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Roub E.
966 abonnés
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3,0
Publiée le 9 juin 2020
Une des première réalisation de Clint Eastwood et il fait le choix de se filmer dans le rôle d’un homme à femme qui va se retrouver victime lorsque l’une de ses conquêtes s’avère être un peu envahissante et intrusive. C’est un bon petit thriller, même s’il n’a rien de révolutionnaire qui se laisse regarder avec plaisir. Le trait est un peu trop poussé pour les différents personnages, mais on peut y voir un ancêtre de liaisons fatales qui pour le coup lui est supérieur.
1971, Clint Eastwood réalise son premier long métrage et c'est dans le thriller qu'il se lance avec un animateur de radio qui est en peine avec sa femme et accumule les maitresses. Hélas, une d'elle auquel ils ont eu une aventure tombe amoureuse de lui à la folie. Elle le harcèle jours et nuits, au bar, au travail ce qui est un fardeau insoutenable pour lui qui va lui faire comprendre mais la passion de la femme va devenir meurtrière. Première réussite pour Clint Eastwood, futur ou même déjà un grand monsieur du cinéma Américain et mondiale qui jouait à l'époque autre chose que des cowboys ou des militaires. Clint le réalisateur livre un film très angoissant dont la fin m'a fait cramponner au canapé. Clint l'acteur nous livre une bonne performance en homme qui roule dans une belle bagnole et un jeu très animal je trouve. Jessica Walter est terrifiante en maitresse et Donna Mills est belle en amoureuse. La bande originale est sympathique. La maison prés d'une falaise a été beaucoup copié depuis ce film là. A voir.
Clint Eastwood passe pour la première fois derrière la caméra tout en se mettant en scène dans le rôle d’un animateur radio harcelé par une femme dans ce thriller aux allures hitchcockiennes, prenant et de bonne facture. La performance pour le moins flippante de Jessica Walter est impressionnante alors que le passage au Monterey Jazz Festival et les scènes romantiques avec Donna Mills n’apportent rien.
Il s'agit de la toute première réalisation du maître Clint alors on sera tolérant avec les quelques défauts et baissent de rythme. Il réussit un film angoissant, sorte de "Liaison fatale" bien avant l'heure, et met en avant la jeune Jessica Walter, totalement dérangé en amoureuse psychopathe.
Pour sa première réalisation (en 1971) Clint Eastwood joue la carte "hitchcockienne", mais ses débuts derrière la caméra sont à mille lieues des réalisations du maître ! Le résultat est décevant dans son ensemble...
Un thriller psychologique, rien que cela, Eastwood pour sa première réalisation fait fort, et déjà, les curseurs de son cinéma crève l'écran, la musique tout d'abord, omniprésente tout au long avec des morceaux choisis, la région, dont la ville de Carmen, Monterey, la côte Californienne. Le type de femmes sur lesquelles il va s'attarder, et ensuite allez là, où on ne l'attend pas. Il sort du gros succès de Harry, et le voilà, dans un film intimiste, où de tombeur, il passe en mode victime persécuté, avec un personnage féminin plus fort que lui. Le film est ancré dans son époque, l'excursion au festival de Jazz de Monterey en est un bel exemple, les décors des maisons, l'habillement, les voitures, tout s'y réfère, et malgré tout, le film garde une certaine modernité. On alterne entre les scènes de ballades sur la plage, avec des scènes plus frénétiques avec son héroïne complétement azimutée. Du bel ouvrage.
Un excellent film réalisé et joué par le légendaire Clint Eastwood. C'est son premier film en tant de réalisateur. Il recrute la sublime Jessica Walter pour jouer une femme fatale. Donna Mills joue la femme du héros. La regrettée Clarice Taylor interprète Birdie.
Clint réalisateur débutant, mais déjà armé jusqu'aux dents de tout un arsenal cinématographique. "L'homme sans nom" qui s'appelle déjà "Harry" prouve à tout le monde qu'il sait aussi bien manier la caméra que le Smith & Wesson. De quoi faire pâlir ses maîtres, Sergio Leone et Don Siegel.
