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    La Vie passionnée de Vincent Van Gogh
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2017
    Le film biographique dit aujourd'hui biopic est une spécialité hollywoodienne qui commença à faire fureur dans les années 1930 sous l'impulsion de la Warner qui vit son acteur fétiche de l'époque Paul Muni décrocher un Oscar pour son interprétation de Louis Pasteur dans le film de William Dieterle ("La vie de Louis Pasteur" en 1936). Dans la foulée, les deux hommes décrochent à nouveau la timbale avec "La vie d'Emile Zola" en 1937 (Oscar du meilleur film). Juste après, ils enchaîneront avec une biographie du Président mexicain Benito Juàrez. La mode était lancée, elle est encore aujourd'hui bien vivace. Irving Stone romancier spécialisé dans la biographie d'artistes a pris pour thème en 1934 et pour titre de son livre : "La vie passionnée de Vincent Van Gogh". Dès 1940, la Universal lui avait demandé de rédiger un scénario à partir de son livre, sans plus de suite. En 1945, la Warner envisage d'adapter le livre avec Paul Muni dans le rôle-titre. En 1946, c'est la MGM qui achète les droits dans l'idée de confier le rôle à Spencer Tracy, mais Dalton Trumbo en charge de l'adaptation est blacklisté et le projet finit par s'enliser. A tel point qu'Irving Stone impatient de voir son livre enfin porté à l'écran, s'imagine prendre les choses en main lui-même à la fin du délai de dix ans au bout duquel il retrouvera ses droits si aucune adaptation n'a été mise en chantier. Entre temps, John Huston a réussi un coup d'éclat pour la United Artists avec "Moulin Rouge", film flamboyant à l'esthétique superbe retraçant le parcours chaotique dans le Montmartre de la Belle Epoque de Toulouse Lautrec. La MGM se dit alors qu'il faut saisir l'occasion de réaliser enfin le film sur ce peintre au parcours encore plus tragique que celui de Lautrec. Mais il faut que le tournage soit lancé avant le 31 décembre 1955. C'est ce challenge que Vincente Minnelli qui vient de finir le montage de "La toile d'araignée" propose de relever à Dore Schary, le producteur du studio avec lequel il s'entretient de son avenir en mars 1955. Mais Schary impose au réalisateur de mener à bien un autre projet avant de s'immerger dans la vie tourmentée de Van Gogh. Ce sera "Kismet" que Minnelli va achever sans enthousiasme. Alors dans une période faste tant au niveau personnel que professionnel, le réalisateur s'affranchit de tous les obstacles, conscient de tenir un sujet où sa sensibilité graphique pourra pleinement s'épanouir. Devant une nouvelle fois baisser pavillon devant l'obligation qui lui est faite de réaliser le film en Cinémascope, procédé qu'il abhorre, il obtient en revanche la possibilité d'utiliser la pellicule Ansco Color alors supplantée à la MGM par le procédé Eastmancolor, qu'il juge impropre à rendre la gamme de couleur inspirée de celle de Van Gogh qu'il veut donner à son film. Un laboratoire sera rouvert spécifiquement par le laboratoire Ansco pour la circonstance. Kirk Douglas qui a déjà tourné avec Minnelli et dont la ressemblance avec le peintre hollandais est évidente s'impose très vite tout comme Anthony Quinn pour le rôle de Paul Gauguin qui accomplit un court et douloureux compagnonnage avec Van Gogh à Arles. Pour plus de vraisemblance, le tournage se déroulera en Europe sur les lieux exacts où vécut et peignit Van Gogh. Cerise sur le gâteau, la MGM obtient de tous les grands musés l'autorisation pour Minnelli de photographier les toiles essentielles du peintre afin de pouvoir mettre en relation avec son œuvre les différentes étapes du parcours déceptif de Van Gogh. Tout est donc réuni pour pouvoir rivaliser avec le travail de Huston. Heureux dans sa vie, motivé par le planning à respecter, pouvant compter sur un acteur en complète symbiose avec le rôle dont il suffit juste de contrôler l'ardeur, Minnelli se montre très inspiré, parvenant à retranscrire l'atmosphère de l'époque sans les affèteries qui parfois encombrent son travail et à mélanger avec maestria sa palette graphique avec celle du peintre. Sans aucun doute le réalisateur est ici à son meilleur. Son Van Gogh est un de ces êtres qui ressentent plus que les autres, ne parvenant pas à entrer en communication avec autrui en raison d'une exaltation qui effraie et progressivement les isole. La discussion âpre avec Gauguin au sujet de leur vision respective de l'art remarquablement écrite par Norman Corwin est le reflet exact de ce que l'on peut ressentir à la vue de leurs tableaux. L'ambition de Minnelli au-delà de divertir est aussi d'être didactique pour éclairer les regards profanes. Sans doute dans un sentiment d'urgence inhérent au délai à respecter mais aussi au caractère tourmenté du sujet, il recourt à une simplicité et à une concision, plutôt rares chez lui, qui font la force des grands films. Formidablement accueilli le film sera un succès. Bizarrement Yul Brynner emporte l'Oscar en 1957 devant un Kirk Douglas qui ne sera jamais récompensé par ses pairs. Heureusement Anthony Quinn sera oscarisé dans la catégorie second rôle. Encore aujourd'hui le film fait référence et se complète en parfaite harmonie avec le "Van Gogh" de Pialat plus introspectif et uniquement centré sur les derniers jours de l'artiste à Auvers-sur-Oise. A voir absolument.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    En dépit d'un vieux style très académique, une biographie intéressante sur la vie de Vincent Van Gogh davantage axée sur son parcours chaotique et ses troubles psychologiques que sur une analyse de ses techniques de peinture. Kirk Douglas colle parfaitement au peintre hollandais aussi bien physiquement que dans son interprétation, par contre Anthony Quinn a du mal à s'effacer devant son personnage de Gauguin. Un beau film certes pas majeur mais assez riche d'enseignements.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 036 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2015
