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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 2 juillet 2014
Je n'ai été déçu de Lubitsch qu'une seule fois avec Sérénade à trois, malgré cette phrase sublime que je cite de tête : "je ne suis pas un gentleman". Et là ce Ninotchka, je peux pas dire qu'il est mauvais, mais j'ai été déçu également. En fait je m'attendais à un truc exceptionnel et je n'ai eu qu'un bon film. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai vu que ça traitait du communisme, de l'URSS, de capitalisme, etc. D'ailleurs j'ai été surpris de voir que dans la scène d'introduction on ne voyait pas le personnage principal, et il faudra pas mal attendre avant de le rencontrer, rencontre exceptionnelle qui plus est.
Du coup au début on suit trois fonctionnaires soviétiques et si le film était plutôt drôle je ne voyais pas trop où il voulait en venir. Cependant dans cette introduction on nous montre Léon, le beau gosse de l'histoire, mais il n'est pas présenté sous son jour le plus flatteur, disons qu'on voit que c'est un connard manipulateur et voir Ninotchka succomber petit à petit à ses charmes me semblait assez artificiel vu que je ne voyais pas forcément l'évolution du personnage de Léon.
Alors oui on dit bien qu'il commence à lire Marx et tout, mais ça ne suffit pas, pour moi ça reste un enfoiré qui a corrompu l'"homme nouveau" qu'était Ninotchka.
Le souci du film est là pour moi, c'est le personnage de Léon que je n'aime pas, du coup j'ai pas envie de les voir finir ensemble. Alors forcément ben je suis l'histoire sans déplaisir, parce que c'est drôle, c'est bien senti, ça arrive à se moquer de l'URSS sans faire de l'anti-communisme primaire. J'ai adoré la scène où on nous balance qu'après les procès de Moscou il y aura moins de russes, mais de meilleurs russes. Il y a plein de petits trucs comme ça qui font que le film est vraiment plaisant à regarder.
Mais Léon il ne passe pas.
On a néanmoins une scène très vraie entre lui et Ninotchka où elle s'est habillée à la parisienne et toute gênée rentre chez Léon, elle baisse la tête avec un petit sourire, c'est charmant.
Et je m'en veux de ne pas avoir reconnu Bela Lugosi !
En tous cas ça reste un bon film, mais peut-être un Lubitsch mineur.
Trop molle pour etre emballante, cette comédie de Ernst Lubitsch propose, au travers du couple principal, un affrontement symbolique entre le monde occidental, romantique et fasteux, et les soviétiques, présentés comme pauvres, austeres, et un peu simplets. Quelques passages sympathiques, mais assez peu de finesse au final.
Une tendre comédie romantique pas sotte pour deux sous, doublée d'une des premières critiques de Staline à travers une caricature de l'Union Soviétique. Dommage que le transformation de la froide mais délicieuse Soviette interprétée par Greta Garbo se fasse aussi brusquement, la crédibilité du personnage en pâtit.
Chaque film de Lubitsch est décidément une leçon de cinéma. Ça commence tambour battant et ça n'arrête pas ! Greta Garbo dans le rôle d'un commissaire du peuple soviétique venu à la rescousse de trois pieds nickelés, droite et sèche dans son rôle et qui finit par se laisser amadouer par le charme discret de la bourgeoisie en succombant à deux de ses armes : le rire et l'amour ! Etonnant et délicieux. Sous le couvert du rire le scénario montre son intelligence, ainsi si la critique du régime soviétique est féroce, il évite avec brio le piège grossier du "C'était mieux avant". Garbo domine évidemment la distribution de son charme et de sa beauté, mais il faut souligner la classe de Melvin Douglas, et le rôle amusant de Bela Lugosi. Sans aucun doute ce film a sa juste place dans le top 5 des meilleurs Lubitsch !
Considéré pour beaucoup de personnes comme étant le plus grand film d’Ernst Lubitsch, «Ninotchka» aura été pour moi un excellent moment de cinéma, mais je n’irai pas jusqu’à le considéré comme étant son chef-d’œuvre. Mais bon évidemment il y a beaucoup de séquences très drôles, des dialogues particulièrement savoureux ainsi qu’une prestation mémorable de Greta Garbo pour un de ses rares rôles comiques. L’actrice étant d’ailleurs pour moi la plus grosse satisfaction de cette œuvre au combien sympathique, mais je n’irai pas la comparer à des œuvres majestueuse comme « La dame au manteau d’hermine » ou encore «Le ciel peut attendre».
