaussures avec Louis De Funès ? Peu importe. Le fait est qu’il fait un parfait benêt, Hippolyte reprenant même le terme de corniaud utilisé par un membre de sa famille à son égard. Un terme fort, si fort que je le soupçonne d’avoir inspiré douze ans plus tard la comédie de Gérard Oury "Le Corniaud". Peu importe là aussi. Bourvil nous régale déjà d’un genre de rôle qui le poursuivra durant une grande partie de sa formidable carrière. Il s’ensuit de nombreux cabotinages, parfois un peu trop poussés, surtout une fois qu’il a rejoint les bancs de l’école (des bancs d’école devenus depuis de vraies pièces de collection, au même titre que les plumiers). En total contraste, Jane Marken interprète la tante qui ne jure que par l’appropriation de l’auberge. Et je dois dire qu’elle me rappelle quelqu’un, tant physiquement que psychologiquement (ma propre tante... si! si!) : pas grande, un peu boulotte, sa jalousie et son goût prononcé envers le désir d’être le centre d’intérêt la poussent à influencer son entourage pour parvenir à ses fins. Du coup, cette femme, imbue de sa personne (veuillez m’excuser de cette expression), pète plus haut que son cul ! Cela en fait un personnage vil, d’une délicieuse méchanceté (délicieuse quand nous ne sommes pas directement concernés, hein) au point qu’elle nous estomaque tantôt par ses propos, tantôt par ses basses manigances. Des manigances qui la font jouer sur les sentiments des uns et des autres. Le spectateur se plaira à la détester, et son plus vif ravissement se manifestera quand il verra que... eh bien vous verrez ! spoiler: ...les effets obtenus sont à l’exact opposé de ceux qu’elle attendait.
    De mon côté, Jane Marken incarne un personnage aussi vrai que nature, voire plus encore. C’est pour cette raison que je lui donne ma mention spéciale. Au milieu de cette bataille, se trouve la fille d’Augustine, donc la cousine d’Hippolyte : Javotte, incarnée par Brigitte Bardot qui fait ici sa première apparition sur grand écran. Et déjà, elle se trouve dans un genre de rôle qui la poursuivra tout au long de sa carrière cinématographique : une femme qui fait tourner les cœurs grâce à son physique, alors qu’elle n’a pas encore 18 ans. Le très attachant Hippolyte (Bourvil) et le très agaçant Marco (Roger Pierre) en font les frais ! Pourtant; dans le fond, on ne peut pas dire qu’elle s’avère très sympathique… Après, qu’avons-nous ? La réalisation est assez conventionnelle, mais offre quelques petits avantages, et pas des moindres. D’abord elle réserve l’air de rien son petit lot de dénonciations. Outre le fait que certains sont suffisamment m'as-tu vu pour ne pas respecter les dernières volontés d’un proche (heureusement, la pièce juridique qu’est le testament est là pour les protéger), le spectateur constatera par lui-même combien les journalistes sont friands d’anecdotes parfumées au goût de doux scandale, aussi locales soient-elles. De vrais rapaces. De vrais rapaces à qui on peut faire dire n’importe quoi par la manipulation, du moment que c’est particulièrement vendeur. Ce n’est pas tout. De grands moments nous sont réservés aussi, et c’est ce qui me fait remonter la note de 3,5 à 4 : la chanson chantée par Bourvil. Elle est complètement inattendue, mais elle fait tant colonie de vacances qu’elle en est jouissive. Et ensuite, la chute de l’histoire : inattendue elle aussi, et toute aussi jouissive. Bien que ce ne soit pas le film le plus connu de Bourvil, "Le trou normand" est donc un charmant programme dont le point de départ repose sur un fichu édredon réservé au patron de l’auberge, un bel édredon qu’Hippolyte entend bien ne pas laisser à sa tante. La preuve en est dans la conviction qu’il met quand il décide qu’Augustine n’aura pas ce foutu édredon. A quoi ça tient, des fois !!! :-))
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 695 abonnés 12 418 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2022
    C'est du cinèma populaire comme on en voit malheureusement plus aujourd'hui! A l'origine "Le Trou Normand " est un hôtel situè à Vieille-Lyre, devenu aujourd'hui un gîte communal que l'on peut louer pour les vacances! A partir du scènario de l'arrière-petite-fille de la comtesse de Sègur, Jean Boyer signe une comèdie attachante et plein de tendresse qui repose entièrement sur les èpaules du grand Bourvil! il faut le voir en culotte courte avec son cartable, interprètant le personnage un peu simplet d'Hippolyte qui doit retourner sur les bancs de l'ècole pour obtenir son certificat d'ètude! A ses côtès, Brigitte Bardot fait ses premiers pas au cinèma et incarne une jeune fille rêvant de devenir vedette! Ne soyons pas mèchant, car il s'agit ni plus ni moins que d'un divertissement du samedi soir animè par le papa de "Circonstances attènuantes", avec le charme d'une èpoque rèvolue! Tournage dans la règion de Conches en-Ouche (27), seconds rôles formidables (Marken, Fusier-Gir, Baconnet...) et des techniciens qui iront même jusqu'à installer leurs camèras dans les chambres des villageois normands! L'interprètation est de celles auxquelles nous a habituè Bourvil entre gentillesse, humanitè et èclats de rires! De plus « Les enfants fan fan » qu'il chante avec une bande d'ècoliers est inoubiable parce qu'elle donne un air de libertè par sa simplicitè joyeuse! Un classique à voir et à revoir...
    Chris46
    Chris46

