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ElAurens
78 abonnés
585 critiques
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3,0
Publiée le 2 mai 2011
Le défaut de ce film d'André De Toth c'est qu'il est prévisible du début la fin, il n'y aucune surprise. Malgré cela le film est sympathique à regarder, l'excellent Kirk Douglas apporte beaucoup au film ainsi que la belle Elsa Martinelli qui joue ici son premier rôle. Si La rivière de nos amours met un peu de temps à démarrer, il devient très intéressant quand l'action arrive, avec notamment une bonne scène d'attaque des indiens sur un fort, l'histoire d'amour entre Douglas et Martinelli sympathique, mais peut-être pas assez exploitée. Simple et efficace.
J'aime beaucoup ce western. Sans être vraiment très original, il comporte des scènes très réussies : les scènes sensuelles avec la très jolie Elsa Martinelli et un Kirk Douglas dans l'un de ses plus beaux rôles, l'attaque du Fort par les Indiens (une des plus spectaculaires et belles du genre) et surtout les magnifiques prises de vues de paysages forestiers superbement mise en valeur par une photographie splendide. La mise en scène d'André de Toth est parfaitement maîtrisée. Un western d’une redoutable efficacité tout à la fois sensuel et rude, tendre et hargneux, bucolique et mouvementé, généreux et pragmatique, sans oublier un lyrisme qu’on ne s’attendait pas à trouver sous la caméra d’André De Toth.
Sorti en 1955, "La rivière de nos amours" fait souvent figure de long-métrage incontournable dans l'oeuvre d'André de Toth. Produit par Kirk Douglas, il est l'un des premiers westerns dans lequel le héros américains sympathise avec les indiens. Plus largement, le cinéaste fait acte de pacification, dans un souci de compréhension et d'amitié entre les peuples. Dans l'ensemble, le film constitue une jolie histoire à la longueur idéale qui se suit sans lassitude mais certainement pas un western mythique. L'intrigue en elle-même reste très banale et prévisible, enchaînant parfois les facilités. Le scénario n'est donc pas assez étoffé pour être élevé à un rang supérieur. Beaucoup de sentimentalisme également, dont on aurait pu largement se passer. On retiendra donc le fond du message, assez osé pour l'époque, mais pas la forme en soi loin d'être inoubliable.
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3,5
Publiée le 24 juillet 2010
Filmè dans les superbes paysages de l'Orègon, "La rivière de nos amours" est un très bel hymne à la nature, ainsi qu'une prèsentation honnête et rèaliste des Indiens! Le scènario insiste sur les codes de conduite et d'honneur des Sioux, relèguant dans le passè les brigands sans visage qui ne pensent qu'à tuer et à violer! L'Indien est même montrè comme supèrieur à l'homme blanc par son respect des êtres humains et de sa propre famille! Ce film de qualitè, comme la mise en scène d'Andrè De Toth, explore un domaine qui, jusque là, ne faisait pas bon mènage avec le western: l'èrotisme! Pour son premier rôle au cinèma, Elsa Martinelli, filmèe en plan èloignè, fait sa toilette, nue dans un ètang, tandis que Kirk Douglas, premier voyeur de l'histoire du western, la regarde, amusè! Un western bucolique avec des Indiens, des cowboys, des arbres, des rivières, la gouaille de Kirk Douglas et la beautè d'Elsa Martinelli...
Un très beau western, ode à la nature tournée dans des paysages somptueux, et au propos pro-indien, mais aussi un poil conservateur et libertarien sur les bords. Il dénonce la colonisation des terres indiennes pour trouver de l'or à travers les persos campés par Walter Mathau et Lon Chaney Jr, très à leur aise chacun dans le registre du parfait salaud, un peu lourdaud en ce qui concerne celui de Chaney Jr. De Toth est à l'aise dans sa mise en scène, bien aidé par une très belle photo, avec une belle musique de Franz Waxman, et le rythme est suffisamment bien maîtrisé pour ne pas ennuyer durant les 85 petites minutes affichées par "The Indian fighter". Le scénario, co-signé par le légendaire Ben Hecht et l'excellent Frank Davis, est dense, riche et bien troussé. L'action est également présente, avec notamment une attaque de fort par les Sioux particulièrement longue et prenante. De Toth signe en outre quelques jolis mouvements d'appareil, avec des travellings et des panoramiques de toute beauté. Kirk Douglasest par ailleurs très bon, moins over the top qu'à l'accoutumée, avec de belles nuances dans son jeu, et il se donne à fond dans les cascades (il se cassera d'ailleurs le nez lors d'une pirouette à cheval). Très bon western, très bonne série B, un divertissement agréable. D'autres critiques sur thisismymovies.overblog.com
Un film qui a vieilli, et Kirk Douglas en super cow-boy en fait des tonnes. La petite indienne est sommes toutes bien mignonne, mais cela ne suffit pas.
Un western tout à fait agréable mais qui ne restera pas dans les mémoires. Mise en scène corecte mais sans étincelle. Quelques bons moments, notamment avec une belle interprétation de Kirk Douglas, mais l'ensemble est tout de même un peu classique pour nous surprendre et nous convaincre totalement. Néanmoins, c'est très agréable à voir.
