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willycopresto
130 abonnés
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3,5
Publiée le 16 juin 2015
Pour son premier film, Clint Eastwood a rèussi un film angoissant et plein de suspense comme un vieux routard du cinéma. Il est en effet le réalisateur (non rétribué ) de cette oeuvre. De pus, ses talents d'acteurs ne sont plus à vanter mais il a laissé une large place aux femmes dans son film avec une Jessica Walter admirable comme femme sangsue et hystérique, et une Donna Mills dans un rôle plus effacé. Mais, car il y a un mai : ça aurait pu être tellement meilleur. Péchés de jeunesse? Si on peut admirer la collection de superbes chemises de Clint, il se révèle être un animateur de radio bien peu convaincant ! En outre, le scénario est truffé d'invraisemblances et ça semble long, voire interminable avec d'interminables séances de musique, heureusement bonne : on se croirait presque dans une comédie musicale par moments ! Les prises de vues de la Californie sont superbes et "la mayonnaise prend" : la carrière de Clint en tant que réalisateur est tracée. Un film à voir qui malgré ses 44 ens (en 2015) n'a pas pris une ride. willycopresto
Un Clint Eastwood étonnant dans son rôle de victime d'une psychopathe ! On le préférera tout de même dans ses futurs rôles... Cependant, ce film se regarde sans problème, même s'il est un peu plat à certains moments...
J'ai assez aimé ! Ce film ressemble beaucoup à "Liaison Fatale" avec Glenn Close et Michael Douglas (un long-métrage que j'adore), ce premier reprend l'atmosphère, l'histoire qui est similaire et plus ou moins la psychologie des personnages... je suis légèrement déçu car je viens d'apprendre qu'un de mes films coup de cœur a plagié "Un frisson dans la nuit" ! Mais globalement l'œuvre de Clint Eastwood est plaisante, il est aussi bon derrière que devant la caméra. Un thriller efficace et angoissant !
Le passage de Clint Eastwood du côté de la réalisation avec «Play Misty for me» (USA, 1971) passe par un reniement de l’image que lui ont donné ses rôles dans les films d’action. Être parfait, intouchable chez Leone, Siegel ou dans la série «Rawhide», Eastwood remodèle son image en mettant en crise la perfection qui accompagnait jusque là son élégance. Disc-jockey d’une radio locale, Dave Garland (Eastwood) entretient une légère aventure avec une de ses admiratrices jusqu’à ce qu’une amante perdue revienne à lui. Harcelé puis menacé par la fanatique, le personnage d’Eastwood risque la mort à maintes reprises. Film d’angoisse, à la Hitchcock, cette première réalisation semble davantage tenir de l’histoire d’amour gorgée d’une passion dévorante et hystérique. Empreints parfois des pointes du style de Cassavetes (promiscuité des corps et des visages et surexpression des affects), les décors naturels, la montée progressive de la tension et le naturalisme avec lequel le film s’exprime en font une première œuvre dérobée aux codes du film de studio. Derrière le classicisme initiatique du découpage apparaît par éclat des instants baroques, nourris du montage hitchcockien et des angles wellesien. Bien que de façon mineur, ce premier film inscrit d’ores et déjà le cinéma d’Eastwood dans une tradition américaine tout en reniant une grande part du cinéma académique. A l’heure d’un Hollywood nouveau, porté par la génération des Coppola-Scorsese-De Palma, pour ne citer que les plus illustres, Eastwood apparaît en sourdine, derrière une œuvre innocente, vendue comme un «Psycho» féminin. Plus que l’angoisse, le film travaille au corps la notion d’amour (sentiment fondateur d’un cinéaste romantique) et disperse quelques prémisses du fameux «The Bridges of Madison County», notamment lors de la scène pittoresque où le couple des amoureux se promène dans la nature au doux rythme d’une mélopée jazzy.