    511 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2017
    " Le trou normand " sympathique comédie de Jean Boyer

    C'est l'histoire de Hippolyte Lemoine ( Bourvil ) un trentenaire un peu naïf et benêt mais sympathique et attachant qui n'a pas fait grand chose de sa vie . Un jour il hérite d'un restaurant nommer " le trou normand " à la mort de son oncle . Pour qu'il puisse hérité du restaurant il y a une condition . Hippolyte doit retourner sur les bancs de l'école pour repasser son certificat d'étude qu'il n'a jamais obtenu . Les choses se compliquent quand sa tante qui est la belle sœur du défunt jalouse de son neveu tente tout pour le faire échouer . Mais Hyppolyte peut compter sur le soutient de ses amis le maire , l'instituteur et la fille de ce dernier dont il est tomber amoureux ...

    " Le trou normand " est une sympathique comédie des années 50 signé Jean Boyer . L'histoire est bien sympa et assez originale celle d'un trentenaire un peu benêt qui va devoir retourner sur les bancs de l'école pour passer son certificat d'étude afin d'hériter d'un restaurant . Et forcément voir un benêt de 30 ans retourner sur les bancs de l'école sa va donner lieu à quelques moments amusants . Même si cette comédie n'est pas la comédie du siécle et qu'on ne s'esclaffe pas de rire devant on passe tout de même un bon moment devant quelques passages amusants . Le film est porter à bout de bras par Bourvil excellent , drôle et très attachant dans le rôle du naïf , benêt et sympathique Hyppolyte qui va devoir bien malgré lui devoir repasser son certificat d'étude. Il joue le rôle du benêt et du naïf à merveille . Un rôle qu'il affectionne particulièrement car il joura ce genre de rôle à plusieurs reprises dans des films devenus cultes ( le corniaud , la grande vadrouille ) . Bourvil joue ici l'un de ses premiers vrai grands rôles au cinéma et surtout l'un de ses premiers grands succès comme tête d'affiche qui va véritablement lancer sa carrière sur grand écran . A noter également les débuts cinématographiques de la jeune Brigitte Bardot alors âgé seulement de 17 ans dont c'est le tout premier film et qui joue la cousine de Bourvil dans le film . Pour ses premier pas à l'écran je trouve qu'elle sent sort haut la main et illumine le film par sa fraicheur . Elle joue très bien le rôle de la cousine de Bourvil qui est une garce de première se sentant supérieur aux autres et qui se moque de son cousin qu'elle considère comme un idiot de première . " le trou normand " est une comédie d'un autre temps , qui a certe viellit , mais qui contient le charme désuet des films des années 50 . On prend plaisir à suivre ce film dans ce petit village du Nord de la France des années 50 avec son ambiance typique aux années 50 qui nous dépayse totalement .
    Une sympathique comédie des années 50 qui connaîtra un gros succès à sa sortie en 1952 ( près de 4 millions d'entrées ) qui lancera véritablement les carrières cinéma de Brigitte Bardot et de Bourvil ( qui enchaînera par la suite les succès comme la traversée de Paris , le bossu , le capitan , le corniaud , la grande vadrouille ou encore le cerveau qui en fera l'une des plus importante vedette des années 50 et 60 ) .
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2009
    Désuet mais tellement agréable. Et pour Bourvil, ce grand Acteur. Un moment très agréable.
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2011
    Une comédie sympatique dans laquelle on retrouve un Bourvil en pleine forme, une Brigitte Bardot dans ses tous débuts et l'école et la vie à la campagne dans les années 50.
    ArnaudN
    ArnaudN

