Jean-Daniel Pollet a déclaré à propos du genre de son film : " J’ai d’abord voulu échapper à la tradition de l’exploitation des sites, mon film n’est pas un dépliant touristique, et c’était déjà là une manière d’abstraction. Ensuite, je dois avouer que l’histoire de ce marquis sicilien à vrai dire ne me passionnait pas particulièrement, excepté son trajet symbolique dont je ne suis pas fidèlement l’évolution… S’il apparaît comme marqué par le destin, c’est qu’il ne peut se défaire de ses ascendances sociales, qu’il a été jeté hors de son cadre naturel, et que tout cela est aggravé par le sentiment de culpabilité qu’il éprouve depuis la mort de la jeune fille, il ne peut donc que revenir se faire tuer chez lui. […] C’est un western pseudo sicilien-grec […], une curiosité avec, entre autre, la présence de Lucien Bodard, ce vieux baroudeur, grand écrivain, auteur d’Anne-Marie et de La Chasse à l’ours. "