Le début d'une carrière en tant que réalisateur et une assez bonne réussite pour son premier film. Evidemment pas exceptionnel ni stylé mais réalisé proprement, avec précision et sans temps mort, l'histoire un peu inspirée de sa vie n'est franchement pas marquante et reste très traditionnelle mais les musiques, la prestation de l'hystérique sont remarquables. Intéressant mais pas incontournable.
Premier film d’Eastwood en tant que réalisateur. Un film à petit budget sans doute très personnel puisqu’il s’inspire d’une expérience vécue et qu’il a été tourné dans une ville dont Eastwood deviendra le maire 15 ans plus tard. Les décors californiens sont somptueux, l’atmosphère des années hippies est bien rendue et Jessica Walter (la Lucille Bluth d’Arrested Development) est excellente en admiratrice complètement fêlée. La trame de ce genre de thriller psychologique est toujours efficace, mais à été abondamment copiée depuis (Misery pour ne citer qu’un exemple), ce qui rend le scénario très prévisible, avec en plus une jolie galerie de clichés sur pattes en guise de personnages secondaires. Côté réalisation, c’est assez plat, et dès qu’Eastwood tente quelque chose, il tombe soit dans des clichés dignes des plus mauvais gialli (genre auquel on pense pendant toute la dernière partie du film), soit dans une esthétique qui repousse les frontières de la mièvrerie gênante.
Réputé pour être le premier film réalisé par Clint Eastwood, Un Frisson dans la Nuit est et restera une expérience troublante, préoccupante et inquiétante pour le spectateur. Ainsi, un peu comme l'a présenté Glenn Close dans Liaison Fatale, Jessica Walter interprète ici une jeune femme déboussolée, dangereuse et sociopathe, qui n'a de cesse de poursuivre son amour, ici Clint Eastwood, et le condamner à l'aimer. Bien que l'actrice desserve une prestation hors norme, il reste trop complexe de noter et de critiquer un film dans lequel l'énervement est à son comble, et où nous prions à tout instant pour la voir mourir dans d'atroces souffrances.
Avec ce premier film, Clint Eastwood en réalisateur convainc déjà ! Un thriller sombre, bien interprété et avec de vrais rebondissements et une ambiance romantico-tragique forte.
Quand on voit un bon film dans une salle de cinéma, on s'en souvient longtemps. Quand on voit un film à la télé, chez soi, qu'il soit bon, qu'il soit mauvais, on l'oublie très vite. Pour moi, une seule exception : ""Un frisson dans la nuit"", que je n'ai vu qu'à la télé et qui m'a marqué à vie ! C’est à l’âge de 40 ans que Clint Eastwood est arrivé à concrétiser ce qu’il avait en tête depuis déjà plusieurs années : se lancer dans la réalisation. Universal ayant acquis les droits du scénario de "Play Misty For Me", Clint Eastwood s’est proposé en tant que réalisateur. Banco, a répondu le studio, à 2 conditions : vous serez la vedette du film et vous renoncez à votre cachet de réalisateur. En septembre 1970, Clint commençait à tourner "Un frisson dans la nuit", les prémices d’une grande carrière de réalisateur. En 43 ans, contrairement à son réalisateur et interprète, ce film, qui passe progressivement de la bluette sentimentale au thriller poisseux, n’a pas pris une ride. On dit trop souvent qu’il a fallu attendre 1988 et "Bird" pour que Clint Eastwood soit enfin reconnu comme un grand metteur en scène de cinéma. C’est vraiment faire peu de cas de véritables chefs d’œuvre comme "Un frisson dans la nuit" et "Honky-Tonk Man" ! Un frisson dans la nuit ressort en salles : il faut s’y précipiter.
Une première réalisation de Clint Eastwood plutôt réussie. Un thriller à la trame assez classique de la femme jalouse et possessive rehaussé par la profondeur des personnages et la beauté des décors naturels mais desservi par une ambiance peu captivante, un rythme bien mou et des dialogues peu percutants. Si Clint Eastwood offre un rôle différent de ses habitudes, j'ai trouvé Jessica Walter vraiment bonne et dérangeante dans son interprétation. Pas mal.