La Glorieuse parade marque les retrouvailles entre le comédien James Cagney et le metteur en scène Michael Curtiz. Les deux hommes avaient en effet déjà fait équipe sur Jimmy the Gent (1934), Les Anges aux figures sales (1938) et Les Chevaliers du ciel (1942).
Voulant souvent montrer, tout au long de sa carrière, à quel point il excellait tout autant dans la comédie musicale que dans le film de gangsters, James Cagney a trouvé, avec La Glorieuse parade, une occasion idéale d'exprimer ses talents de danseur.
Le film se centre sur George M. Cohan, considéré comme l'un des pionniers de la comédie musicale américaine. C'est ce dernier qui a choisi James Cagney pour jouer son propre rôle.
Le titre original du film provient du chant patriotique anglais "Yankee Doodle", qui est par la suite devenu un chant patriotique américain. La "légende" stipule que James Cagney a pris part à ce film - comportant des thématiques très patriotiques - pour répondre à ceux qui l'accusaient d'être un communiste. L'acteur ayant plusieurs fois clamé son amour pour sa patrie et son soutien à l'égard des politiques de Roosevelt, il est possible que l'histoire de La Glorieuse parade ait été orientée en ce sens, même si, là encore, plusieurs zones d'ombres persistent.
La Glorieuse parade a été, en 1942, le deuxième plus gros succès commercial de la Warner. James Cagney reçut, en plus de son salaire avoisinant les 150 000 dollars, près d'un demi million de dollars en provenance des bénéfices du film.
Principalement connu pour ses mythiques rôles de gangsters, James Cagney a néanmoins eu une carrière comprenant plusieurs titres incontournables de comédies musicales. En témoigne cette Glorieuse parade, film pour lequel il reçut le seul Oscar de sa carrière, celui du Meilleur acteur. Cagney a aussi obtenu le prix de la critique new-yorkaise, une récompense qu'il avait déjà eue pour Les Anges aux figures sales (1938), également sous la houlette du metteur en scène Michael Curtiz.