Kirk Douglas et Anthony Quinn crèvent l'écran dans ce grand western classique de John Sturges et leur confrontation a vraiment de l'allure. Relativement court et sans temps mort, ce "dernier train pour Gun Hill" n'est pas sans rappeller les célèbres "3h10 pour Yuma" et "Le train sifflera 3 fois", 2 autres grands classiques de Delmer Daves et Fred Zinnemann, avec un compte à rebours ineluctable et dans les 3 cas, l'attente d'un train plus ou moins providentiel. Les 10 dernières minutes du film sont ainsi très prenantes avec une tension palpable qui monte crescendo jusqu'à l'affrontement tant attendu entre les 2 monstres. Les thèmes abordés sont nombreux (la loyauté entre 2 amis, l'éducation des enfants, le sens de l'honneur et de la famille, la soif de vengeance et le respect de la justice...) et très bien exploités par le scénario. Enfin, la mise en scène est au top et la photographie magnifique, rendant l'ensemble visuellement très esthétique. De quoi passer un bon moment de cinéma...
Efficacement resserré ce western fait l'éloge de la figure inébranlable du shérif incorruptible, opposé à un ancien frère de sang devenu hors-la-loi tyrannique, oublieux de la justice pour protéger son méprisable fils. S'appuyant sur le face-à-face viril entre les charismatiques Kirk Douglas et Anthony Quinn, la narration use de certains stéréotypes du genre (la femme du saloon qui s'amourache du beau ténébreux mystérieux, le racisme endémique envers les Indiens, le complice malhabile, la ville rebelle à l'autorité...) mais assume pleinement son affiliation, tant par la réalisation que la musique ou l'ambiance si emblématiques. Un plaisant moment dans la chaleur du grand Ouest!
Un film qui se laisse voir et revoir avec plaisir, suffisamment marquant dès sa scène d'ouverture puisqu'elle s'imprime dans votre mémoire filmographique à jamais. Plus qu'un western, un vrai drame, avec déjà, en toile de fond le racisme, celui envers les indiens, considérés à tort dans les westerns comme des sauvages ou des sous homme. Le film ensuite, prend une place toute particulière dans ce genre, car l'opposition en Douglas et Quinn, est puissante, deux hommes, deux acteurs au caractère fort, c'est ce qu'il fallait pour incarner ses personnages, n'oublions pas le personnage féminin, qui joue un rôle primordiale dans le déroulé de l'histoire. Le scénario louche du côté de 3h10 pour Yuma, et au Train sifflera trois fois, mais, même si les ressemblances peuvent exister, Douglas s'empare de son rôle de Marshall avec tant de force, on peut retenir cette scène où, il est presque en transe lorsqu'il parle du calvaire que le jeune Rick va subir de son jugement jusqu'à sa montée sur l'échafaud et qu'on lui passera la corde au cou. La détermination se lit sur le visage du Marshall, comme la résignation sur celui de Quinn. Un des meilleurs de la décennie 50/60.
Souvent oublié dans la filmographie de John Sturges, tourné entre deux grands succès que sont Règlement De Compte À OK Coral et son remake Les 7 Mercenaires, Le Dernier Train De Gun Hill n'en est pas moins l'un de ses plus grands films. L'affiche Anthony Quinn, Kirk Douglas est un must du Western Américain. L'un voulant protéger son fils, l'autre voulant trouver justice. Une amitié rompue et un tête à tête sans issue possible. Tourné comme un film de sabre, Kirk Douglas seul et isolé pourra t'il prendre le dernier train à Gun Hill? Un Western sous tension permanente à voir et à revoir pour son interprétation, ses dialogues précis et ses acteurs, qui nous manquent. spoiler: On apprécie les propositions dans des scènes mémorables comme cette fusillade dans l'hôtel ou cette scène des menottes qui retient la gâchette d'un fusil.
Jonh Sturges aura aligné quelques-uns des plus grands classiques du western, et celui-ci y figurera en très bonne place. Entre un Kirk Douglas magnétique au possible, un Anthony Quinn formidable de nuance, une photographie sublime et une mise en scène inspirée, il n'y a pratiquement rien à jeter dans le spectacle tout en tension proposé là. Tout concourt à faire ressentir la torture émotionnelle des personnages dans cette histoire tissée entre justice et vengeance, dans une formule scénaristique simple mais efficace, exploitée avec beaucoup d'ingéniosité.
Un western classique : un cow boy (Kirk Douglas) veut venger le meurtre de son épouse. Et il va être opposé à un riche propriétaire (Anthony Quinn).