Rendu célèbre publiquement par les westerns de Sergio Leone dans les années 1960, Clint Eastwood décide de créer sa propre maison de production qu'il nommera "Malpaso". "Un frisson dans la nuit" est la première réalisation de Clint Eastwood et on a du mal à croire que c'est uniquement sa première réalisation car tout fonctionne à la perfection que ce soient les dialogues, les situations, les rebondissements, tout provoque une mécanique parfaite. Clint Eastwood aime se filmer parce qu'il possède des épaules larges et il insiste sur le narcissisme du personnage qui se fait faire peindre son portrait par sa fiancée et qui se recoiffe devant le tableau. On sent que Clint Eastwood adore cette ville et sa campagne, il filme les plages, la verdure, la mer, les animaux avec un tel génie que l'on se demande s'il ne s'était pas mis dans sa tête d'introduire une partie documentaire dans ce long-métrage. Petite anecdote au sujet de cette ville qu'il a aimé filmée: Clint Eastwood sera lui-même élu maire de cette ville. Le scénario est très riche, très dense et regorge de rebondissements en général assez morbides mais n'oublions pas qu'il s'agit d'un thriller horrifique! Le thème central du film est l'obsession d'une femme pour un homme qu'elle désire et elle le désire tellement et lui la rejette tellement violemment que le final s'annonce violent. L'obsession mène à la folie, la folie est provoquée à ce stade par un cruel manque d'affection, par une névrose qui s'étale sur plusieurs années et qui ne se guérit certainement pas. Faut-il blâmer une femme dangereuse parce qu'elle est tout simplement malheureuse? Si tous les gens malheureux devenaient des psychopathes comme elle, la réponse serait sans doute oui. Mais il ne faut pas repousser non plus les gens malheureux car tous ne sont pas dangereux. D'ailleurs, à part les riches patrons de notre pays, qui peut dire qu'il est actuellement heureux dans notre société? Clint Eastwood signe une première oeuvre majeure et intelligente!
Un excellent thriller qui n'a rien à envier à un Hitchcock. La tension est maintenue de début à la fin, le suspense est intense, le scénario est efficace et crédible, la réalisation de Clint Eastwood est, comme toujours, très soignée, chaque détail parfaitement pensé et étudié. Les acteurs sont quant à eux tous excellents, d'Eastwood en disc-jockey dragueur à Jessica Walter en femme perturbée en passant par la magnifique Donna Mills en jeune artiste discrète. Un film original et réussi qui annonce la suite de l'excellente carrière de Clint Eastwood, aussi bien devant que derrière la caméra.
Peu connu du grand public, "Un frisson dans la nuit" est pourtant une oeuvre primordiale sur deux points. Le premier, c'est bien sûr le fait que Clint Eastwood passe pour la première fois derrière la caméra et que ce thriller marque le début de la carrière d'un des plus grands réalisateurs du siècle. Ensuite, l'histoire d'"Un frisson dans la nuit" n'est pas sans rappeller celle de "Liaison Fatale", film d'Adrian Lyne beaucoup plus populaire sortit néanmoins plus de 10 ans après celui de Eastwood. Mais revenons-en au film même. La première réalisation de Clint Eastwood ne ressemble pas franchement à la suite de sa carrière. Le réalisateur y joue le rôle principal, celui d'un animateur radio doublé d'un Don Juan qui va payer le prix de ses relations sans lendemain en entamant une histoire avec une fille qui se révèlera plus qu'envahissante. La patte de Leone est totalement absente, celle de Siegel, à peine perceptible et on découvre à quel point Clint Eastwood semble avoir du talent aux commandes d'un film. Alliant modernité du sujet et direction d'acteurs fantastique (Jessica Walter dans le rôle de la psychopathe est plus folle qu'effrayante mais son personnage devient fascinant au fil des minutes en évitant de tomber dans la caricature), "Un frisson dans la nuit" pêche peut être par manque de fond puisqu'il ne s'agit au final que d'un film à suspens comme Hitchcock savait en faire. Dans sa mise en scène, le film emprunte d'ailleurs par moments au génie anglais notamment lors des séquences où Jessica Walter espionne Eastwood et son amante. Première réalisation et première grande réussite pour le dinosaure Eastwood.
Première réalisation de Clint Eastwood et déjà un coup de maître. A partir d'un scénario parfaitement linéaire, Eastwoodd choisit délibérément un exercice esthétique en délaissant le format scope pour resserrer au maximum les cadrages. Evitant soigneusement l'écueil moralisateur, il montre la rencontre d'une passion dévorante (celle de Jessica Walter) avec l'indifférence totale (pour lui ce n'est qu'une passade parmi d'autre). Cette inconscience exacerbe ce que la maîtresse d'un moment ressent comme une tragédie qui d'auto destructrice deviendra vengeresse. Le sommet est atteint lors de la scène de la douche, véritable leçon d'efficacité (les coups de couteaux sont ressentis physiquement par le spectateur) qui sort triomphante de la comparaison avec celle du "Psychose" d'Hitchcock qu'elle rappelle inévitablement. Une référence dans le genre, qui range Fatal Attraction à sa juste place: la poubelle.
