Un frisson dans la nuit : Premier film du grand Clint Eastwood en tant que réalisateur et bien moi je dis : chapeau car j’ai eu du mal à croire que c’était son première film tellement ce film est maitrisé a la perfection. C’est incroyable et en même temps sa ne m’étonne pas que a ce temps la, des sa premier réalisation : Clint Eastwood avait déjà son grand talent et sa pate de réalisateur. Et moi je dis : bravo pour une premier car le film est vraiment énorme, c’est encore un excellent film de et avec Clint Eastwood. Un film a suspense : angoissant et stressant, un peu a la manière Hitchcock. C’est aussi un film qui est très porté sur la psychologie des personnes : leurs réactions, leurs émotion, leurs folies aussi car ce film, c’est une véritable descente aux enfers pour le personnage de Clint Eastwood qui va être harcelé par une femme totalement folle de lui. Et ce film montre bien jusqu’aux une femme peut aller pour un homme, et c’est franchement bien montré, sa va même jusqu'à viole psychologique un peu et sa va aller aussi beaucoup plus loin…jusqu’au meurtre (non mais c’est du pur harcèlement et de la pur manipulation aussi…) et c’est bien montré et moi j’ai adoré ce point la du film. Pour une fois que le personnage de Clint Eastwood était réglo avec les femmes, et puis vraiment les personnages sont bien écrit, bien travaillé et on ressent bien leur émotion. Donc niveau scénario : c’est captivant et prenant mais aussi très intéressant a suivre, on ne s’ennuie pas une seul seconde. Ensuite, coté réalisation, c’est du Clint Eastwood, c’est du grand Clint Eastwood, c’est que du bon en plus pour sa premier derrière la caméra. On a le droit a une mise en scène soigné et travaillé et de magnifique plans de camera sur des paysages naturelle (ville, foret, bort de mer…). Les acteurs sont tous très convaincant et parfait dans leur rôle : Clint Eastwood joue a merveille son rôle, comme d’habitude et Jessica Walter est particulièrement surprenante et parfait dans son rôle de femme qui va tout faire pour arriver a ces fins. Et pour finir, les musiques sont très bien et participe a l’ambiance et a la tension du film. Voila, un autre excellent film dirigé de main de maitre par le grand Clint Eastwood qui fait encore des merveilles devant et derrière la caméra. Je vous conseil vraiment ce film car il vaut le coup d’œil : très bonne pioche dans la grand carrière de Clint Eastwood. Pour moi, c’est un énorme coup de cœur pour ce véritable chef-d’œuvre.
Première réalisation de Clint Eastwood et déjà un grand cru ! "Un Frisson dans la nuit" est doté d'un scénario original et vraiment bien écrit, Eastwood proposant un thriller vraiment efficace où la tension et le suspense monte en même temps que les minutes. La mise en scène, plutôt classique, est bonne, il arrive à créer une atmosphère particulièrement envoûtante, dans laquelle baigne un soupçon de parano, de folie, de ballade romantique et de jazz. La photographie est vraiment jolie tandis que Clint assure aussi devant la caméra, démontrant à nouveau toute sa classe, tandis que face à lui, Jessica Walter est flippante à souhait.
Bon film qui traite de la folie amoureuse d'une jeune femme. Clint Eastwood aurait pu se passer de quelques scènes mais globalement la réalisation, qui fait de petits clins d'oeil à Hitchcock, est au rendez-vous.
C'est la première réalisation de Clint Eastwood, qui interprète de surcroit le héros, et c'est une réussite! Le remarquable film de Michel Spinoza, avec Gilbert Melki et Isabelle Carré, intitulé "Anna M." abordait un thème semblable, à savoir un délire érotomaniaque. Cette illusion délirante d'être aimée d'un objet, qu'on a élu, mais sans prendre en compte ce que l'autre ressent, est pour le moins oppressante. C'est un piège, qui se referme sur sa proie, laquelle n'a pas vocation à donner son point de vue, parce qu'il n'est pas pris au sérieux. Jessica Walter est excellente dans son rôle de désaxée. L'alternance de son humeur est effrayante, elle nous laisse entrevoir la violence qui suivra durant la phase de dépit. Il n'y a rien à faire face à ce type de pathologie, sinon fuir et porter plainte. Cela relève du médico-judiciaire
Pour son tout premier long-métrage, Clint Eastwood tente de réaliser un thriller captivant comme l’aurait fait Hitchcock, mais, en 1971, il manquait encore terriblement de talent créatif. Il utilise une histoire classique mais relativement réaliste de la petite histoire d’amour se transformant doucement en un harcèlement sauvage. Cependant, l’élément principal à ce genre de films, le suspense, est ici absolument absent. La mise en scène est moins axée sur la terreur des personnages que sur une alternative ridicule entre des scènes bucoliques et violentes.
Premier film, première réussite pour la carrière de réalisateur de Clint Eastwood. "Un Frisson dans la nuit" est un thriller efficace très bien mené parsemé de scènes suffisamment fortes pour maintenir constamment l'intérêt. C'est aussi un regard pertinent sur la société américaine de la fin des années 60 sur le plan de la musique et aussi par certains détails comme l'apparition d'acteurs noirs dans des rôles importants ou par celle d'un personnage visiblement gay. Il n'hésite pas à couper l'action de son film en y mettant en plein milieu une balade bucolique et surtout quelques images d'une escapade au Festival de Jazz de Monterey, témoignage sur une époque hélàs aujourd'hui bien révolue. Ceci n'est nullement gênant dans la mesure qu'après une première partie éprouvante cette pause permet au spectateur de respirer avant une seconde partie encore plus éprouvante. Clint Eastwood est excellent dans ce rôle de victime mais c'est surtout l'interprétation de Jessica Walter flippante dans le rôle d'une psychopathe que l'on retient. Vraiment excellent.