Clairement pas le meilleur film de Toth ou de Douglas, même si quelques moments sont sympathiques notamment dans les relations de personnages, avec le photographe ou la mère du gamin. Sinon le titre français n'a AUCUN rapport avec l'intrigue.
Une réalisation bien fade terni ce qui aurait pu sous la houlette d'un cinéaste plus talentueux donner lieu à un très bon film sur la relation homme blanc/Peaux-Rouges. Seul Kirk Douglas par son interprétation apporte un peu de sel à La Rivière de nos amours ; on peut voir aussi Walter Matthau incarner un méchant.
On ne peut pas s'empêcher de comparer avec "la flèche brisée". Mais il y manque de la puissance émotionnelle à défaut d'y trouver les paysages, le souffle et la prestance de Douglas. Celui-ci mise davantage sur l'action alors que l'autre était plus psychologique. Néanmoins un film intéressant.
Western classique, sans caractère, et qui a plutôt mal vieilli. L’histoire ronronne sans originalité ni vraisemblance, les acteurs somnolent ou font potiche, à l’exception de Kirk Douglas, grand spécialiste du cheval d’arçon, qui se démène avec entrain. Le côté sympathique ? Faire partie des premiers westerns – tel Le grand chef – qui prennent partie pour les Indiens et osent montrer la cupidité et le racisme agressif de l’envahisseur blanc, au cœur d’une nature panthéiste qui devrait plaire à Robert Redford ou John Boorman.
Un western trop bucolique pour ses sujets graves, hormis la célèbre scène de séduction, fort originale, dans la belle rivière de l'Oregon. Pour le reste la facture la réalisation est banale et ne comporte pas de surprises. Le scénario se tient bien avec des causes de déclenchements des hostilités entre Indiens et Blancs qui semblent d'une grande vraisemblance. Par contre '' thé Indian fighter'' ne justifie pas sa réputation qui devrait s'effilocher avec le temps, son succès de l'époque de sa sortie restera difficile à comprendre. J'ai par moment l'impression que les décors prennent le pas sur l'âme du film et qu'ils sont là pour ça. En dehors de la folie des uns pour le whisky et des autres pour l'or, les convictions manquent gravement. Douglas est mal dirigé, ce sont les méchants Wes et Chivington qui ont les plus fortes personnalité. Elsa Martinelli (Onahti) a été louée sans raisons, de nombreuses comédiennes ont mieux réussi dans les rôles d'indiennes, d'ailleurs ce film restera son seul western. Pourtant que d'acteurs connus et expérimentés! Et plaisir rare, on y voit Diana Dill (la maman de Michaël Douglas) voler un baiser à son mari dans la vie réelle, c'est charmant. De gros reproches existent qui pourraient paraitre des détails, mais n'en sont pas, par respect du spectateur. Que devient Chivington, brillamment interprété par Lon Chaney jr ? Comment le collier de Wes se trouve-t-il tombé à terre, il n'y a aucun corps à corps? Comment Johnny Hawks peut- il quitter le convoi sans nommer un responsable ? Tout cela était pourtant si facile à corriger.
Un bon Western de 1955 réalisé par André De Toth !!! Je me demandais pourquoi ce titre "La rivière de nos amours" avant de voir ce film, la réponse vient de deux scènes ou le héros embrasse une Indienne et s'enlisant dans un lac, situation magnifique visuellement. L'histoire de ce long métrage est tout autres, un messager navigue du peuple blanc à celle des peaux rouges pour obtenir des ententes entre les deux camps, chose qui commence a se construire mais deux cowboys en feront un autre destin quand ils apprennent qu'il y a de l'or quelque part tuant le frère du chefs des Sioux. Un Western qui monte en tension qui bénéficie d'une bonne intrigue, une guerre qui a un sentiment de gachis dans le fond. C'est remarquablement filmé et les paysages de l'Oregon sont magnifiques. Kirk Douglas est une nouvelle fois excellent dans le premier role principal, Walter Matthau impeccable dans un role secondaire de salaud et mention pour Elsa Martinelli jouant la petite amie Sioux du héros rayonnante. A voir.
Un bon western, quoiqu'un peu poussif... Légère déception pour le second film d'André De Toth que je découvre, après le brillant La Chevauchée des Bannis, nettement meilleur. Kirk Douglas paraît presque repoussant, pourtant dans un rôle vif et bondissant comme il les affectionnait, c'est dire...
Pour autant, ça reste un western solide, aussi bien du point de vue du scénario, de l'interprétation que de la mise en scène, même si celle-ci semble un peu pale et maladroite, avec des cadrages étranges...
Dernier bémol : la direction artistique un peu chétive, on dirait que le film est fauché... Première fois que j'ai l'impression que les indiens ou les soldats yankee et leur fort sonnent faux, alors que ce sont des ingrédients de base d'un western digne de ce nom...
Au total, les qualités l'emportent sur les défauts, mais j'attendais mieux d'André De Toth. Je vais donc revoir mes attentes à la baisse pour ses autres films que je compte regarder...