    La vie passionée de Vincent Ven Goge : Un très beau biopic, plein de couleur, plein de rythme et de poésie, a l’image du personnage qu’elle représente : un peintre. Vraiment, j’ai beaucoup apprécié ce biopic qui déjà règle d’or pour moi pour un biopic : ne jamais déteindre l’image du personnage qui a vécu. Et malgré le coté dramatique de sa vie, je trouve que ce film représente très bien son inspiration. Car moi avant ce film, je connaissais que de nom et de part ses œuvres ce chez Vincent. Et je trouve que ce film est fort intéressant, même pour un amateur comme moi qu’il connait très peut de chose sur lui, et je trouve que le film est très pédagogique sur sa vie. Et qu’est ce que sa doit être ce film pour un fan de ce peintre. Donc voila, l’histoire est vraiment prenant, très rythmé et c’est aussi un film psychologique très bien travaillé. Car le personnage est assez tourmenté, en quête de paix intérieure, de recherche du bonheur et d’inspiration qui va trouver jusqu'à la folie. La dernier partie montré bien l’état et la solitude incombé de cette homme. Et il fallait un très bon acteur pour l’interprété et Kurt Douglas est juste magistrale, il n’interprète pas le rôle, il le vie et il est en plus très ressemblant. Les autres acteurs sont tous aussi bon. Et merci pour tous les musées d’avoir contribué au film pour fournir les œuvres du maitre. Et que dire de la mise en scène qui est juste parfaite, on dirait des tableaux les images que l’on a, avec des milliers de couleur, le soleil… vraiment, les tableaux de Van Gogh prennent vie. Donc voila, un biopic soignée et prenant, chapeau l’artiste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2015
    Le film est fidèle à l'histoire du peintre et permet de mieux connaître ce personnage d'un point de vue personnel. Le juste équilibre entre histoire de l'art et biographie est bien trouvé, avec en support un bon acteur traduisant bien le génie mais aussi l'hypersensibilité de l'artiste, ces deux facteurs étant à l'origine de sa perte.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Un biopic assez complet dont la mise en scène est picturalement intéressante grâce à une photographie riche et flamboyante. Au-delà des œuvres elles-mêmes figurant à l’écran, Vincente Minnelli a été jusqu’à mettre en images des prises de vues rappelant dans certains plans des tableaux du célèbre peintre maudit. Incarnant un Vincent Van Gogh plus vrai que nature et jouant avec brio sur une folie psychologiquement envahissante, Kirk Douglas illumine de sa présence le film. Parmi les seconds rôles, la courte performance d’Anthony Quinn dans le rôle de Paul Gauguin fut saluée par un Oscar.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Le film aurait pu s'appeler "la vie torturée de Van Gogh" tant cet homme était en quête éternelle de lui-même. Une très belle biographie d'un homme dont "les tableaux viennent à lui comme dans un rêve". Tout est soigné et élégant. Il y a un certain académisme, mais Douglas incarne tellement bien le peintre qu'on est emballé par ce destin magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mars 2015
    ce film ressemble un peu à un livre d'images (van gogh chez les pauvres, van gogh amoureux éconduit , van gogh se coupant l'oreille...)et dans sa quête un peu primaire de la vérité absolue,Van Gogh apparait dans ce film assez naif. j 'imagine que dans la réalité sa personnalité et sa vision de l'art étaient plus complexe et on peut préférer à cette approche hollywoodienne,celle de Maurice Pialat réalisée quelques décennies plus tard.Ceci dit, ce film en technicolor est assez plaisant à voir et si son interprétation est peu nuancée, Kirk Douglas arrive à habiter son personnage. Anthony Quinn est pas mal non plus en Gauguin.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Ce biopic, qui se concentre sur l'incroyable et démesurée personnalité de Vincent van Gogh – ses tourments intérieurs le mèneront à la folie – est une réussite à tous points de vue. Superbement porté par Kirk Douglas, le film explore les rapports de l'artiste à la religion, à l'amour, à son frère Théo et aux autres peintres de sa génération – il dépeint notamment sa relation tempétueuse avec Paul Gauguin, interprété par Anthony Quinn. Les paysages sont, bien évidemment, magnifiques.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2015
