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    Ninotchka
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    36 critiques spectateurs

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    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2024
    Comédie rigolote avec les 3 “Pieds nickelés” et la Garbo en rôle de femme froide russe mais fatale.
    Pour un film des années 40, il garde bien la forme tout en ayant une forte critique capitalise sur l’U.R.S.S. et la censure.
    VOSTTL
    VOSTTL

    75 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    « Ninotchka » c’est le film où « Greta Garbo rit ! » !
    Paraît-il.
    En effet, selon Allo Ciné, la divine Garbo n’aimait pas son rire, par conséquent son rire fut doublé !
    Donc, on voit Greta Garbo rire mais on n’entend pas Greta Garbo rire !
    On ne va chipoter pour ce petit péché d’information.

    Ce que je retiens de cet avant dernier film de Greta Garbo ce sont les dialogues que j’ai trouvés toujours aussi frais et savoureux plus de soixante-dix ans après. A cela s’ajoute un scénario bien rythmé et vif, scénario auquel un certain Billy Wilder a participé. Et surtout je salue le fait que ce soit une historie originale et non tirée d’un roman.

    Sous couvert de la comédie, Ernst Lubitsch qui a fui le nazisme, s’amuse à bousculer le régime dictatorial de Staline. Comme il s’était amusé des nazis avec « To be or not to be ».
    Pour la petite histoire inscrite dans la Grande Histoire, le film est sorti trois mois après l’invasion de l’Allemagne en Pologne. A cela, il faut ajouter la signature du pacte Germano-soviétique.
    En soi, « Ninotchka » a eu certainement une résonance pas si innocente que ça à sa sortie.

    Greta Garbo est toujours aussi lumineuse même dans la peau d’une Ninotchka à l’esprit étroit et militant. Elle forme un beau couple avec Melvin Douglas avec lequel elle a tourné trois films ; comme elle formait un beau couple avec John Gilbert.
    Ravi d’avoir enfin vu cet autre classique de Greta Garbo, la Divine.
    Enfin sans provocation aucune, « Ninotchka » vieillit mieux que certains films des années 80 comme « Un crime » de Jacques Deray, par exemple (C'est ce qui me vient soudainement).
    Par contre avec provocation, je m’amuse à trouver « Ninotchka » bien au-dessus du lot de certains films de la Nouvelle Vague pour laquelle j’ai peu de sympathie…
    Charlotte28
    Charlotte28

    102 abonnés 1 825 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    Grâce à ses spirituels dialogues ciselés ainsi qu'à son couple star charismatique, cette comédie sautillante se laisse plaisamment suivre, bien que les ressorts psychologiques des personnages soient fort ténus et que les péripéties manquent de crédibilité. Soulignons la portée politique sous-jacente du film, notamment lors d'un affrontement verbal peu innocent entre la communiste (soi-disant) convaincue et la riche aristocrate. Souriant.
    Pascal
    Pascal

    135 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Classique du cinéma , " ninotchka " est l'avant-dernier film de Greta Garbo et un des meilleurs films du très grand réalisateur que fût Lubitsh. Même si Ernst Lubitsh a encore fait mieux selon moi avec "to be or not to be " son chef-d'oeuvre, on est ici dans les sommets de l'art cinématographique. Critique humoristique du système soviétique, le film réalisé en 1939 avant le grand cataclysme mondial, est exceptionnel. Pour reprendre et paraphraser la fameuse formule de Talleyrand, employée à un tout autre moment clef de l'Histoire "ceux qui n'ont pas connu cette période, ne peuvent imaginer ce que signifie la douceur de vivre". Billy Wilder qui participait au scénario du film, retrouvera quelques accents de Ninotchka dans son film "un, deux, trois" réalisé cette fois en pleine guerre froide. A voir absolument.
    Hotinhere
    Hotinhere

    468 abonnés 4 818 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2022
    Avec Ninotchka, Lubitsch signe une satire politique caricaturale mais réjouissante, mais aussi une délicieuse comédie romantique, portée par les dialogues subtiles de Billy Wilder et l'interprétation sublime de Greta Garbo.
    mistermyster
    mistermyster

    45 abonnés 1 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    On comprend pourquoi ce film a été censuré en Russie lors de sa sortie, car sous ses traits de comédie romantique, avec des situations loufoques et décalées, se cachent une vrai satire de la vie austère et triste de l'URSS à cette époque, comparé avec une vie douce, et frivole dans la capitale Française. Il est incroyable de voir que c'est l'héroïne qui prend les devants avec son amant, c'est elle qui l'embrasse, certes sous couvert "d'étudier" les mœurs capitalistes, mais c'était très osé pour l'époque.
    Cela reste une vrai comédie romantique, peu importe le message véhiculé, à la fin on en garde les bons moments, les rires et sourires provoqués par les trois émissaires Russes, la première scène nous met tout de suite au diapason, et le rythme ne faiblit pas un seul instant.
    Célineso91
    Célineso91

