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    La Vie passionnée de Vincent Van Gogh
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    Gautier TailleurDePierre
    Gautier TailleurDePierre

    10 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2023
    Encore un film des années 50 bien caché derrière un tas de plagiats, de faussaires et de médiocrité moderne. À la vue du cinéma des années 50, on ne peut que s'avouer que les décennies suivantes ont été très peu créatives.
    Voyez comme l'atmosphère de l'époque est bien décrite dans ce film biographique du célèbre peintre. Quand on parcourt les mines de charbon, on pense à l'adaptation de Germinal : comme ce long film fait pâle figure lorsqu'on comprend que toute cette atmosphère avait déjà été amenée au cinéma.
    Scénario très fidèle à la vie du peintre sans pour autant être plat, c'est génial.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 996 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2022
    Un portrait d'homme aux hautes aspirations qui se heurte à des obstacles tant sociétaux que moraux et devient peu à peu un artiste singulier auquel Kirk Douglas prête toute sa force (faussement) tranquille tandis que Vincente Minnelli rend un vibrant hommage aux couleurs chaudes mais mélancoliques de Van Gogh et ouvre une réflexion dense sur les fonctions, les forces, les implications de l'art. Une belle œuvre.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    "La vie passionnée de V. Van Gogh" n'a pas la réputation d'être un film réussi dans la carrière flamboyante de Minelli. J'ai mis beaucoup de temps avant de réussir à le voir et je dois dire qu'il est à la hauteur de ce que j'en avais lu. C'est un opus très moyen de son auteur très largement inférieur au film de Maurice Pialat. Certes il recouvre une période beaucoup plus large de la vie du peintre, que l'opus du français. Mais le scénario piétine et le film tourne en boucle. Certes les acteurs sont tous très bons, Anthony Quinn obtiendra l'oscar du second rôle, les décors et la photo sont réussies, mais au final le film ne décolle pas vraiment. Le tout début du film m"a semble le plus intéressant. Pour la petite histoire on ne sut jamais de quelle affection mentale souffrait Van Gogh, dont la vie personnelle ne fût pas à la hauteur de son génie. Les lettres à son frère Theo en témoignent.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2021
    J'ai regardé ce film hier parce que le sujet m'intéressait et que j'aime Kirk Douglas. Premièrement le jeu des acteurs est vraiment décevant Douglas semble agir comme dans Spartacus ayant un don pour la peinture et Quinn n'est pas vraiment à la hauteur de Gauguin à moins que vous vous attendiez à ce qu'il se comporte comme Zorba le Grec mais c'est peut-être surtout à cause de la mise en scène. Deuxièmement la mise en scène est mauvaise la bande sonore absolument démodée et inappropriée. Elle ne prend tout simplement pas un seul souffle de l'époque. De la musique de chambre de Ravel ou autre chose de l'époque aurait été mieux. Les dialogues sont ennuyeux en fait on pourrait vraiment l'intituler Van Gogh pour les nuls. Troisièmement la réalisation est médiocre. Censés avoir été tournés sur place certains des décors semblent avoir été peints et pas par Van Gogh. La seule bonne chose est que vous obtenez quelques bons plans des peintures de Van Gogh mais la bande sonore gâche tous...
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2021
    Vincente Minnelli rend un magnifique hommage au peintre avec ce biopic flamboyant, aux couleurs sublimes, porté par l'interprétation intense de Kirk Douglas.