    La Vie Passionnée De Vincent Van Gogh est un très bon film. Même si l'on est à la base pas intéressé, ou attiré comme moi par le grand peintre qu'est Van Gogh, il faut bien l'admettre ; ce n'est pas grave car cela n'empêchera pas d'apprécier le métrage et cela me conforte à l'idée de m'y avoir un peu poussé à le regarder car nous sommes ici en présence d'un grand film qui relate de manière admirable et excellente la vie tourmenté et mouvementé du célèbre peintre. Une réalisation magistrale et parfaite surtout pour l'époque avec des couleurs vives qui rappellerons et mettrons en abîme certains tableaux de Vincent Van Gogh. La bande son aurait pu servir encore mieux cette sublime réalisation mais qu'importe puisqu'elle est tout de même présente et passable. Du fait de cette réalisation parfaite, le film n'a pas pris une ride en tout cas pour moi et n'a donc pas vieilli. Malheureusement on trouvera quelques petites longueurs mais rien de bien méchant pour autant. Le gros point fort ira pour le casting et les interprétations aux petits oignons des acteurs où Kirk Douglas joue à la perfection et est habité par son personnage du peintre Van Gogh car il excelle dans ce rôle et bénéficie avec ce film de l'un de ses rôles les plus importants de sa carrière, Anthony Quinn brillant dans le personnage de Paul Goguin et les bons James Donald, Pamela Brown. En clair un très bon biopic considéré même comme le meilleur se concentrant sur la vie du célèbre peintre, dont je ne puis pour le moment en juger mais où je ne peux que vous recommander celui-là qui reste un grand et beau film qui maîtrise parfaitement son sujet. Pourtant pas le genre auquel j'affectionne ni même son sujet, il est un incontournable du cinéma à voir. Ma note : 8/10 !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2015
    Un véritable chef-d’œuvre technique et artistique. La splendeur des couleurs du film et les cadrages sont inégalables. L'affrontement des géants Kirk Douglas et Anthony Quinn donne une force monumentale à l'histoire et à leurs personnages massifs qui crèvent l'écran. Touchant et réaliste ce film est un monument du cinéma. Un rêve sur grand écran.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Le début de ce biopic fait craindre l'hagiographie hollywoodienne, en faisant de Van Gogh un exalté christique. Mais la suite ne confirme pas, heureusement, cette première impression. Le scénario plonge vraiment dans la vie de l'homme et dans son art, sans édulcorer son chaos, en respectant ses propos (repris des lettres adressées à son frère Theo) et son univers visuel. Minnelli signe ainsi un biopic "honnête", bien peu hollywoodien sur le fond, finalement, car hanté par l'échec, la solitude, la dépression, la folie, la mort... Et qui plus est, très nourri d'histoire de l'art. C'était un sujet rêvé pour le réalisateur, ancien dessinateur et peintre, ancien créateur de décors et de costumes pour Broadway, et qui a toujours apporté un soin particulier aux couleurs dans ses films. Il s'est livré ici à un vrai travail d'esthète, dans un style hollywoodien classique flamboyant, certes, mais très inspiré, très fidèle au regard du peintre sur le monde et à l'évolution de ce regard au fil des années. En plus d'exploiter sa science des décors et des costumes, science de l'artifice qui l'aurait même poussé, selon la légende, à peindre parfois les feuilles des arbres, il a utilisé une pellicule spéciale, à laquelle il a fait subir un traitement chromatique non moins spécial, pour que le film épouse au plus juste les toiles de Van Gogh et sa palette de couleurs. Une hyperstylisation (à mille lieues de l'épure que proposera Pialat dans son Van Gogh) qui déréalise la réalité mais qui noue un étonnant lien artistique et empathique avec le peintre, au gré d'un va-et-vient fluide entre le monde extérieur, les "visions" de Van Gogh telles qu'imaginées par Minnelli et les toiles proprement dites, qui nous sont montrées régulièrement sur fond noir, en ponctuation du récit.
    La qualité du film doit aussi évidemment beaucoup à l'interprétation de Kirk Douglas. On a d'abord un peu peur qu'il en fasse trop, et puis finalement on y croit à son personnage, idéaliste, impulsif, obstiné, un personnage à "l'âme inquiète", un "homme en lutte contre lui-même" qui s'exprime picturalement dans un style "contraint et heurté" et humainement dans un chaos d'actions emportées, mutilantes (l'oreille coupée) et suicidaires. Kirk Douglas y a mis toute sa fougue et son intensité. On y croit d'autant plus que la ressemblance physique a été bien travaillée (même si Douglas demeure plus costaud que son modèle).
    Au final, ce film porte bien son titre, anglais comme français, puisque l'on navigue entre enthousiasme fiévreux et souffrance. Avec beauté et force. Il bénéficie aussi de textes très écrits, trop probablement, mais justes et intelligents. C'est l'une des oeuvres préférées de Minnelli au sein de sa filmo.
    Musique : Miklós Rózsa, dont la composition sombre malheureusement un peu dans le potage lyrique...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    Très bon biopic sur la vie du peintre hollandais . K Douglas est très convaincant dans le role principal (il a recu un Golden Globe pour son interprétation) . La réalisation de Minelli est excellente (certains plans sont magnifiques) .
    AMCHI
    AMCHI

