Votre avis sur L'Echelle de Jacob ?
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 7 août 2011
Voilà longtemps que je voulais voir ce film. Longtemps j'ai eu peur de le voir suite à quelques images stressantes mais je me suis décidé finalement. Quelque part, on retrouve un peu les délires démoniaques de Lynch bien que le contexte soit beaucoup plus carré. On ressent l'angoisse et la pression, l’incompréhension et le désespoir du personnage qui tient au passage, une belle performance. La réalisation est très bonne. L'histoire est effrayante et voudrait s'appuyer sur un contexte réel qui ne convainc que partiellement.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 3 avril 2012
Accepter son sort permet-il de mourir heureux ? Faut-il répondre à ses propres questionnements ? Faut-il accepter ses démons ?
Le film nous propose de réfléchir à ces questions. L'histoire est un tourbillon dans lequel on se plait à s'y perdre.
4,0
Publiée le 13 février 2016
Excellent film de Adrian Lyne qui nous avait habitué à un cinéma plus superficiel. Avec "L'echelle de Jacob" il donne de l'action mais aussi une juste réflexion sur le pouvoir de manipulation des autorités sur tous individus.Oscillant constamment entre cauchemars (sobrement illustré )
et réalité le spectateur peut parfois se sentir lui aussi manipulé, mais c'est pour la bonne cause, celle du cinema. Un des meilleurs films des années 90.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 25 juillet 2011
Voilà un très bon film qui marque par son ambiance vraiment a part. Superbe interprétation de Tim Robbins.Une plongée dans un cauchemar hallucinant, la vérité sera au bout de ce voyage terrifiant.
4,0
Publiée le 8 septembre 2009
Avec un scénario intrigant et certaines scènes réellement angoissantes, Adrian Lyne parvient à nous plonger dans le malaise du personnage principal. La prestation de Tim Robbins est excellente mais l'ensemble n'est pas suffisamment abouti pour en faire un grand film.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 juin 2011
Ce film est comme un cauchemar qu'on voudrait contrôler mais dans lequel on s'enfonce inexorablement et qui nous emporte vers des images de plus en plus effrayantes. L'histoire symbolique d'un homme qui vit ses dernières heures dans l'enfer de sa tête.
4,0
Publiée le 21 novembre 2013
L'échelle de jacob. Ou le cauchemar d'un homme qui sombre lentement vers la folie. Ah moins qu'il ne soit pas fou ? Terrifiant et angoissant, ce petit film malheureusement passez inaperçue est une petite pépite du cinéma fantastique. La réalisation très froide, l'esthétique glauque et pesante à souhait, la photographie très particulière. L'échelle de jacob est une sorte de mise en scène des monstres de Francis Bacon, qui viennent tourmenter notre héros, et par conséquent, nous terrifier. Ajoutons à cela un Tim Robin incroyable, un scénario passionnant, un twist final magistral et des scènes très marquantes (notamment celle de l'hôpital qui restera gravé à jamais dans ma mémoire...), et nous obtenons un film qui mérite d'être vu et apprécié. Visionnez le plusieurs fois pour en comprendre les subtilités, et laissez vous transporter dans ce voyage au bout de l'enfer. Saisissant
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 octobre 2010
J'ai mis 4 mais au départ je comptais mettre 2, parce que j'ai suivi le conseil donné par les fans du film, le revoir au moins une deuxième fois pour bien le comprendre, je me suis contenté de quelques scènes en réalité.

