Scaramouche est une référence dans le domaine du film de capes et d'épées, car tout est somptueux. Il y a tout d'abord un magnifique technicolor, de belles toilettes, pour de belles héroïnes, mention spéciale à Eleanor Parker. On retrouve un Stewart Granger en très grande forme, plus séduisant que jamais, il ne joue pas un héros intrépide, il n'est pas doué en escrime, et il devra joué de ruse, pour pouvoir apprendre l'art des gentilhomme, afin de mieux trucider ces ennemis.
L'histoire parait très simpliste de prime abord, mais il n'en n'est rien, on se croirait dans une pièce de Shakespeare, avec des tourments, des affiliations impossibles, des amours impossibles, et tout va finir par se mettre en place comme les pièces d'un puzzle.
Et là, le film prend toute sa grandeur, les enjeux deviennent plus intéressant, le vaudeville, qui se base sur le quiproquo et une certaine légèreté, fait place à plus de profondeur, sans devenir pour autant un drame féroce, l'histoire prend plus d'épaisseur, et le combat final, qui prend lieu et place dans un magnifique théâtre nous régale. On ne s'ennuie pas pas lorsque l'on regarde ce film haut en couleur. Il ravira encore les plus jeunes, les plus grands, et les passionnés de cinéma de la grande époque. Du très grand spectacle.