    5 783 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    C'est un bon et beau (très belle photographie) film mais La Vie passionnée de Vincent Van Gogh souffre aussi d'une mise en scène trop académique typique de son époque qui convenait pour d'autres histoires mais pas pour celle d'un peintre tourmenté comme Vincent Van Gogh. Ce dernier est bien joué par Douglas et il y a Quinn en Gauguin mais ce film semble trop sage quant à Miklós Rózsa sa musique (pourtant jolie) est celle d'un western.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2012
    « Je veux toucher les cœurs par mes œuvres »

    Boulimique de coups de bâtons que ce soit sous terre ou en pleine nature Vincent Van Gogh se construit dans ses jeunes années à l’aide d’une énergie mal jaugée recadrée par un frère protecteur omniprésent.

    Tout n’est que précipitations envers un monde uniquement perçu par le bas. Un jeu de questions sans réponses envers des opprimés accablés par le charbon incapables d’expliquer les raisons profondes de leurs misérables existences.

    Ce premier morceau de vie n'est qu'un besoin unique de collecter une sous-estimation de soi même en testant le négatif quotidien de couches sociales défavorisées à laquelle on pense à tort appartenir.

    Liberé temporairement de l’auto destruction l’homme en attendant l’automutilation, la folie et l’illumination du tournesol gravit un à un les degrés d’une délivrance provisoire axée sur une production saine menacée par les contraintes d’une inspiration parfois déficiente transformant un esprit vif en tempérament instable toujours terrorisé par la peur de ne rien pondre.

    A l’écoute de propos éclairés les toiles s’illuminent. Des couleurs enfin sereines envahissent des surfaces primitivement blanches et sans vies.

    Le soleil restitue sur la toile sa lumière et sa chaleur.

    La continuelle quête de la paix de l’âme se récolte dans une nature reposée ou battue par les vents sous les yeux d’un artiste exalté battant la mesure d’un monde unifié par une clarté commune à l’aide d‘un pinceau chauffé à blanc.

    Les conflits avec Gauguin sont âpres et passionnés. Ces deux tourmentés n’ont qu’un seul but, offrir par la restitution d’un identique une identité intellectuelle à une nature n’ayant aucune notion de sa perfection.

    L’art est à son apogée. Les êtres se détachent d’une œuvre divine soumise à un processus inconnu pour se centraliser sur une réflexion aléatoire basée sur des jugements considérés comme posés.

    Le rendu l’emporte sur la réalité. L'esprit devient le seul outil créateur.

    Vincent Minnelli signe un travail parfait sur l’âpre volonté d’un passionné de mettre les lumières du ciel en bouteille afin de vivre et d’assimiler au bord de la folie les mystères de l’univers en luttant au maximum contre l'autodestruction terminologie d'une mission insurmontable.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    Vincente Minnelli était le choix le plus pertinent pour mettre en scène un biopic sur Van Gogh car le cinéaste a toujours crée des films très colorés. La vie du peintre est parfaite pour le cinéma énormément de matériel avec la folie, l'art et une personnalité importante en plus il s'agit d'un des plus grands rôles de Kirk Douglas.
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