    20 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2008
    Des films comme on en fait plus, et un acteur comme on en voit plus. Un super Bourvil, bien agréable à regarder, avec un humour jovial, sans tomber dans la vulgarité, comme c'est toujours le cas maintenant.
    Du cinéma comme on en fera plus jamais
    Menir
    Menir

    7 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2008
    Comédie très sympatique avec Bourvil, génial comme à son habitude dans le rôle du simplet! On passe vraiment un bon moment devant ce film!
    Victor G
    Victor G

    7 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Très beau film à la fois drôle et poétique avec de bons acteurs,on passe un très bon moment ! Je mettrais à ce film un 18/20.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2012
    Film tout simplement génial même si il n'a plus rien à voir avec l'époque actuelle... on se sent dans un voyage dans le temps qui nous plonge soixante ans en arrière...

    J'aime beaucoup l'atmosphère bon enfant, on ne fait malheureusement plus de film comme celui-là
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 433 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Ah, ben voilà un bon film jovial et frais, qui se regarde avec plaisir malgré un côté forcément un peu désuet, ce qui ne lui nuit pas.
    D’abord on trouve un Bourvil parfait dans le type de rôle qui lui a acquis sa célébrité. Personnage lunaire et maladroit, naïf, il est très sympathique et attachant malgré un côté un peu caricatural assez caractéristique des films anciens comme celui-ci. Il s’amuse visiblement comme un petit fou, et il apporte une grande légèreté au film. Toutefois il faut avouer que la force du film vient précisément du contraste entre le personnage de Bourvil, et même Bourvil lui-même, et les autres acteurs, et surtout Brigitte Bardot. J’ai presque honte de dire cela mais c’est là le premier film que je vois avec elle (faut dire qu’elle n’évolue pas trop dans mes genres de prédilection). Et elle m’a très agréablement surpris. D’une part elle joue avec talent, utilisant totalement les arguments qui sont les siens : spontanéité, fraicheur, elle est aussi très belle, c’est clair. Elle illumine véritablement le métrage de bout en bout, et même si elle joue une fille pas foncièrement sympa, il est impossible de lui en tenir rigueur. Dans le même registre de la fille qu’on voudrait détestée mais qu’on ne peut pas elle m’a fait penser à Alison Doody dans Indiana Jones 3. Autour de ce duo gravitent de solides seconds rôles, qui apportent eux aussi un bon plus au métrage.
    Le scénario est convaincant. L’histoire n’atteint pas des sommets, et suit un déroulement prévisible, mais il faut avouer que le rythme est convenable, et que le métrage, sans faire rire aux éclats, est traversé d’une réelle légèreté, d’une réelle joie, un coté frais et innocent qui lui sied à ravir. C’est trop rare de nos jours ce genre de films où tout se passe avec une sorte de sympathie potache, même lorsque les méchants font des crasses. On ne se prend pas la tête, et avec notre pote Bourvil et avec notre mignonne Bardot, et puis tout le reste de l’équipe, on passe un moment complice et détendu. Ça fait plaisir.
    Niveau réalisation c’est propre et sobre, comme beaucoup de films des années 50. Il n’y a pas de grandes audaces, il ne faut pas s’attendre à une mise en scène qui échappe franchement aux codes théâtraux, mais malgré tout c’est assez enlevé et surtout sans lacune particulière. Le film est aussi très plaisant du fait de décors agréables, avec un vrai petit village de nos campagnes (d’époque, mais il y a encore des petits villages pas si loin de celui-ci), et un cadre bucolique et charmant. Pour ma part j’ai vu le film en couleurs, et il faut avouer que ça arrange tout de suite le cadre verdoyant. Sinon la bande son est sans grand intérêt, mais ma foi le manque ne se fait finalement pas ressentir.
    Ainsi Le trou normand est un film très solide, qui à mon avis appartient à la gamme haute des comédies de l’époque, et même des films français des années 50. Bien porté par ses acteurs, il a aussi le mérite de cultiver la simplicité et de récolter de beaux fruits. Assez peu de films peuvent s’en vanter. 4.
    Alexarod
    Alexarod