Le scénario est étoffé par le fait : que Douglas est shériff et donc sa vengeance sera par la justice que l'épouse était une indienne que Douglas est shériff d'une ville et Quinn maire d'une autre que Douglas et Quinn sont amis que les meurtriers de l'épouse sont le fils de Quinn et un ami
On retrouve donc un western bien orchestré, avec de bons acteurs mais trop classique
Un excellent Western par un des grands artisans du genre. J’ai été vraiment pris par cette histoire de vengeance et/ou de justice. S’il est assez binaire au niveau du traitement de ses personnages à savoir le bon d’un côté, les méchants de l’autre, mais la manière de montrer comment la vilenie se transmet et se propage est intéressante. On a de grands décors, une belle tension et surtout un superbe duel d’acteur charismatiques. Je ne suis pas un grand fan de western classique mais j’ai trouvé que celui ci avait pleins de petites choses qui le rendent remarquable.
Le scénario est à la base assez classique : la vengeance implacable d'un homme, marshal de surcroit et bon tireur, dont la femme, amérindienne, est violée et tuée sous les yeux de son fils par deux cow-boys harceleurs, vous savez ces types qui pensent qu’ils ont tous les droits sur les femmes (l'alcool n'excuse rien). Kirk Douglas, un des plus grands acteurs (de westerns) du siècle dernier, est parfait dans le rôle, déterminé, inflexible, incapable de pardonner. En face de lui, Anthony Quinn en riche et volubile propriétaire terrien dans le (presque) déni du crime de son fils. Les deux hommes, qui se sont fréquentés dans une autre vie, ne parviendront pas à s’entendre. « Last train from Gun Hill » est un western psychologique de haute tenue. Les personnages ont une réelle profondeur et le film de John Sturges monte en puissance dramatique jusqu’au dénouement final. Puissant et prenant. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
C'est un bon western avec K. Douglas et A. Quinn en tête d'affiche et J. Sturges aux manettes. L'intrigue est simple mais efficace. La mise en scène est efficace et donc, on ne s'ennuie pas. On peut lui reprocher d'avoir vieilli un peu, des décors qui font un peu trop décor. A voir.
Un des meilleurs westerns. Un des meilleurs films de John Sturges. Un des meilleurs rôles pour Kirk Douglas. Anthony Quinn et Carolyn Jones sont aussi excellents. Comme le scénario et les prises de vue qui laissent le temps de comprendre chaque scène dans leur diversité de lieux et de mouvements. Le film aborde les thèmes du racisme, de l'amitié, de la paternité, de l'éducation, du machisme, du viol, du meurtre, du mensonge, de la justice, du pouvoir de l'argent, de la lâcheté et de l'arrivisme avec un suspens savamment entretenu durant 94 minutes. Il donne l'espoir d'un monde meilleur où la justice règne, où le racisme a disparu où les enfants sont éduqués pour respecter les femmes et où l'on passe des jours heureux.
Un classique du western qui vaut essentiellement pour l'affrontement de deux très grands acteurs Kirk Douglas et Anthony Quinn. Sinon le scénario est une histoire de vengeance qui manque de rythme à certains moments.
Je ne l'avais pas revu depuis longtemps..... Quelle maitrise , toute la belle époque où le western n'est qu'un décor prétexte à une situation dramatique et forte en psychologie.... Pas de chevauchée ici , ni de fusillade ni de mauvais indiens, c'est même un film précurseur dans l'antiracisme , et une bonne partie se déroule presque en temps réel . Le suspense est palpable jusqu'au dénouement.
Un western assez simple et très classique mais néanmoins efficace et agréable. Il n'est pas très long, l'intrigue va droit à l'essentiel et le dénouement à peine original n'est pas très surprenant. Il manque un petit quelque chose pour qu'il nous marque l'esprit. Film du dimanche après-midi à savourer sans se prendre la tête.
Un monument du western américain (le seul authentique) desservi par deux grandes pointures du cinéma. Cependant, l'histoire, assez classique, n'offre que peu de suspense. La scène d'agression qui introduit l'histoire est assez vite expédiée et en un minimum de dialogues pour faire place à l'entrée en scène de Kirk Douglas et son plan de vengeance pour laquelle le fameux dernier train ne sert qu'à marquer le compte à rebours. Car on se demande les raisons pour lesquelles Douglas se croit obligé de prendre un train, encombré d'une selle qu'il compte rendre à son propriétaire ne demeurant qu'à une distance si faible que les divers personnages avaient l'habitude de la parcourir à cheval. Et ce d'autant plus que la selle en question était attachée à un cheval qu'il aurait dû restituer au même propriétaire, en l'occurence Anthony Quinn, père du meurtrier de sa femme. Bon, on a compris que c'est plus palpitant ainsi et que ça fait durer le film, lequel reste malgré tout dans une longueur acceptable. Heureusement le personnage principal, Kirk Douglas, à la personnalité forte, tout comme sa voix française, occupe pratiquement toute la place et en ça réside principalement le plaisir de voir et écouter cette oeuvre cinématographique tout à fait estimable.