C'est flou et fou au départ, on à l'impression que tout ça ne nous ménera à rien, c'est simplement à la fin que l'on saisi les 01h45min du film, toute cette horreur, cette folie a bel et bien un sens, comme pour certaines scènes.
Le résultat est convaincant.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
La force du film est ces images torturées qu'il offre, et son scénario intrigant. Du coup, on se laisse forcément prendre au jeu. L'originalité est plutôt admirable. Par contre, on ne peut s'empêcher d'être déçu de voir que tout ne suit pas. La photo est parfois ultra-cheap, rappelant au pire des années 80.
Ce qui est d'autant plus étonnant que par moments, elle se révèle parfaite.
Bon, la frustration est renforcée par le fait que celà
nuit à un film qui possede tout pour être un petit bijou. On passe à côté de peu.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 janvier 2007
Une réussite méconnue du réalisateur de Flashdance malgré un échec commercial cuisant.Le scénario nous mène par le bout du nez (et les tripes... )tout au long d'un cauchemar sans fin où l'onirisme et le réel se chevauchent et se confondent sans cesse.Glauque,ahurissante de noirceur et de douleur, cette course vers la mort (et la lumière...) trouve une issue ultime dans un final terrible et poignant bien que très convenu et prévisible. Magnifique!
4,5
Publiée le 14 avril 2024
Ce film fait partie des 30 meilleurs films que j'ai vus.
Je ne ferais jamais de classement.
La réalisation est majestueuse
Tim Robbins est magnifique.
Au delà de cette idée de drogue que l'ont pouvait donner aux marines, il y a cette idée de la mort et de la de souffrance, de la perte des êtres aimés et de l'horreur de la guerre.
J'ai été surpris par ce film car Adrian Lyne est un réalisateur quelconque mais là il a réalisé un chef d'oeuvre
4,0
Publiée le 9 mars 2015
Un film qui marque durablement. Pas toujours facile, des scènes qui peuvent mettre mal à l'aise... Comme un long rêve, justement. Au final (et avec le final), tout le film nous revient en flash back. Et c'est justement là le talent du réalisateur: les passages marquants sont restés gravés en notre mémoire, et trouvent une explication.
4,5
Publiée le 28 décembre 2020
Attention ce film contient un twist final mémorable. Je vais donc m'efforcer à travers cette critique de rester allusif et d'en dire le moins possible mais dans le doute et au cas où vous tenez à ne rien savoir avant de visionner ce film, je vous invite à vous abstenir de lire les lignes qui suivent.

Jacob Singer est un jeune employé des postes, vivant à New York. Vétéran du Vietnam, il reste hanté par son passé, son divorce et la mort accidentelle de son jeune fils dont il s'estime responsable. Ancien professeur, il vivote désormais dans un emploi qui lui importe peu et partage sa vie avec la séduisante Jezebel. Bientôt, il est victime de terrifiantes hallucinations au quotidien, qui le replonge à la fois dans le trauma de la guerre et dans sa culpabilité de père. Il apprend très vite que ses anciens frères d'armes sont tous victimes des mêmes symptômes et se convainc peu à peu de vivre les effets d'un produit toxique, le Benzoate, dispersé par l'état-major sur le delta du Mékong.

En 1990, Bruce Joel Rubin, scénariste talentueux de son état, s'ouvre les portes d'Hollywood avec le carton planétaire du film adapté de son scénario Ghost de Jerry Zucker. Très vite, les producteurs s'intéressent à son potentiel. Rubin déterre alors un de ces plus vieux scripts, oublié au fond d'un tiroir depuis une dizaine d'années. Il y laissait déjà transparaître ses obsessions sur le deuil et le bonheur perdu, bien avant l'écriture de Ghost.
Les producteurs s'intéressent alors au potentiel de ce script fantastique et en confie contre toute attente la réalisation à un cinéaste sans aucun précédent dans le cinéma de genre, Adrian Lyne. Mais celui-ci aura cartonné par trois fois durant les années 80 avec coup sur coup "Flashdance", "9 semaines 1/2" et "Liaison fatale". Rien à voir avec la filmographie d'un Carpenter donc et Lyne accepte sans aucun complexe la tâche de mettre en scène ce qui deviendra rétrospectivement à la fois son meilleur film (il ne reviendra curieusement jamais au fantastique) et une oeuvre majeure et séminale dans le genre dont elle transcende habilement les codes.