Bonne atmosphère entre un Liaison fatale avant l'heure et un zest De Palmesque. Seulement le travail de Clint sur sa réalisation lente qui m'est irritante m'empêche de bien plonger dans son sujet, j'ai toutefois eu faire face à du bon comme sa vision de transposé une très belle scène d'ébats amoureux dans une forêt.
Première réalisation et premier coup de maître pour l’acteur Clint Eastwood qui s’essaie avec brio au thriller psychologique. Un frisson dans la nuit (1972) met en scène un animateur radio qui se retrouve du jour au lendemain harcelé par une auditrice érotomane « diabolique ». Leur rencontre qui commençait sous de bons auspices va très rapidement changer, au point que cette dernière, devienne envahissante et extrêmement dangereuse. Clint Eastwood & Jessica Walter dans les rôles titres sont excellents, cette dernière fut d’ailleurs nominée au Golden Globe de la Meilleure Actrice en 1972. Une prestation marquante que l’on est pas près d’oublier !
Si le film n'est pas totalement captivant en revanche il montre l'intelligence de Clint Eastwood qui prend des risques avec un personnages loin des ses rôle habituels.
Il y a de bonnes choses dans ce premier film de Clint Eastwood. Tout d'abord, il faut noter un souci de mise en scène, une bande-originale soignée, des dialogues pour certains pertinents et assez modernes, ou encore, et même surtout, une montée dans la violence et la paranoïa plutôt bien faite (excellente Jessica Walter), très efficace, et qui provoque un suspense assez fort. Malgré cela, ce petit thriller sans prétention perd de sa superbe au bout d'un moment, car il manque cruellement de linéarité, et certaines scènes semblent s'empiler, sans réelle narration ni style, ce qui devient vite particulièrement horripilant. Et il faut être honnête, "Un frisson dans la nuit" a tout de même un peu vieilli. Ça occupe, mais on est assez loin d'un film remarquable ou même original.
Un film assez lent qui n'a pas très bien vieilli. Clint Eastwood y est excellent comme à son habitude, mais difficile d'apprécier la couleur des images.
Première réalisation de Clint Eastwood,et déja son style se dégage nettement.Rythme nonchalant,musiques jazzy,précision de la mise en scène,folie humaine."Un frisson dans la nuit"est en cela un précurseur.Au delà de cette illustration,c'est tout simplement un thriller de qualité sur un thème casse-gueule(un homme lambda harcelé par une femme dérangée).On est projeté dans des années 70 pas si insouciantes que ça.L'ensemble a pas mal vieilli,mais son coté kitsch lui va bien.Eastwood commençe déja à casser son image avec ce disc-jockey fleur bleue.Et Jessica Walter file la chair de poule.Un petit coté hitchkockien.Palement copié par"Liaison Fatale"plus tard.
On aurait pu penser que, pour ses débuts dans la réalisation, Clint Eastwood aurait choisi de tourner un western, genre dans lequel il s’était principalement illustré jusqu’à présent. Or, contrairement à toute attente, le nouveau réalisateur porte son choix vers un scénario à suspense. Ainsi, si Eastwood n’oublie pas son mentor Don Siegel en lui offrant un petit rôle, Un frisson dans la nuit (dont le titre original, Play Misty for me, renseigne plus sur l’intrigue) peut être vu comme un hommage du réalisateur à Alfred Hitchcock : il n’est donc pas surprenant de constater que l’assassinat du sergent McCallum fait fortement penser dans sa manière de filmer à celui du détective Arbogast dans Psychose. Cet hommage à un de ses cinéastes préférés n’est qu’un des aspects rendant Un frisson dans la nuit assez personnel. En effet, on peut repérer tout au long du film diverses allusions de l’acteur-réalisateur à sa vie personnelle : Dave Garver est un coureur de jupons (Eastwood est connu pour avoir multiplié les conquêtes féminines sur les tournages), Madge Brenner travaille pour Malpaso (la société de production d’Eastwood), le film est tourné majoritairement à Carmel (ville dont il sera maire de 1986 à 1988)… Toutefois, il ne faut pas penser qu’Un frisson dans la nuit en oublie pour autant le spectateur. En effet, l’intrigue est rondement menée et Eastwood prouve dès son premier film qu’il maîtrise à la perfection la musique (notamment le morceau Misty, élément important de l’intrigue) et le suspense et qu’il ne cherche pas obligatoirement à tirer la couverture à lui en offrant à Jessica Walter un rôle spoiler: de psychopathe lui volant presque la vedette (sa performance lui vaudra d’ailleurs une nomination au Golden Globe de la meilleure actrice). On pourra juste lui reprocher un raccord de montage hasardeuxspoiler: (qui donne l’impression que Dave sort d’un cauchemar quand Evelyn tente de le poignarder dans son lit alors que cet événement se passe réellement) et surtout le trop long passage montrant Dave et Tobie roucoulant suivi de la ballade à Monterey (les deux représentent 10 minutes tout de même)spoiler: pour montrer le retour à la vie normale pendant qu’Evelyn est hospitalisée . En effet, ces deux trop longues séquences coupent tout le rythme du métrage qui était jusque là totalement maîtrisé et qui le sera à nouveau juste après. Toutefois, si on excepte ce passage qui visiblement tenait à cœur à Eastwood, le reste du film est suffisamment angoissant pour être considéré comme un des sommets du genre et peut être clairement vu comme une très forte influence de Liaison fatale d’Adrian Lyne. Un grand réalisateur est né !