Contrairement à nombre d'autres spectateurs s'exprimant sur Allociné, ce premier film de Clint Eastwood ne m'a pas convaincu. Le scénario est linéaire et téléphoné, et une longue scène de ballade amoureuse suivie d'une séquence de concert de jazz filmé casse un rythme déjà faiblard et coupe le film en deux. Heureusement Eastwood a fait beaucoup mieux depuis...
Un très bon Clint Eastwood qui prouvait là, pour la première fois, qu'il pouvait être autre chose qu'un cowboy solitaire ou un flic aux gros bras. L'ensemble est plutôt bien réussi, mais Clint a depuis appris à mieux maîtriser son sujet.
Est ce q'un jour Clint Eastwood cessera-t-il de me surprendre ? J'ai encore reçu une énorme claque en visionnant son tout premier long-métrage, "Play Misty For Me" sorti en 1971. Un film qui ne semblait pas révolutionnaire à première vue : dans la charmante ville de Carmel, un séducteur finit par tomber dans les griffes de l'une de ses proies. Malgré qu'il soit novice au poste de réalisateur, le grand Clint prouve déja toute l'étendue de ses talents et parvient à maitriser le suspens en virtuose. On a l'impression qu'il joue avec tous les éléments de son film, tant ils ont l'air d'être maitrisés facilement. L'influence d'Alfred Hitchcock se fait ressentir, notamment de par "Psychose". Photographie impeccable, cadrage soigné, musique originale ayant un rôle scénaristique, tout est perfectionné. On peut juste reprocher quelques séquences et dialogues lourds vers le début. Scénaristiquement, il est très intéressant de constater comment Clint joue avec son image de macho qu'il semble prendre un malin plaisir à casser. Il répond ainsi de belle manière aux critiques assasines dont il faisait l'objet. Dans le même sens, il offre de très beaux rôles à des femmes. Jessica Walter est une très belle "méchante de cinéma", Donna Wills a un peu plus de mal avec un rôle légérement stéréotypé. Clint Eastwood lui-même se donne à fond dans son personnage et emporte sans souci le spectateur avec lui. Commence alors une longue descente aux enfers dont on ne sort pas indemne. "Un frisson dans la nuit" est à voir absolument, premier film impressionant de maturité, du grand cinéma tout simplement...
Quand on sait que Play Misty for me est un premier film, on réalise que Clint Eastwood va avoir des choses à raconter et une voix singulière à faire entendre. Ici le thriller teinté d'horreur est la forme idéale pour créer un climat étrangement familier, claustro et de plus en plus terrifiant, où le danger prend le visage d'une femme fan invétérée d'un DJ incarné par Clint Eastwood. Ce dernier s'inspire d'une histoire qui lui est arrivée pour casser son image de héros inoxydable, pour la fragiliser en se montrant sous un jour étonnant : homme lâche, imbu de sa personne et effrayé par un petit bout de femme qui va lui mener une vie infernale… On peut d'ailleurs voir une parenté entre ce personnage et celui que Clint incarne dans Les Proies de Don Siegel.
Une bonne réussite que ce premier long métrage réalisé par le grand Clint. L'histoire d'une femme devenant beaucoup trop envahissante après une simple rencontre. On ne s'ennui pas une seconde car Eastwood sait tenir en haleine son spectateur à coups de romance et de suspense. Mais comme pour tous les premières oeuvres, les défauts sautent aux yeux. Tout d'abord le sujet est beaucoup trop simplet et son denouement prévisible, baclé, bref sans surprises. De plus certaines scènes poignantes sont mal filmées. Mais dans l'ensemble on passe un bon moment. Et ce n'est que le début...
Première réalisation pour Clint Eastwood qui demontrait déjà un certain talent malgré les defauts que possédent souvent les premiers films. On assiste à un bon thriller assez prenant qui se montre plutôt sobre en refusant la surènchere et les effets tapageurs. Eastwood assure également en tant qu'acteur, ce qui n'est pas une surprise.