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2021
    Un immense film sur la passion qui anime la vie d un homme. Kirk Douglas crève l ecran par sa performance. Une plongée inoubliable dans l art . Un film important et superbement photographié.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2020
    Lust for Life rend un vibrant hommage au peintre Vincent van Gogh en dépassant le strict biographique pour incarner l’artiste et son art dans une œuvre tout à la fois classique et moderne dans sa forme : la structure chronologique se revendique du biopic traditionnel, pour ne pas dire conventionnel, retraçant la naissance d’un geste artistique et politique – puisqu’il s’agit d’insérer le travail dans un dessin, de le représenter, c’est-à-dire de le rendre présent mais dans un présent altéré, perçu par le regard d’un individu qui projette sa sensibilité et la complexité propre d’une intériorité sondée à chaque coup de pinceau – donnant lieu à une expérimentation formelle remarquable. Les fondus enchaînés sont à l’écran ce que le pointillisme est en peinture, soit l’acte de foi en l’œil perçu comme organe d’appréhension et de compréhension d’une totalité divisée en autant de touches de couleur ; les toiles du maître s’invitent dans la narration, d’abord montrées dans leur ensemble puis zoomées jusqu’à faire la transition avec la réalité source d’inspiration tout autant qu’inspirée puisque recréée à partir des tableaux en studio ou en extérieur. Vincente Minnelli alterne ainsi le dedans et le dehors, ne cache jamais l’artificialité de décors peints parce qu’il tire de cette hybridité un moyen d’articuler le biographique et la fiction, rappelant au passage que nous ne saurions envisager un artiste sans ses œuvres qui sont autant de fenêtres ouvertes sur son génie intérieur – ou folie. Enfin, il faut saluer la performance grandiose de Kirk Douglas qui parvient à donner vie et chair à un mythe auquel il apporte humanité, chaleur et complexité véritable. Pour un film immense.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    « La vie passionnée de Vincent Van Gogh » est la réalisation d’un désir profond de Vincente Minnelli de porter à l’écran le roman biographique d’Irving Stone « Lust for Life ». Pour cela il dut adapter « Kismet », musical de Broaadway que le cinéaste détestait à cause de son mauvais goût, et accepter une réalisation en Cinemascope, format qui selon lui convenait mal au côté intimiste, analytique et resseré qu’il voulait développer. Toutefois il imposa l’essentiel : ses choix colorimétriques. Ainsi il refusa le Technicolor qu’il jugeait un peu trop à plat et pas assez nuancé, obligeant la MGM à racheter les stocks d’Ansco Color (rebaptisé Metrocolor au générique) et d’obtenir que le laboratoire de développement reste ouvert. A partir du scénario remarquable de Norman Corwin le réalisateur offre un festival visuel d’une précision impressionnante (normal pour ce type de peinture), due en partie à un travail important quant à la préparation et la confection des story boards. Des paysages aux tableaux et des personnages aux portraits, Vincente Minnelli, dessinateur et coloriste est un véritable artiste allant jusqu’à faire peindre en jaune paille au pied d’une meule, rendant le paysage encore plus près de la toile. La mise en scène époustouflante reste d’une telle élégance qu’elle ne se perçoit presque jamais (zoom, travelling, contre champ, grues), entraînant de la part des analphabètes du septième art, groupe qui porte en son sein quelques critiques cinématographiques, le qualificatif d’académisme. Ajouter une direction d’acteur superlative avec en tête Kirk Douglas, habité par le rôle, face à Anthony Quinn (Oscar du meilleur second rôle) campant superbement le détestable Paul Gauguin et une galerie de personnages secondaires des plus justes. Retraçant le cheminement de Vincent Van Gogh, de la Belgique à la Provence, de son christianisme si catholique et miséricordieux qu’il en est incompatible avec un engagement protestant, au grand dam de son pasteur de père. Cette partie dans les mines permet au cinéaste de forcer le trait sur l’hypocrisie de la religion des forts (le protestantisme) et de montrer au passage l’horreur d’une vie dont le rêve est absent. Contraste avec la Provence, les gens simples, le soleil et un monde magnifiée dans la peinture du génie. Enfin, pour n’oublier personne, la musique de Miklós Rózsa accompagne les voyages successifs du peintre des abîmes vers la lumière, même si par moment elle a une étonnante résonance biblique. Un chef d’oeuvre, mais il est possible de lui préférer le minimaliste drame psychologique “Vincent et Théo” de Robert Altman et sa démarque française, le “Van Gogh” de Pialat, mais nettement moins soporifique, qui ne s’intéressent véritablement qu’à la dérive mentale du personnage, mais ni à son parcours et encore moins à son art qui se trouve rangé au rang de prétexte. Dommage pour une des peintures les plus importantes de l’histoire, que le grand Vincente Minnelli a su brillamment illustrer, empruntant un nombre de toiles et de dessins (la liste des musées et collection est impressionnante) conséquents, sorte de catalogue d’une exposition géante.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2020
    Ce biopic m'a séduit par sa magnifique photographie auréolée de technicolor qui met les oeuvres de Van Gogh dans un véritable écrin. Après avoir été cet hiver sur ses traces dans la région d'Arles, je reste néanmoins déçu par ce film lent où la folie de l'artiste me semble en outre mal décrite.
    Thomas F
    Thomas F

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Super film sur la vie de cet artiste mythique interprété à la perfection par une légende du Cinéma Kirk Douglas. Un magnifique travail visuel inspiré des peintures de Van Gogh
    Eselce
    Eselce

    1 387 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2017
    On voit beaucoup de tableaux du peintre mais j'avais lu et entendu de meilleurs histoires sur l'artiste. Kirk Douglas est admirablement choisi, son visage colle parfaitement au peintre. On assiste à une mini biographie de ce dernier, ses débuts religieux, son travail à la mine et enfin ses peintures en plus de la rencontre d'autres artistes. Le film semble fidèle au portrait de l'artiste, mort à 37 ans. Un beau portrait et des œuvres fidèles et très visibles dans le film !
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Ce film est un chef d'oeuvre! Il décrit d'une façon précise et très fidèle la vie de Van Gogh, de sa jeunesse en Hollande, se destinant à devenir pasteur, à sa fin à Auvers-sur-Oise, pauvre et à moitié fou.