    278 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2015
    Bourvil, le normand le plus connu, dans un film sur la Normandie avec le fameux trou normand dans le titre, ça promettait. Alors avec Brigitte Bardot en plus je me disais qu’on allait se régaler.
    En fait non, enfin pas tant que ça. Déjà parce que Bourvil joue de nouveau le benêt sympathique contre qui tout se ligue. Certes il le fait bien, mais la mécanique est connue, autant que la trame, donc aucune surprise. Quant à la Bardot elle débutait, si elle reste jolie et que son jeu n’est pas désagréable, son rôle l’est et le style a mal vieilli (tiens comme elle).
    L’histoire est intéressante, dépassée aussi mais ça demeure plaisant. Faut dire que le certificat d’études (fin de primaire) ne se fait plus, puis l’importance des diplômes maintenant… Mais bon, là pour hériter d’une auberge contre sa tante et sa cousine Javotte (quel nom !) il faut qu’il réussisse. Cela change, même la pirouette de fin est moins prévisible. Néanmoins, entre deux c’est un peu barbant. Rien de spécifique à la Normandie, des paysages quelconques, pas beaucoup d’humour, une musique passable, qu’une seule chanson (je vais pas m’en plaindre, d’autant plus qu’elle est sympa, ça fait colonie de vacances), des longueurs qui s’étirent, pas de rythme, une mise en scène qui se morcelle par des ellipses peu avisées et des dialogues moyens.
    Au final ce n’est pas un incontournable de Bourvil, ça a mal vieilli et trop d’approximations, dommage, il y avait mieux à faire.
    ER  9395
    ER 9395

    85 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Une gentille comédie ou on retrouve Bourvil avec plaisir .
    Akamaru
    Akamaru

    3 089 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juin 2013
    Une comédie campagnarde et pour tout dire assez simpliste,qui ne doit sa relative renommée qu'aux présences des débutants Bourvil et Brigitte Bardot. Le premier dans un rôle qui le poursuivra toute sa carrière: un benêt ayant le cœur sur la main avec des valeurs paysannes. Ici,pour reprendre un héritage familial,il doit passer son certificat d'études. L'occasion de quelques cocasseries avec des élèves ayant le tiers de son âge. La Bardot,quant à elle,est assez peu présente à l'écran du haut de ses 17 ans,mais assez pour imposer son naturel et son caractère en avançe sur leur temps. "Le Trou Normand"(1952) raconte la vie restreinte dans un petit village de l'Eure avec ses commérages et ses alliances de cicrconstances. C'est gentillet,bien trop pour qu'on puisse rire ou s'attendrir.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    Une comédie légère avec un Bourvil excellent en paysan naïf et Brigitte Bardot plutôt pas mal pour son premier film. Une leçon de morale agréable à regarder.
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