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    Très beau film avec Greta Garbo et Melvyn Douglas. spoiler: J'adore comment Ernst Lubitsch se fout de Staline et de l'URSS !
    Je le considère un peu comme le cousin du film "Le Dictateur" de Charlie Chaplin.
    CH1218
    CH1218

    175 abonnés 2 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2020
    Difficile d’y résister. Comme "La" Garbo, j’ai ri de bon cœur devant cette comédie romantique d’une autre époque d’Ernst Lubitsch. Bien que caricatural, le profil politiquement satirique de « Ninotchka » a renforcé mon amusement. Les dialogues, parfois insolents, sont savoureux et les trois agents ministériels que sont Iranoff, Buljanoff et Kopalki irrésistibles. Et puis il y a Greta bien sûr, illuminant l’écran à l’image de son surnom...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Cette comedie romantique réalisée par Lubitsch avec participation de son compatriote Billy Wilder au scénario est un véritable régal. La première moitié du film est vraiment amusante avec l'introduction par ces 3 émissaires russes Iranoff, Boujanoff et kopalski complétée par l'intervention de la duchesse Swana qui par leur joie de vivre et leur légèreté permettent de démarer l'intrigue avec beaucoup d'alan et de fantaisie. Le ton va vite evoluer avec l'arrivée de Ninotchka, commissaire politique incorruptible envoyé par Moscou et joue par la sublime Greta Garbo. L'évolution de son personnage d'une femme froide et dogmatique vers une femme fragile et romantique occasionnée par sa rencontre avec le comte Algo qui la séduit en l'entraîne dans une vie parisienne plaine de charme et de fantaisie constitue la meilleure satire politique du système socialiste qui prônait l'utopie d'un monde meilleur basé sur l'idéal prolétarien. Greta Garbo est ici superbe, tant au plan esthétique qu'au plan émotionnel et humain. Elle irradie l'écran par sa beauté et par son aura pleine de mystère. Elle mérite bien son surnom de divine et on ne peut que regretter qu'elle ait décidé d'arrêter si vite sa carrière cinématographique.
    cylon86
    cylon86

    2 335 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2017
    La rencontre était tellement inédite et attendue qu'elle se devait d'être inoubliable : Greta Garbo, quittant son masque de tragédienne s'en allait jouer dans une comédie pour la première fois. Et pas n'importe quelle comédie puisque c'est Ernst Lubisch qui dirige la chose, aidé par la complicité de Billy Wilder et Charles Brackett au scénario ! Du beau monde et une Greta Garbo qui rit (comme le vantait si bien l'affiche), voilà de quoi nous promettre un beau moment. Nous sommes à Paris en 1939 et Ninotchka, émissaire communiste venant de Russie (comprenez froide et pragmatique) arrive dans la capitale française pour réprimander trois émissaires russes qui se sont laissés corrompre par la légèreté de la vie parisienne. Mais sa rencontre avec le charmant Léon risque fort de mettre à mal ses convictions communistes... Avant le régime nazi dont Lubitsch se moquera dans son chef-d’œuvre "To be or not to be", le cinéaste s'attaque ici à la rigidité de la Russie de Staline qu'il oppose à la légèreté (fantasmée bien sûr !) des parisiens. Deux mondes différents, un choc des cultures particulièrement hilarant dans la première partie du film avant que celui-ci ne verse dans la romance où Lubitsch distille avec élégance son sens de l'humour et du romanesque. Évidemment, le film doit beaucoup à Greta Garbo, toujours aussi sublime et particulièrement touchante quand son cœur froid de communiste commence à vaciller. Melvyn Douglas complète l'affiche dans un rôle irrésistible pour nous offrir un film particulièrement charmant (mais un peu long tout de même) auquel il sera difficile de résister.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    172 abonnés 2 447 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    Ninotchka est un bon film d'Ernst Lubitsch.
    L'histoire est bien, même si on peut reprocher une vision très clichés de l'URSS. Même si la vie en URSS était loin d'être paradisiaque dans les années 30, mais j'ai trouvé que le personnage de Greta Garbo et la vision de l'Union Soviétique étaient sérieusement poussés à l'extrême.
    Les acteurs sont bons. Greta Garbo porte très bien le film, adaptant son interprétation à l'évolution de son personnage. Son charme est indéniable. Melvyn Douglas joue bien de son côté. Leurs personnages sont attachants.
    Une romance cinématographique sur fond de géopolitique bien retranscrite à l'écran.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    988 abonnés 4 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2016
    L'histoire des bijoux est un prétexte tout à fait sympathique pour nous raconter cette élégante et charmante romance à Paris. C'est à partir de la rencontre que se cristallisent les dialogues très drôles, les rendez-vous très romantiques et élégants:
    "Pourquoi me repousser? Vous m'avez embrassé?
    J'ai aussi embrassé le soldat polonais....avant sa mort...."
    Un beau film qui nous ménage également des scènes comiques assez fines.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2016
    ce film serait drôle s'il n'était pas aussi caricatural. Les camarades passent vraiment pour des andouilles et Greta Garbo pour une alien. Le personnage de Melvyn Douglas est sûrement le plus subtil et interessant, inutile et charmeur.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    242 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2015
    Délicieuse comédie qui navigue avec une élégance toujours joyeuse et charmante entre badinage galant et satire sociopolitique. C'est l'un des fleurons de ce qu'on a appelé la comédie sophistiquée. Et l'une des plus belles illustrations de la Lubitsch Touch. Le scénario, coécrit par Billy Wilder, croque avec une drôlerie caustique l'idéologie et les moeurs soviétiques (évocation des purges staliniennes, climat de suspicion dans une vie communautaire, censure, austérité) en opposition à la "décadence" du capitalisme occidental, symbolisée par la fameuse légèreté française. Les dialogues, souvent hilarants, nourrissent une satire pleine d'esprit. Quelques exemples. À la question "Comment ça va en Russie ?", Ninotchka répond : "Très bien. Les derniers procès ont été une réussite. Il y aura moins de Russes, mais ils seront meilleurs." Face à un majordome qui veut prendre sa valise, Ninotchka s'insurge : "Ce n'est pas un métier que le vôtre, c'est une injustice sociale !" Et l'homme de répondre : "Oh, ça dépend du pourboire..." Voilà, tout est là. Dérision piquante, ironie jubilatoire, accentuées par une mise en scène qui cultive la suggestion par le hors-champ et un art du décalage permanent. Quelques scènes géniales : la première rencontre entre Ninotchka, aussi sensible à l'humour et à l'amour qu'une brique rouge du Kremlin, et le comte d'Algout, caricature du séducteur onctueux ; la visite de la tour Eiffel ; "l'exécution au Champagne" ; l'omelette russe, etc.
    Kiwi98
    Kiwi98