    Les acteurs jouent vraiment très bien, les relations entre les personnages (Van Gogh et son frère, Gauguin, le docteur Gachet) sont très psychologiques, bons dialogues, superbes images.
    Film à voir sans faute donc!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2017
    Ow !!... encore une claque cinématographique. Après « Elle » de Verhoeven et « Sweet sixteen » de Ken Loach, « La vie passionnée de Vincent Van Gogh » est pour moi ma troisième rencontre 2017 de films bijoux. Eh oui… c’est ce que j’appelle la classe internationale !: retrouver un biopic sur un peintre à la « Gandhi », il s’agit pour moi d’un biopic réussi. Musique, esthétique, direction d’acteurs (en particulier Kirk Douglas campant un Van Gogh ultra-réaliste), mise en scène : tout concourt à la réussite de ce long-métrage. Attention, chef d’œuvre !
    Avant d’aboutir sous les yeux de Minnelli qui attendait ce projet comme un rêve, les droits du roman « Lust for life » d’Irving Stone passèrent dans les mains des plus grands productions/réalisateurs du moment (Warner, MGM, Richard Brooks, Jean Renoir, de Laurentiis, la compagnie indépendante de Jack Palance). C’est fou, non ?
    Maintenant, approchons nous plus près du film. Synopsis : la vie de Vincent Van Gogh, de sa Hollande natale à l’Oise, région qui le verra mourir, de ses voyages en Belgique et provençaux.
    Tout d’abord, notons cette caractéristique, le long-métrage de Vincente Minnelli a été tourné en Ansco Color, marque concurrente de Kodak.
    Ensuite, mon argumentaire se penche bien évidemment sur les couleurs du film, aspect primordial qu’il convient de développer.
    Première particularité : les couleurs en studio. Plus sombres, elles permettent de mettre en relief et en lumière le côté fou du peintre à l’origine du fauvisme. Elles nous ancrent également dans la fin du XIXème siècle grâce à la lumière tamisée des bougies et des lampes à huile prenant ainsi toute leur importance dans des décors tous plus grandioses les uns que les autres : toutes mes félicitations à l’équipe décorative, chapeautée par les deux cadors Edwin B. Willis (« Le magicien d’Oz », « Un américain à Paris », « Chantons sous la pluie »…) et F. Keogh Gleason (habitué minnellien : « Un américain à Paris », « Les ensorcelés »), qui a su retranscrire ombres et lumières dans les rues arlésiennes de nuit ou au fin fond des mines belges. Très beau travail !
    La deuxième particularité s’articule autour des toiles reprenant à merveille les chef d’œuvres du peintre agencés en un montage parfait et qui s’accorde en une ambiance esthétique jouissive. La relation entre le montage des toiles et la musique se fait de manière instinctive nous laissant le soin de regarder et d’écouter chaque coup de pinceau du maître. Un agencement certes théâtral mais qui a l’art de se présenter pudiquement et simplement à nos yeux. De plus, les peintures que le metteur en scène de « Lame de fond » nous propose, les plus connues, sont un enchantement visuel. Tout cela nous maintient (r)éveillé et en haleine. Super !
    La troisième particularité, en deux points, s’observe dans l’environnement décrit par Minnelli. Premièrement, sa photographie. Sous teinte minière (noire) ou de soleil (très portée sur les couleurs abrasives de Provence), elle tend à la folie de Van Gogh, de sa vérité (ses peurs et ses démons enfantins, c’est-à-dire ses obsessions) à son coup de grâce (une mort très bien filmée par ailleurs) sans passer par le cap de l’adolescence (ses doutes et son manque de repère représenté par Gauguin en des couleurs qui ne me font ni chaud ni froid). Réalisée par les esthéticiens Russell Harlan (« La rivière rouge », « Rio bravo ») et Freddie Young (« Ivanhoé », « Lawrence d’Arabie », « Le Docteur Jivago »), la photographie est certainement l’élément qui nous permet d’apprécier les couleurs à sa juste valeur. Excellent, les artistes ! Le second point porte sur un montage alternatif jouant la carte de la narration montrant ainsi la vie anormalement paranoïaque de Van Gogh.
    On ne peut évoquer « La vie passionnée de Vincent Van Gogh » sans passer à côté du casting. En tête d’affiche, Kirk Douglas, dans le rôle du peintre fou, est irremplaçable. Vincente Minnelli, avec qui il a déjà collaboré (« Les ensorcelés », « Histoires de trois amours »), le dirige de main de maître. Campant à merveille Van Gogh, Kirk est complètement habité par son personnage. Fournissant extrêmement de détails dans son interprétation, le futur Spartacus est tour-à-tour miséricordieux, dessinateur enragé, insomniaque, peintre déshumanisé, destructeur, balafré (tout comme il va l’être pour Richard Fleisher pour ses « Vikings »), la chaleur du Sud le détruisant à petit feu. Kirk Van Gogh rend sur pellicule un homme passionné quasiment inhumain rongé par la vie et ses obsessions. Tout cela donne une composition hallucinante et halluciné. Selon les propres dires de l’acteur, son interprétation est la plus difficile de sa carrière (!). Et pour moi, il s’agit d’une de ses meilleures. Logiquement récompensé par le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique. J’adore et j’adhère !!