"Ninotchka", film de 1939 d'Ernt Lubitch est une brillante comédie romantique. L'histoire raconte que trois agents Soviétiques du ministère russe du commerce, Iranoff, Buljanoff et Kopalski, sont envoyés à Paris pour vendre des bijoux, 40 pièces confisquées aux aristocrates pendant la révolution russe. Ils y rencontrent le comte Léon d'Algout, mandaté par la Grande Duchesse Swana qui souhaite récupérer ses bijoux de famille présents dans le lot. Ce dernier éloigne les trois émissaires en leur faisant goûter aux joies du capitalisme. L'URSS envoie alors une envoyée spéciale fidèle au dogme communiste pour remettre les trois hommes dans le droit chemin, Ninotchka Yakouchova. Rigide et dure, elle arrive à Paris avec l'intention de mener la vente à bien et de ramener les trois hommes en Russie. Le comte Léon d'Algout, d'abord décidé à la combattre par tous les moyens, tombe amoureux d'elle et tente de la faire succomber au charme parisien.
A noter que dans ce film ou est Lancé le slogan "Garbo rit" (Garbo Laughs), Ninotchka est la première comédie de Greta Garbo et son avant-dernier film. Il est l'un des premiers films américains, sous des dehors de comédie, à oser une critique ouverte de l'Union Soviétique sous Staline. On dit qu'iI tourne en dérision le système soviétique, dépeint comme un système de pénurie, rigide et triste alors que en fait ça correspondait à la réalité, en le comparant à la société parisienne, légère, gaie, et courtisane.
Un commissaire soviétique (greta garbo) en visite à Paris se laisse séduire par une vie plus facile et par le comte leon (melvyn douglas). Un grand cru de Lubitsch. Une comédie où Garbo rigole enfin. Un incontournable. A noter 3 infos : il s'agit de l'avant dernier film de garbo, un certain billy wilder à participé au scénario et bela lugosi (pour les connaisseurs) tient le rôle de Razinnin.
Cela fait très longtemps que je n'ai pas vu ce film mais j'en garde de très bon souvenir avec d'excellents acteurs dirigés par une main de maître. Vous ne voyez toujours pas ? Ernst Lubitsch bien évidemment !
Vive critique de la société de Staline, une des premières comédies à le faire, Ernst Lubitsch fait de Ninotchka une œuvre engagé sous ces airs de comique. On suit le changeant d'état d'esprit de la camarade que l'actrice joue a la perfection (dommage qu'elle n'a pas eu l'Oscar), et servant aussi de comparaison de la ville de Paris "capitaliste" qui est selon Lubitsch est bien mieux, plus vivante qu'en Russie "soviétique". Même si parfois on n'adhère pas la pensée du réalisateur (assez personnelle) ça n'empêche en aucun cas de savourer cet comédie majeur du Cinoche.
Ninotchka est célèbre pour avoir été la première comédie de la star mythique Greta Garbo. Mais il serait injuste de réduire à cela l'une des plus belles réussites d'Ernst Lubitsch. Le cinéaste s'amuse follement à créer des personnages excessivement caricaturaux pour servir à une intrigue fondée sur des quiproquos hilarants et des malentendus impayables. Les soviétiques, symbolisant la pauvreté et l'austérité, sont complètement tournés en ridicule dans ce film où triomphent l'élégance et la légèreté.
Un Lubitsch plutôt mou, dont l'écriture me semble moins soignée, plus caricaturale et Garbo est génialissime mais Melvyn Douglas ne fait pas le poids et ça se ressent.. Une "comédie" étrange.
Ninotchka se déroule à Paris durant les années 30 ou "une sirène était une jolie femme et non une alarme" et "quand on étaignait la lumière ce n'était pas un raid aérien" Un film à voir absolument un grand classique et en plus Garbo RIT.
Y a-t-il eu dans le cinéma meilleur réalisateur de comédie qu'Ernst Lubitsch ? Toujours cette question, à revoir "Ninotchka", soit 1 h 50 de bonheur, les larmes aux yeux, tantôt de rire, tantôt d'émotion, sans parler de ce sentiment magique qui vous envahit à réaliser, encore une fois, combien le Cinéma (majuscule, s'il vous plaît !) peut être un Art immense lorsque tant de talent est ainsi mis au service de l'intelligence... Il y a un scénario (Brackett) qui sait conjuguer comédie élégante, farce bouffonne, mélodrame ultra-romantique et satire politique bien équilibrée (n'oublions pas la dernière image, qui montre que nul ici n'est dupe des beautés du "capitalisme", même si c'est du communisme qu'on a rit !) ; il y a l'une des plus grandes actrices que la planète ait vu (LA Garbo), irradiant littéralement de lumière, sa rude et froide masculinité transcendée par une joie d'aimer bouleversante ; et il y a Lubitsch aux commandes, soit le triomphe de l'esprit et de la sophistication, au service du (grand) public.