C’est lentement intéressant, on ne s’ennuie pas pour rien au monde, une mise en scène lumière sur des jouets d’ombre, pour nous faire peur de temps à autre, du moment dans cette histoire déformée en scénario de jeux vidéo, courbant la vérité jusqu’à un final songeur.
Ça fait comme un épisode d’au-delà du réel, la rivière du hibou n’acceptant la fatalité dans l’âme et d’en faire face au bout des convictions, c’est excellent de voir plein de cours théorique comploteur, on a crû à la schizophrénie, maladie mentale, en faite ce sera non.
C’était la guerre du Vietnam qui marque à jamais la conscience américaine, l’utilisation à des fins militaires de drogues dures hallucinogènes LSD hippie en vogue, pour soulager violemment des produits gaz chimiques toxiques néfaste pour l’homme guerrier, comme éternelle réponse négative message final.
Des crimes de guerre enfouis puis déterrée par cette réalisation, ce n’est pas la seule à pousser des cris protestataires anti-guerre, ailleurs révélant la part des choses nécessaires au cinéma levant le voile sur la politique interventionniste, pointée du doigt l’ingérence injustifiée.
Du déni de reconnaissance à l’égard des soldats vétérans affectés perturbés, taisant pour toujours la douleur, s’enfonçant en profondeur, baignant glaçant fiévreusement soutenu endormi, définitivement dans la folie par de flash-back familiale trouble, n’aurait survécu dans cet enfer puisque l’affaire est de l’irréel inconscient.
Des épuisés, fatigués GI matricules numéros, naviguent vers des parallèles où se croisent des créatures humanoïdes, lieux et destinations adresses inconnus, une courbature difformité étrange ignoble inimaginable, là où le rêve bizarre commence, le cauchemar glauque se termine paisiblement, amen.....