Pourtant à sa sortie, le film est un échec commercial. Son statut d'oeuvre culte viendra, comme bon nombre d'autres films, avec le temps. "L'échelle de Jacob" a la particularité d'être une oeuvre aux circonvolutions complexes dont le dénouement apporte une réponse "choc" à toute l'intrigue qui l'aura précédée, un coup de théâtre déstabilisant appelant un second visionnage pour mieux appréhender l'oeuvre, ce qu'on appelle désormais plus communément un twist.
Le procédé du twist n'est pourtant pas nouveau. Le premier film d'horreur de l'histoire "Le cabinet du docteur Caligari", exposait déjà un twist final étonnant. Le procédé sera utilisé par Alfred Hichcock notamment dans "Le grand alibi" et "Psychose". Sergio Leone, entre autres,s'en souviendra pour emmener son climax de "Il était une fois dans l'ouest" tout comme Franklin J. Schaffner dans "La planète des singes". Dans les années 80, Terry Gilliam estomaque ses spectateurs avec la conclusion de "Brazil", tandis qu'Alan Parker s'y essaie lui aussi avec succès pour "Angel Heart". Mais il faudra attendre la fin des années 90, pour que le procédé scénaristique prenne véritablement son essor au travers de la révélation finale de "Usual suspects" dans lequel Bryan Singer et son complice Christopher McQuarrie révèlent une duperie qui surprendra la totalité de leur public. Suivront quantité de films utilisant le twist final avec plus ou moins de succès ("L'armée des douze singes", "Fight club", "Memento", "Old boy", "Ace Ventura", "Les bronzés 3", etc...) Notons aussi que certains "retournements de situation" se font en milieu de métrage, comme une sorte de point de bascule, voir "The secret" ou "L.A. Confidential" (remember Rollo Tomasi).
Un bon twist final c'est donc une manière d'emmener le récit vers un dénouement que le spectateur ne peut prévoir et qui l'emmènera à réinterpréter le film tout entier en fonction de la révélation qui lui sera faite en bout de métrage.

Mais ce serait une erreur de croire que tout l'argument du long-métrage de Lyne se trouve dans son climax.
Impossible de nier aujourd'hui l'influence qu'aura eu "L'échelle de Jacob" sur d'autres oeuvres.
Des films bien sûr, lui reprennent un twist rétroactif quasi-similaire comme "Sixième sens" ou "Shutter island". Mais au-delà de ça, la série de jeux vidéos "Silent hill" et plus particulièrement le second opus, véritable joyau vidéoludique, "emprunte" un nombre considérable d'éléments au film de Lyne que l'on peut considérer comme son véritable pendant cinématographique. Ainsi dans "Silent hill 2", James Sunderland, le personnage que le joueur incarne, porte les mêmes fringues que Jacob Singer. Ils ont en outre les mêmes initiales, se retrouvent coincés dans une station de métro aux grilles cadenassées, sont rongés par la culpabilité et le deuil, et refusent la vérité pour lui préférer un quotidien cauchemardesque.

A l'origine, le scénario original de Rubin versait plus encore dans l'imagerie religieuse que le résultat à l'image. Plusieurs images d'Epinal telles les démons cornus seront gommées par Adrian Lyne qui lui préférera une atmosphère moins ouvertement fantastique mais plus proche du sensoriel propre à son cinéma.
Ainsi, après la traumatisante première scène en "flash-back" au Vietnam, Lyne brise déjà les repères du spectateur en enchaînant sur une scène se passant à New York. Jacob se trouve dans une rame de métro et se réveille subitement. La première scène était donc un cauchemar ou un souvenir de son passé. Le personnage semble dès le départ désorienté. Les premiers éléments de déphasage se font dès cette scène (la queue du démon, les affiches publicitaires aux slogans prophétiques). Puis c'est le personnage qui se perd et semble un temps dans l'incapacité de remonter à la surface.
Car le personnage entreprend bel et bien une ascension tout le long du métrage basée sur le modèle de "La divine comédie" de Dante, à savoir endurer l'enfer, connaître le purgatoire et atteindre le paradis.

