Pas super fan de Marlène Jobert (je n'ai rien contre elle, en fait, mais elle n'a jamais été une de mes actrices préférées et ne le sera jamais), mais le Bronson de l'époque 1967/1974, sa période européenne et le début de sa nouvelle période ricaine, j'aime beaucoup.
Réalisé par René Clément, film français donc, "Le Passager de la Pluie" distille une atmosphère simenonesque, ce n'est pourtant pas une adaptation d'un roman de l'auteur de "Maigret". Le scénario est signé Japrisot, au passage. Une jeune femme, esseulée temporairement (son mari est très souvent en déplacement, il est navigateur dans l'aviation civile), se fait violer chez elle par un inconnu. Elle le tue en se défendant, se débarrasse du corps. Ceci est le tout début du film, aucun spoiler car n'importe quelle édition DVD ou programme TV raconte ça en tant que pitch.
Peu de temps après, un homme, étranger (un américain), débarque, va lui tourner autour, poser des questions, semblant s'intéresser de près à elle, ou bien est-il là pour l'homme qu'elle a tué ? Est-il au courant ? Qui est-il ? Et qui était le violeur ?
Très beau duo d'acteurs (on trouve aussi Annie Cordy et Jill Ireland, alors femme de Bronson, que ce dernier imposait quasi systématiquement dans ses films, et qui n'était franchement pas une très bonne actrice), belle réalisation, belle ambiance, scénario réussi pour ce petit classique du cinéma français. Un de mes films préférés avec Bronson, à l'époque dans sa meilleure période.