    A ses côtés, dans le duel d’acteurs, on retrouve Anthony Quinn (déjà star : « Viva Zapata ! », « Ulysse », « La strada ») dans la peau de Paul Gauguin. Perfecto ! La relation tumultueuse qu’il a avec Van Gogh est retranscrite de manière foudroyante : la classe à l’anglaise ! Résultat : Oscar du meilleur second rôle en 1956. Extra ! Le duo Kirk Douglas-Anthony Quinn ainsi formé par le réalisateur américain aborde de front la psychologie de ces deux personnages. Fabuleux !
    Le seul second couteau qui parvient à sortir du lot est l’alcoolique au caractère bien trempé devenant la femme de Kirk Douglas le temps d’une amourette et d’un premier enfant. Le frère Van Gogh, Théo, le pourtant très bon James Donald (« La grande évasion ») est ici inexistant. Dommage. On se raccroche au talent démoniaque de Monsieur Douglas.
    Dans « La vie passionnée de Vincent Van Gogh », il n’y a pas d’écriture filmique (absence totale de scénario). L’intrigue est uniquement basée sur le cadre environnant du personnage (la Hollande, le sud de la Belgique et le pays d’Arles). En l’occurrence, le futur metteur en scène de « Gigi » propose un biopic tourné sous la forme d’un drame lyrique car les psychoses et les peintures de Van Gogh font partie intégrante du paysage filmique. Minnelli prouve ici aussi son sens du paysagisme en dehors des studios. Son élégance coutumière (sa mise en scène), son don pictural (l’enchevêtrement de la photographie, des décors…) et le sens de la plastique de ces cadrages en un sens esthétique parfait font qu’on peut dire qu’il s’agit bien évidemment d’un film minnellien.
    Quelle est la toute dernière chose à aborder pour ce long-métrage qu’on peut donc qualifier de minnellien ? La musique. Le compositeur ? Miklós Rozsa. « Assurance sur la mort », « Ivanhoé », « Fedora »… sont de lui, mais son nom restera connu pour avoir travaillé sur la bande-son de « Ben Hur ». Il n’en reste pas moins qu’il s’agisse d’un artisan de son époque. Ennuyeuse dès les premières notes mais collant ensuite de mieux en mieux au film, la musique se fait mirobolante et nerveuse lors des moments de tension extrême : la scène où Van Gogh se brûle la main avec les bougies, et celle où il se coupe l’oreille et où il fait du grabuge sont digne de rester un moment mythique du cinéma car tout cela colle à la triste tragédie du dessinateur-peintre. Une bande sonore complète et hors-norme à l’image de Kirk Douglas.
    Pour conclure, « Lust for life » (1957) de son titre original est une toile de maître dans laquelle l’esthétique colle parfaitement avec l’histoire évoqué, celle d’un paumé qui fait de la peinture sa religion.
    Spectateurs décolorés, partez à la recherche d’une arlésienne !
    3 étoiles sur 4.
    yohanaltec
    yohanaltec

    97 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2017
    Vincent van Gogh, génie ou artiste torturé ? Ou les deux ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est que "Lust for Life" est un excellent film, mettant scène un Vincent Van Gogh à la fois tourmenté, mais également génie dans le même temps. Kirk Douglas livre une excellente performance, dû grâce à sa ressemblance impressionnante avec le vrai artiste. Les personnages secondaires sont soignés mais également variés, car les périples de Van Gogh étaient de même. Le Technicolor du film est éblouissant, ce qui donne au film un grain coloré vraiment agréable. Minelli livre une magnifique réalisation.
    Acidus
    Acidus

    717 abonnés 3 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2016
    Après avoir vu le "Van Gogh" de Maurice Pialat, j'ai eu envie de me pencher sur cette autre adaptation, plus ancienne, de la vie du célèbre peintre.
    A la fois instructif et divertissant, ce biopic est une réussite notamment grâce à un Kirk Douglas en grande forme dans le rôle-titre. On regrettera juste que certains passages de la vie du peintre soient occultés ou rapidement passés comme son celui à Auvers-sur-Oise où il vécut ses derniers jours avant de se suicider. De même, cette précipitation à retracer en deux heures la vie de Van Gogh fait que ses crises sont amenés trop brusquement comme sa plongée dans la folie.
    A voir.
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