Ainsi de manière formelle, pour mieux désorienter le spectateur, Lyne accentue le déphasage progressif du héros via une alternance entre des séquences cohérentes et d'autres abstraites. Il s'appuie en outre sur l'intrusion de créatures déshumanisées via des visions terrifiantes qui débordent sur le quotidien de Jacob. Des monstres à la morphologie humaine dérangeante, aux faciès sans visages, animés de réflexes saccadés et dont l'esthétique renvoie aux travaux de Bacon et influenceront le bestiaire des "Silent hill".
Plus audacieux encore, le réalisateur brouille subtilement les frontières spatio-temporelles du récit en égarant son protagoniste dans plusieurs époques et lieux de son existence sans continuité logique évidente au premier visionnage. Ainsi Jacob revivra-t-il le trauma du Vietnam, retrouvera sa famille dont son défunt fils avant de se réveiller à nouveau aux côtés de cette Jezebel dont il réalise qu'elle lui est totalement inconnue. Dès lors, le calvaire du héros, c'est de croire qu'il perd la raison dans un quotidien où il ne se reconnait pas et où tout lui devient hostile.
Face aux dérèglements cauchemardesques de la réalité qui l'entoure, Jacob apparaît comme contraint à subir et à rester témoin de ce que lui seul peut voir (il n'apparaît d'ailleurs jamais dans le même plan de ses visions, ce qui renforce l'identification du public avec le personnage). Son itinéraire convoque alors ce sentiment d'inquiétante étrangeté chère à Freud, où l'angoisse s'insinue sans raison évidente dans le quotidien jusqu'à en rendre sa banalité terrifiante. La paranoïa s'insinue insidieusement et le spectateur finit par s'interroger tout autant que le héros sur ces manifestations que Jacob s'évertue à essayer d'expliquer.
Ainsi, la théorie du complot n'est abordée que comme une tentative de réponse logique par Jacob à toute cette étrangeté. Pourtant, Lyne parsèment son métrage de plusieurs pistes et d'éléments aidant le spectateur à se préparer au coup de théâtre final : le passage de l'hôpital, le personnage bienveillant du chiropracteur, les photos de famille présentées comme celles d'une vie révolue.
On peut dresser un parallèle entre le final de "Jacob's ladder" et celui de "Brazil". Dans les deux cas, le pouvoir de l'onirisme et de la subjectivité est presque absolu, jusqu'à permettre à l'individu de s'affranchir de la réalité de sa condition. La différence étant que là où le héros de "Brazil" se servait de l'imaginaire comme d'une échappatoire à la terrible expérience physique et où il finissait par prendre une part active à son propre fantasme, Jacob lui subit son périple plus qu'il n'y participe. Sa passivité en font une victime tragique et désemparée tout le long du film et le rapproche d'un équivalent littéraire, Joseph K, le protagoniste du "Procès" de Kafka (Jacob en viendra même à engager un avocat qui refusera de le représenter contre l'état-major vu le caractère inextricable de l'affaire).

Si aujourd'hui le concept éculé du twist, de retournement de situation, ne surprend plus personne au point que les spectateurs les plus blasés s'évertueront sans cesse à vouloir trouver une conclusion à n'importe quel film (bon ou mauvais) avant même son dénouement plutôt que de se laisser porter par le spectacle, celui de "L'échelle de Jacob" ne surprendra évidemment pas tout le monde. Mais force est de constater qu'il est remarquablement amené et que l'ultime scène à la fois sobre et déchirante, d'une cohésion parfaite avec l'émotion de la séquence précédente, résonne comme une triste libération et apporte une réponse définitive à tout le cauchemar qui l'aura précédé.
"L'échelle de Jacob" est donc, à mon sens, une oeuvre indispensable à la culture de tout fantasticophile tant les oeuvres qui s'en sont inspirées sont aujourd'hui légion. Un classique du thriller paranoïaque et du film d'angoisse, un réquisitoire de plus contre la guerre et une réflexion sur le deuil, la solitude et l'aliénation de l'homme moderne en plus d'une dénonciation de la déshumanisation grandissante de la société dans laquelle il évolue. Bouleversant.
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Adrian Lyne délaisse un temps le glacis publicitaire de ses habituels films pour réaliser ce long métrage sensible sur l'idée d'un purgatoire. Une transposition de Dante dans un cadre urbain, l'échelle de Jacob est un film qui compte dans cette décennie 90 et confond avec justesse réalité et hallucination autant que paranoia et amour filial.
4,5
Publiée le 9 décembre 2014
C'est un très bon film, un classique méconnu et qui inspirera bien des œuvres actuelles. Le twist final est un peu prévisible arrivé à la moitié du film, mais rien de bien dérangeant. Et pour l'époque c'était vraiment novateur. Pour finir je souhaite préciser que je suis en complet désaccord avec 2 avis généralement partagés sur ce film. Le premier est que ce serait un film sur la guerre, les expérience chimiques ou la paranoïa alors que spoiler: c'est en fait un film sur la mort (biblique)
. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde répète cela car le film se termine de manière assez claire et montre bien que ne sont que des mises en forme du récit initial. Le deuxième avis le plus partagé, et c'est encore le plus étonnant pour moi à lire, est que ce serait un des films les plus effrayant qui existe. Il ne faut pas exagérer car à moins d'être une personne très émotive ce film contient peu de scènes effrayantes et même s'il joue sur l'angoisse tout le long il y un a bien un paquet de films qui le gèrent de façon plus éprouvante pour le spectateur que celui-ci, y compris à l'époque de sa sortie. Je ne le classerai même pas dans le registre épouvante à vrai dire.
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