    249 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Avec Billy Wilder au scénario et toute une panoplie de tête d’affiche, le cinéaste berlinois Ernst Lubitsch frappe fort en 1939 avec « Ninotchka », car loin d’être une simple histoire d’amour entre un aristocrate parisiens et une « femelle soviétique » en mission à Paris, le film se révèle une véritable satire politique.
    C’est pourtant dans un contexte tout autre que débute le film, trois compères soviétiques marquent leur arrivée dans un luxueux palace parisien d’une manière bien loufoque, leur but ? Vendre des joyaux ayant appartenu à une aristocrate russe. Mais ils sont de piètres négociateurs et c’est ainsi que l’agent russe Nina Yakushova se retrouve chargée de les surveiller. Or, elle tombe rapidement amoureuse de la ville lumière et tombe ensuite dans les bras d’un bourgeois fou amoureux d’elle.

    Lubitsch est ici d’une tendresse et d’une lucidité sidérante. Charmé et charmeur, son style l’emporte sur cette magnifique histoire à la fois proche et loin de nous, à l’image de Paris, un Paris sous étincelle qui prend par la main, un Paris vivant et fou, dans lequel le réalisateur admet Hollywood et capte l’essence même de la capitale . Mais « Ninotchka » est surtout d’une légèreté infinie, inoubliable, pour ne pas dire irréelle, le film transporte dans une grandeur certaine, dans un tourbillon de rire, une tempête de bonheur quasiment inexplicable, car la caméra de Lubitsch a la forme d’un sourire, simple et subtile qui dresse la bonne humeur, comme cette scène sublimissime dans un restaurant ou le rire prend place loin du bon gout, mais sous une chaise brisée à la bonne humeur contagieuse. Car finalement pourquoi rit on devant « Ninotchka » ? Tout simplement car le film met en scène des personnages qui prônent un discours qui ne leur appartient pas et qui les met dans des impasses ridicules, le comique reposant également sur le conflit des identités et une vive critique du régime communiste, celui qui met les gens en permanence sous surveillance. Mais le résultat final invoque également une vision ironique des deux mondes et du conflit. Et les personnages, incroyablement touchants, complètent la trajectoire en offrant un lot de sourires exaltés qui tutoient le sublime avec une rare allégresse. Le tout se faisant également dans l’émotion, quand Nina reçoit une lettre de son amant censurée de A à Z .

    La Lubitsch Touch est donc indéfinissable, la gravité du rire, la subtile satire, la confusion des identités, les changements de ton, le tout en légèreté. Couronné par les dialogues d’une grande finesse de Billy Wilder, dernier et plus grand rôle de la douce Gerta Garbo qui rit mieux qu’un ange ne serait le faire. Que demande le peuple ?
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